Service après-mort

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• ODP31 06/04/2024

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  Des mots chrysanthèmes. Antoine, ancienne plume d'un ministre très à l'aise dans les hommages pour personnalités canées, se reconvertit avec succès dans la rédaction d'oraisons funèbres sur mesure pour d'illustres inconnus. Deux ou trois infos sur le défunt par une famille éplorée ou un proche en rade d'inspiration et Antoine propose un éloge plus recyclable que l'Angelus. Comme la mort rend les gens formidables, même les pires saletés ont droit à un petit hommage, quitte à vanter des vertus ou des qualités qui font parfois douter de l'identité du cadavre dans le cercueil. Mince, je ne me serai pas trompé d'enterrement ? le pardon exige parfois certains trous de mémoire. Mélina, infirmière zélée aux petits soins palliatifs, pratique à l'occasion une petite aide active à mourir selon la nouvelle formule consacrée… mais pas par l'église. On va dire qu'elle précipite un peu certains patients désireux de mourir quand Le Styx est à sec ou Charon en grève, petite poussée sur le passage piéton de vie à trépas. Sur le sujet, les mots ont leur importance, préliminaire de langue de bois, entre quatre planches ou dans la cheminée. Mélina fournit donc de la matière première à Antoine le nécrologue et comme 38 % des gens sont en couple avec une personne rencontrée sur leur lieu de travail, chabadabada sur requiem jusqu'à que la mort nous rapproche. Service après-mort est une fable drolatique, finement écrite et très originale, au romantisme macabre qui fait la part belle aux sentiments entre les deux corbeaux… pardon tourtereaux, je mélange les volatiles. Au-delà de l'au-delà, Christophe Wojcik n'attise aucune polémique, préfère rire de la mort pour chasser les idées noires, et son humour élégant, aux sonorités britanniques, ornemente davantage avec tendresse la question du deuil, vu du ciel, du coeur et du sourire en coin. Le droit à mourir… de rire. Des mots chrysanthèmes. Antoine, ancienne plume d'un ministre très à l'aise dans les hommages pour personnalités canées, se reconvertit avec succès dans la rédaction d'oraisons funèbres sur mesure pour d'illustres inconnus. Deux ou trois infos sur le défunt par une famille éplorée ou un proche en rade d'inspiration et Antoine propose un éloge plus recyclable que l'Angelus. Comme la mort rend les gens formidables, même les pires saletés ont droit à un petit hommage, quitte à vanter des vertus ou des qualités qui font parfois douter de l'identité du cadavre dans le cercueil. Mince, je ne me serai pas trompé d'enterrement ? le pardon exige parfois certains trous de mémoire. Mélina, infirmière zélée aux petits soins palliatifs, pratique à l'occasion une petite aide active à mourir selon la nouvelle formule consacrée… mais pas par l'église. On va dire qu'elle précipite un peu certains patients désireux de mourir quand Le Styx est à sec ou Charon en grève, petite poussée sur le passage piéton de vie à trépas. Sur le sujet, les mots ont leur importance, préliminaire de langue de bois, entre quatre planches ou dans la cheminée. Mélina fournit donc de la matière première à Antoine le nécrologue et comme 38 % des...

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• guillaumelebiblio 21/03/2024

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  Après de nombreuses années à travailler dans la sphère politique à écrire des discours et éléments de langage pour ministres en tout genre, Antoine se lance dans l’autoentreprise en devenant écrivain d’oraisons funèbres. Son nouveau métier va lui faire rencontrer Mélina, une infirmière en soins palliatifs. Entre eux deux, c’est le coup de foudre. Tandis qu’elle œuvre à accompagner la fin de vie de ses patients, lui œuvre à les accompagner au début de leur mort. Mais Mélina a une façon bien particulière d’exercer son métier… Avec un ton alerte et léger teinté d’humour noir, Christophe Wojcik se délecte à nous faire rire avec un thème aussi délicat que la mort où la compassion frôle la transgression. Entre roman noir et comédie romantique, Il nous met face au milieu des soins palliatifs quand la médecine n’arrive plus à apaiser les douleurs des malades et nous fait réfléchir sur un sujet brûlant d’actualité qui est la fin de vie sans jamais être moralisateur ni donneur de leçons. Deuxième roman pour Christophe Wojcik, et à l’instar de son premier, immoralité et jubilation sont au rendez-vous pour notre plus grand pâlir !
• Socrazycats 04/03/2024

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  Déroutant ! Antoine quitte son job dans un ministère pour créer une entreprise d’un nouveau genre «  écrivain d’éloges funèbres » . Succès ! Il arrive même à créer un arbre décisionnel pour écrire les éloges . Il rencontre ensuite Mélina, infirmière en soins palliatifs et … il faudra lire le livre pour connaître la fin !
• PatsyMonsoon 14/02/2024

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  Antoine, notre héros a un vrai don pour l’écriture qu’il emploie auprès d’un ministre pour ses discours et interviews. Ce dernier lui dit un jour une petite phrase en privé qui va alors lui faire changer de chemin. Après une démission, il parle de son projet fou à un ami ayant une entreprise de pompes funèbres. Ensemble ils vont créer un nouveau service, les éloges funéraires personnalisés qui vont être un vrai succès. Ce nouveau travail qui n’a pas vraiment de nom va transformer Antoine et même lui faire trouver l’amour dans les bras d’une infirmière en soins palliatifs. Un vrai couple vivant d’amour et de mort car Melina n’aime pas que ses patients souffrent de trop. Dans ce livre assez court mais parfaitement maîtrisé l’auteur aborde un sujet peu présent en littérature qui est la fin de vie. Il le fait avec brio, mêlant petites touches d’humour noir et éclairages sur les possibles dérives. Le tout sans être moralisateur, et avec des rebondissements en cascade afin de nous surprendre du début à la fin. Un roman qui sort du lot dans cette rentrée littéraire d’hiver et qui fait du bien.
• leslecturesdetiphaine 26/01/2024

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  Encore une fois, l’auteur nous invite dans une histoire complètement originale. Avec humour, @christophe_wojcik aborde le thème de la fin de vie. Encore une fois l’histoire ne doit pas être prise au 1er degré et encore une fois cette comédie policière nous amène à une réflexion sérieuse sur le sujet de la fin de vie. C’est recherché, cocasse et intelligent. J’aime beaucoup l’esprit, la réalisation est réussie. L’auteur confirme sa place et sa patte avec ce 2eme roman. J’aime beaucoup le concept, ses romans valent le détour. En conclusion, vous l’aurez compris, je conseille et j’espère qu’il y en aura d’autres.