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Naissance d'un père
Date de parution : 04/02/2016
Éditeurs :
Julliard

Naissance d'un père

Date de parution : 04/02/2016
Comment les hommes deviennent-ils des pères ?
C’est la question qui se pose à Romain à quelques jours de l’accouchement de Louise. Il avait pourtant espéré que la paternité pousse en lui à mesure que l’enfant se... C’est la question qui se pose à Romain à quelques jours de l’accouchement de Louise. Il avait pourtant espéré que la paternité pousse en lui à mesure que l’enfant se développait dans le ventre de sa compagne. À deux semaines de la naissance d’Alessia, il doit se rendre à l’évidence... C’est la question qui se pose à Romain à quelques jours de l’accouchement de Louise. Il avait pourtant espéré que la paternité pousse en lui à mesure que l’enfant se développait dans le ventre de sa compagne. À deux semaines de la naissance d’Alessia, il doit se rendre à l’évidence : son amour reste entièrement réservé à Louise et il est incapable d’éprouver des sentiments pour la petite fille qui arrive.
Tout se précipite lorsqu’une tempête s’abat sur la ville. Louise ressent les premières contractions et se rend à la clinique où d’importants dégâts l’obligent à partager la salle de travail avec Sandrine, une autre femme dont l’accouchement est imminent. Le mari de Sandrine ne viendra pas, il s’est désintéressé de la grossesse de sa femme depuis qu’il sait qu’elle va encore avoir une fille, et Romain n’a pas d’autre choix que d’assister les deux femmes pendant leur travail, tenant la main de l’une, de l’autre, puis des deux en même temps, tandis qu’elles souffrent.
Deux femmes, deux accouchements et deux naissances en quelques heures : c’est beaucoup pour un homme qui a déjà du mal à assumer la perspective d’être père… Qui plus est s’il s’agit de deux nouveau-nés aux sorts contraires. Car Alessia va bien, mais Romain ne parvient ni à la prendre dans ses bras ni à prononcer son prénom. Tandis que l’autre petite fille, elle, est née avec une lourde malformation cardiaque et se voit dirigée aux urgences pédiatriques. En quatre jours, Romain devra surmonter un choc terrible pour que toutes ses certitudes – ou plutôt ses incertitudes – s’effondrent devant les implacables, magnifiques et terrifiantes exigences de la vie. Pour qu’enfin il crée un lien charnel avec son enfant et libère, comme après un hiver trop long, toute l’affection contenue en lui.
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EAN : 9782260022220
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 238
Format : 130 x 205 mm
EAN : 9782260022220
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 238
Format : 130 x 205 mm

Ils en parlent

« Justesse et nerfs à fleur de peau, pour ce joli roman de la paternité naissant dans une maternité. » 
Gilles Chenaille / Marie Claire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pau57 22/05/2017
    Alors moi qui me pose des milliiiiiiards de questions sur le parentalité, j'ai été scotchée de découvrir ce livre où on la vit du point de vue du papa. Bien souvent on parle des femmes mais pas des hommes et de leurs doutes. Bien joué on est en plein dedans: la femme que j'aime, son bébé, le bébé d'une autre, le père de ce bébé, bref un imbroglio de sentiments, de questionnements et franchement, ça valait le coup!
  • Sandrion 10/06/2016
    Malgré quelques faiblesses (je trouve) dans l'écriture, j'ai été conquise par la fraîcheur et la justesse de cette histoire racontée du point de vue d'un père qui a bien du mal à devenir père... J'ai beaucoup aimé le traitement de cette étape de vie si particulière pour les hommes et pour Romain, cette naissance passera par un chemin un peu douloureux d'acceptation de sa propre histoire, et en particulier par la rencontre (musclée !) d'un autre homme qui a lui aussi certaines difficultés à accepter la naissance de sa fille. Du coup j'ai beaucoup repensé à la naissance de mes deux enfants et à la manière dont leurs pères les ont accueillis... C'est vraiment bien de montrer le point de vue du père et à quel point l'arrivée d'un enfant les bouleverse et ne va pas de soi ! Très belle photo de couverture qui illustre l'histoire à plus d'un titre.
  • claraetlesmots 08/05/2016
    Romain va devenir père pour la première fois. Sa compagne Louise est enceinte de 8 mois et demi et pourtant il ne s’imagine dans ce rôle. Pire, il ne ressent rien pour cet enfant : "Comment peut-on aimer une femme à ce point et pas l'enfant qu'elle porte? Souffrir si rapidement de son absence mais se sentir étranger à la vie qui s'est logée en elle?". Ca avait mal débuté entre ce roman et moi. Je m’explique : une tempête se déroule et Romain, chauffeur de taxi, à bord de sa voiture subit et voit des catastrophes qui s’enchaînent. L'ensemble est digne d’un film d’action et n'en finit plus. Bref, j'ai reposé ce livre mais grâce au billet de Philisine (du blog jemelivre) j'ai eu envie de lui donner une seconde chance et j'ai bien fait. Donc, les éléments naturel sont déchaînés et c’est à ce moment que la petite Alessia décide de venir au monde. Louise est à la clinique où tout est un peu sens dessus dessous et Romain parvient à la rejoindre. Une autre femme va donner naissance elle-aussi pour la quatrième fois mais son mari n’est pas là. Très vite dans ce roman, on en apprend plus sur Romain et Louise et je n'en parlerai pas car ce serait déflorer une partie de l'histoire. Est-on père par le sang, par les sentiments, par le nom que l'on transmet ? Les réponses viendront tout au long de l’histoire avec des émotions, des sourires, des doutes, des questionnements, des passages très beaux et d’autres qui font vraiment mal ("Ce n'est pas facile de faire le tri dans sa douleur"). Si dans ce roman, l’auteur explore le thème de la paternité (dans tous le sens du terme avec ce que ça implique mais également sur le plan émotionnel), ce que vit la mère n’est pas oublié. Malgré un début peu prometteur et quelques petites maladresses, ce livre m’a plus que touchée et je le conseille ! Romain va devenir père pour la première fois. Sa compagne Louise est enceinte de 8 mois et demi et pourtant il ne s’imagine dans ce rôle. Pire, il ne ressent rien pour cet enfant : "Comment peut-on aimer une femme à ce point et pas l'enfant qu'elle porte? Souffrir si rapidement de son absence mais se sentir étranger à la vie qui s'est logée en elle?". Ca avait mal débuté entre ce roman et moi. Je m’explique : une tempête se déroule et Romain, chauffeur de taxi, à bord de sa voiture subit et voit des catastrophes qui s’enchaînent. L'ensemble est digne d’un film d’action et n'en finit plus. Bref, j'ai reposé ce livre mais grâce au billet de Philisine (du blog jemelivre) j'ai eu envie de lui donner une seconde chance et j'ai bien fait. Donc, les éléments naturel sont déchaînés et c’est à ce moment que la petite Alessia décide de venir au monde. Louise est à la clinique où tout est un peu sens dessus dessous et Romain parvient à la rejoindre. Une autre femme va donner naissance elle-aussi pour la quatrième fois mais son mari n’est pas là. Très vite dans ce roman, on en apprend plus sur Romain...
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  • Syl 30/03/2016
    « Plus tard Alessia apprendrait qu'elle était née lors de la tempête, et qu'au moment où se jouaient les premières heures de son destin des vents polaires s'écharpaient sur les barrières d'air fiévreux dressées au-dessus de l'océan. De mémoire de côtier jamais les chaleurs de mai ne provoquèrent phénomène si soudain. Aux premiers roulement du tonnerre les goélands surgirent par centaines de l'azur enténébré, brassant leurs ailes au ras des falaises, s'enfuyant en direction des bocages où ils s'abattirent à l'abri des bois et des clôtures. Au large la houle s'ébranla, fouettée par le ressac, cinglée par une pluie lourde et, lentement, le dôme liquide enfla, submergea les brisants, masquant les îles voisines comme pour s'unir aux cieux électriques. Alors aux bourrasques succéda un souffle continu qui s'engouffra entre les trouées crayeuses de la côte, tordit la cime des arbres, arracha les charpentes et griffa la surface des lacs, à la manière d'une main colérique, désormais saisie du continent… » Le roman s'invite par ces images, dans le déchaînement des vents ; un décor bousculé et romantique. Le narrateur, Romain, nous confie son amour passionnel pour sa compagne Louise ; Louise qui est dans le dernier mois de sa grossesse. Il ne cache pas son appréhension sur le fait qu'il va être père. Lorsqu'il pense à la paternité, il se retourne sur son enfance et voit un géniteur absent, disparu, qui a laissé trois femmes et trois enfants. Mathématicien de renom, Léopold Longeville devait certainement trouver le mot « famille » plus abstrait que toutes les formules algébriques avec lesquelles il jonglait. Alors qu'il quitte Louise bien à l'abri dans leur lit, pour accompagner sa demi-soeur Maya à l'aéroport, Romain n'imagine pas que quelques heures plus tard, il la retrouvera en salle de travail à la clinique. Car Alessia a décidé d'arriver en ce jour de tempête. Il lui a laissé croire qu'il était prêt à s'occuper d'elles… il s'était persuadé. Amoureux et responsable. Les choses devant s'ordonner dans une suite logique, sentiments compris. Mais aux côtés de Louise, alors que le monitoring mesure des contractions plus ou moins fortes, Romain s'interroge et remet en question son engagement. Prêt ? Il ne faut pas se leurrer, il est loin de l'être ! Dans la salle, une autre femme est sur le point d'accoucher d'une petite fille. Sandrine, déjà mère trois fois, est ce qu'on appelle une multipare. Il apprend que le mari ne viendra pas, déçu et fâché de ne pas avoir de garçon. Étrangement, Sandrine n'a pas l'air de lui en tenir rigueur et sa conversation allège un peu la sacralité de l'instant. Des sourires complices, quelques confidences, et des mots rassurants. (Ce que nous lisons, nous nous le chuchotons). Dehors, la tempête fait rage. Intérieurement, Romain est en accord avec ce désordre, extérieurement, il essaie d'assurer, proposant même son aide à cette inconnue. Perdu dans un dédale d'émotions, il tâtonne et n'ose s'aventurer vers ce chemin inexploré. Puis très vite tout s'emballe. Louise met au monde Alessia et ça se passe bien. Quant à Sandrine, on doit la descendre au bloc pour une césarienne car le coeur de son bébé faiblit. Sur sa demande, Romain accepte de rester avec elle le temps de la préparation. Elle parle, il l'écoute… Plus tard, il apprendra que la petite Inès souffre d'une malformation cardiaque et qu'elle a été transférée dans une unité de soins intensifs pédiatriques. Incapable d'avoir des gestes instinctifs envers Alessia, la prendre dans ses bras, lui souffler des douceurs, respirer son odeur, ni même simuler, Romain ne trouve pas sa place. « Comment les hommes deviennent-ils père ? » La question enfle dans sa tête et s'étend. Qui était son père ? Pourquoi les a-t-il abandonnés ? Qu'est-il devenu ? A la recherche des réponses, Romain va se rapprocher de sa mère et se remémorer sa propre enfance, orpheline de tendresse. le drame de Sandrine sera aussi très présent dans sa quête initiatique car il l'aidera à prendre conscience du bonheur d'être père. Le roman s'articule autour de cette révélation, mais Romain n'est pas notre seul narrateur. A tour de rôle, chacun s'épanche et nous dévoile leurs pensées. Une dynamique qui enrichit le récit et qui donne à cette lecture un ton vif, intense, surprenant, si vrai ! De l'auteur, je n'ai lu qu'un roman, « J'ai sauvé la vie d'une star d'Hollywood », et je retrouve dans cette histoire ce tempo cinématographique qui m'avait plu, car les scènes défilent comme dans un film. Ambiances chaotiques, charnelles, écorchées, intimistes, troublantes, graves, des mots de poésie, des mots d'amour, il n'en oublie pas son humour. Bénégui sait émouvoir… et témoigne d'une belle sensibilité. Je vous recommande ce livre.« Plus tard Alessia apprendrait qu'elle était née lors de la tempête, et qu'au moment où se jouaient les premières heures de son destin des vents polaires s'écharpaient sur les barrières d'air fiévreux dressées au-dessus de l'océan. De mémoire de côtier jamais les chaleurs de mai ne provoquèrent phénomène si soudain. Aux premiers roulement du tonnerre les goélands surgirent par centaines de l'azur enténébré, brassant leurs ailes au ras des falaises, s'enfuyant en direction des bocages où ils s'abattirent à l'abri des bois et des clôtures. Au large la houle s'ébranla, fouettée par le ressac, cinglée par une pluie lourde et, lentement, le dôme liquide enfla, submergea les brisants, masquant les îles voisines comme pour s'unir aux cieux électriques. Alors aux bourrasques succéda un souffle continu qui s'engouffra entre les trouées crayeuses de la côte, tordit la cime des arbres, arracha les charpentes et griffa la surface des lacs, à la manière d'une main colérique, désormais saisie du continent… » Le roman s'invite par ces images, dans le déchaînement des vents ; un décor bousculé et romantique. Le narrateur, Romain, nous confie son amour passionnel pour sa compagne Louise ; Louise qui est dans le dernier mois de sa grossesse. Il ne cache...
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  • YvPol 23/03/2016
    Laurent Bénégui que j'ai découvert avec le très drôle et excellent Mon pire ennemi est sous mon chapeau, délaisse cette fois-ci la comédie pour un roman plus introspectif qui interroge la paternité. Mais s'il change de genre, il garde en lui cette qualité liée à la comédie : le rythme. Les éléments se déchaînent, les événements eux s'enchaînent, et le lecteur n'a pas une seule seconde d'ennui même lorsque le temps et les personnages sont plus calmes et qu'ils se posent pour réfléchir. C'est un roman qu'on dévore sans pouvoir s'arrêter même si parfois on le pose pour en profiter plus longtemps et pour laisser à Romain et Louise le temps de se parler et d'avancer. Il faut dire que Romain a des circonstances atténuantes : fils d'un mathématicien qui a fait trois enfants à trois femmes différentes avant de disparaître totalement, il ne connaît pas grand chose à la paternité. Sportif de haut niveau -plongeur-, sa carrière s'est arrêtée brutalement après un accident en compétition, il est maintenant taxi de nuit, avec des horaires pas très aisés pour élever un enfant. Puis cette femme seule à côté de Louise, qui accouche d'une quatrième fille et dont le mari ne viendra pas car il ne peut accepter de ne pas avoir de garçon ; et Louise qui est enceinte d'une fille, Alessia. Rien autour de Romain ne l'aide à envisager sereinement sa paternité. Et encore, je vous passe certains détails plus ou moins importants -l'auteur est plein de ressources- qui font que Romain se pose énormément de questions. Laurent Bénégui réussit l'exploit si ce n'est de nous mettre dans la tête de tous ses personnages, au moins d'être très proches d'eux, de leurs pensées, leurs questions, leurs doutes, leurs découragements, ... C'est là que je trouve son roman très réussi, parce qu'on a l'impression qu'il a fait le tour de la question en l'envisageant selon plusieurs points de vue : Romain, bien sûr, mais aussi Louise, les sœurs de Romain, sa mère et la petite fille à naître, Alessia. D'ailleurs c'est par elle que le roman débute : "Plus tard Alessia apprendrait qu'elle était née lors de la tempête, et qu'au moment où se jouaient les premières heures de son destin des vents polaires s'écharpaient sur les barrières d'air fiévreux dressées au-dessus de l'océan." (p.11) C'est cela qui m'a beaucoup plu : chacun des intervenants est important et chacun a son mot à dire pour faire avancer le futur père. En plus de cela, Laurent Bénégui use d'une très belle langue. Le rythme qu'il donne ne l'empêche pas de faire preuve de beauté et de délicatesse, notamment lorsqu'il décrit Louise et la relation très sensuelle qu'elle a avec Romain, mais aussi les éléments, souvent amenés avec de longues phrases même s'ils sont violents. L'écriture est très descriptive, les pages sur l'accouchement de Louise -et donc la naissance d'Alessia- sont écrites comme si l'on y était, elles sont absolument magnifiques. Enfin bref, je pourrais en faire des caisses, ajouter encore du formidable par ici ou du sensationnel par là, mais le mieux est que chacun se fasse sa propre opinion, ce serait dommage de se priver d'un tel beau moment de lecture.Laurent Bénégui que j'ai découvert avec le très drôle et excellent Mon pire ennemi est sous mon chapeau, délaisse cette fois-ci la comédie pour un roman plus introspectif qui interroge la paternité. Mais s'il change de genre, il garde en lui cette qualité liée à la comédie : le rythme. Les éléments se déchaînent, les événements eux s'enchaînent, et le lecteur n'a pas une seule seconde d'ennui même lorsque le temps et les personnages sont plus calmes et qu'ils se posent pour réfléchir. C'est un roman qu'on dévore sans pouvoir s'arrêter même si parfois on le pose pour en profiter plus longtemps et pour laisser à Romain et Louise le temps de se parler et d'avancer. Il faut dire que Romain a des circonstances atténuantes : fils d'un mathématicien qui a fait trois enfants à trois femmes différentes avant de disparaître totalement, il ne connaît pas grand chose à la paternité. Sportif de haut niveau -plongeur-, sa carrière s'est arrêtée brutalement après un accident en compétition, il est maintenant taxi de nuit, avec des horaires pas très aisés pour élever un enfant. Puis cette femme seule à côté de Louise, qui accouche d'une quatrième fille et dont le mari ne viendra...
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