Ainsi font font font : Le livre de M. J. Arlidge

Nouvel opus de la série avec Helen Grace que l'on retrouve avec plaisir et qui peut se lire indépendamment des précédents. La vie au commissariat de Southampton n'est pas un long fleuve tranquille. Entre les égos surdimensionnés, l'arrogance et la misogynie de certains collègues, ajouté à la mésentente grandissante entre Grace et sa supérieure, le torchon brûle au sein de la police. D'autant plus que les rues de la ville s'embrasent, les fusillades se multiplient. Mais au delà de ça, c'est la disparition d'une jeune fille de 15 ans, Naomi, qui inquiète Helen Grace. De surcroît, il semblerait qu'elle ne soit pas un cas isolé. Dans ce polar, il est question de ripoux dans la police et autres sphères de la société, de corruption, d'intimidation, de réseau pédophile et sa cohorte d'abjection. Une course contre la montre semée d'embûches démarre pour tenter de sauver Naomi. L'enquête se déroule sur 6 jours. 6 jours que l'on ne voit pas passer. Les chapitres courts maintiennent un rythme soutenu. Les actions s'enchaînent, tenant le lecteur en haleine. La construction sur une temporalité est classique et efficace. On connait assez vite le criminel, mais l'intérêt réside dans la conduite des opérations pour amener à le faire tomber, le pousser à la faute, trouver des preuves de sa culpabilité... Un bon polar, divertissant, agréable à lire.

14e tome et jamais de déception pour cette série autour du commandant Helen Grace ! Je me suis attachée à l'héroine même si cette fois, l'intrigue ne tourne quasi pas autour de son histoire perso ! Un tome qui débute sur les chapeaux de roue avec un suspense qui s'enchaine très rapidement ! Le style d'écriture me plait toujours autant et j'apprécie les intrigues de l'histoire . J'ai peut être été un peu déçue de découvrir si rapidement le meurtrier même si une autre partie de l'intrigue se dévoile plus tard . A lire ... après les 13 autres tomes !

Première petite déception en 14 aventures d'Helen Grace. Son acharnement sans trop de raisons valables sur un potentiel criminel (même si cela s'avère vrai). Une obstination avec des convictions cousues de fil blanc. Des coïncidences qui vont dans le sens de l'enquête sans surprise. On y croit presque pas et la fin est encore moins crédible. L'aventure de trop, ou la fin d'une histoire... On verra le 15 si 15 il y a #x1f914.

Avec ce douzième opus de la série Helen Grace, on retrouve la commandante, toujours engagée et déterminée, dans une enquête compliquée sur la disparition d’une adolescente, Naomi, dans un contexte de guerre des gangs qui sévit à Southampton. Sa hiérarchie, plus sensible au retentissement médiatique que lui apporterait l’arrestation des auteurs d’une fusillade entre gangs, l’enjoint de se concentrer sur cette affaire. Helen n’en a cure. Face au désarroi de la mère de Naomi, elle met de côté la fusillade pour se focaliser sur cette disparition inquiétante. J’ai retrouvé avec plaisir l’écriture addictive de M.J. Arlidge rythmée par des chapitres courts et bon nombre de cliffhangers. Certes, l’identité de l’auteur du rapt est vite éventée. Néanmoins, le roman gagne sa valeur dans la façon de réunir les preuves pour pouvoir l’incriminer et dans l’urgence d’y parvenir à temps pour sauver Naomi. Ce compte à rebours oppressant, la captivité douloureuse de l’adolescente que l’on suit parallèlement et l’antagonisme entre Helen et certains de ses collègues rendent cette lecture difficile à lâcher. Helen va devoir se montrer aussi retorse que le coupable pour qu’il la mène au plus vite à Naomi et sa tâche ne va pas être simple. Un intrigue efficace avec une situation d’urgence angoissante jusqu’au bout, des personnages nuancés et une police anglaise durement remise en cause font de ce thriller un redoutable page-turner que je ne peux que recommander.