Châtiment : Le livre de Céline Denjean

Vous le savez, je suis souvent difficile en enquêtes policières. Pourtant j’apprécie beaucoup les enquêtes de Louise Caumont, que je trouve moins difficiles à suivre que d’autres enquêtes policières (petit cerveau). J’ai beaucoup aimé l’ambiance construite autour de l’église catholique et les dérives de celle-ci, sans jamais tomber dans la dénonciation facile et les clichés. Le côté “copycat de tueur en série” ajoute une vraie touche de suspense en plus. La fin est inattendue et bien ficelée. J’ai bien aimé les retours dans le passé et aussi l’étude du point de vue du fils de Kléber et Marie-France. Néanmoins, “Précipices” reste mon polar préféré de cette série, sans doute un des meilleurs polars que j’ai jamais lus de ma vie. Celui-là m’a peut-être davantage perdue par moments, je le trouvais moins addictif. Cela reste un bon moment de lecture.

En juin je me suis enfin lancée dans la découverte de l'univers de Céline Denjean. C'est clairement un très bon polar ! Un polar sombre et très bien mené. Un polar machiavélique. Deux enquêtes qui se mêlent. Du rythme. Des rebondissements inattendus. C'est glauque. Il m'a fallu parfois avoir le coeur bien accroché pour lire certains passages #x1fae3. Une ambiance glaçante et oppressante. C'est maîtrisé !!! C'est bluffant !!! Une plongée dans la noirceur de l'âme humaine et vers l'enfer ! Une très bonne découverte et je compte bien continuer ma découverte des romans de Céline Denjean

Ce livre est décomposé en trois parties. Je dois dire que j’ai trouvé la première partie assez molle. Heureusement ensuite les histoires va crescendo, deuxième partie intéressante et le dénouement de la troisième partie Nous amène là où nous nous y attendons pas. Suspense jusqu’au dénouement Sujet contemporain .

À Tarbes, Louise Caumont, de la Brigade de Recherche de Toulouse, se voit confier une mission délicate : reprendre de zéro l’enquête sur le meurtre brutal de Marie-France Bellegarde, mère de famille catholique. La police avait d’abord suspecté le « thanatopracteur », un tueur en série traqué depuis plus de quinze ans… jusqu’à ce qu’on découvre qu’il était déjà mort au moment des faits. Louise recentre alors ses investigations sur l’entourage de la victime : la famille Bellegarde, catholique traditionaliste, l’association caritative où Marie-France œuvrait aux côtés de son mari, et l’établissement privé fréquenté par la famille depuis deux générations. Derrière l’image lisse et respectable, se cachent des secrets d’une noirceur insoupçonnée… Parallèlement, la famille de Roseline Blanc, disparue depuis six mois et bénévole dans la même association « Tous solidaires », mandate Philippe Georgel, détective privé, pour relancer les recherches que la police semble avoir abandonnées. Céline Denjean a l’art de me faire mijoter avant de me cueillir avec ses retournements de situation. Ici, deux enquêtes s’entremêlent et m’ont fait vivre certains de mes pires moments d’angoisse. Dans une atmosphère oppressante et malsaine, se dévoilent pressions psychologiques, violences familiales et manipulations d’une cruauté glaçante. L’enquête se complexifie au fil des fausses pistes, brouillant sans cesse notre vision d’ensemble. Et que dire de ces chapitres dérangeants, montrant des scènes perverses sans jamais révéler qui en est l’auteur ou la victime ? L’autrice manie à merveille l’art du doute, guidant subtilement nos soupçons… pour mieux nous surprendre quand les fils de l’intrigue se dénouent. J’en suis restée scotchée. Encore un énorme coup de #10084;#65039;, avec une mention spéciale pour Philippe Georgel, détective hors pair et personnage profondément attachant… qui m’a, par moments, fait transpirer à grosses gouttes.