Kafka sur le rivage : Le livre de Haruki Murakami
Magique, hypnotique, Kafka sur le rivage est un roman d'initiation où se déploient, avec une grâce infinie et une imagination stupéfiante, toute la profondeur, la richesse de Haruki Murakami. Une œuvre majeure qui s'inscrit parmi les plus grands romans d'apprentissage de la littérature.
De (auteur) : Haruki Murakami
Traduit par : Corinne Atlan
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
somewhereanywherefaraway
• Il y a 1 mois
Un peu mitigée par cette lecture. Appréciant la littérature japonaise (du moins, de ce que j’en ai lu) et ce roman étant considéré comme « livre culte », il fallait bien un jour ou l’autre que je m’y lance. Pourtant, si je partais avec l’envie d’aimer cet ouvrage, je le referme en réalité avec un sentiment de soulagement d’en avoir terminé, ce qui est bien dommage. J’en suis d’autant plus décontenancée quand je vois le nombre d’avis 5 étoiles pour « Kafka sur le rivage ». Qu’ai-je donc raté ? J’ai trouvé ça long, j’ai essayé de m’accrocher mais les répétitions, les questions qui restent en suspens et n’obtiennent jamais de réponses, et les descriptions absolument pas nécessaires ont érodé ma volonté, j’ai fini le livre avec seulement l’envie de le refermer. Et pourtant j’aime les descriptions. Vraiment. Mais est-il vraiment essentiel de savoir combien de feuilles de papier toilette Kafka (ou Nakata, je ne sais plus) utilise quand il s’essuie les fesses ? A-t-on besoin de savoir la taille et la façon dont les testiicules d’un chien se balance ? Non. Vraiment pas. Je ne sais pas si je suis stupide, si je n’ai pas la sensibilité nécessaire ou si un génie m’a lancé un sort mais je n’ai pas compris cette lecture. Je n’ai pas compris où cela nous menait la plupart du temps, je n’ai pas compris l’intérêt de ces quelques 630 pages. Je trouve que 300 pages auraient été amplement suffisantes. Je n’ai pas aimé non plus les scènes de sexes inopportunes et superflues, qui viennent s’ajouter à la longue liste des choses dont je ne vois pas l’intérêt dans ce livre. J’ai en revanche bien aimé Nakata, qui est un personnage bien plus attachant que notre héros. Sa dynamique avec Hoshino était d’ailleurs bien plus agréable à lire que celle de Kafka avec Oshima ou avec Mme Saeki. Les chapitres le concernant sont, pour moi, des bouffées d’air frais parmi les chapitres plus lourds et lents qui concernent Kafka. Je reste donc perplexe.
r7vincent
• Il y a 1 mois
Lire Kafka sur le rivage, c’est comme entrer dans une forêt où le sol se dérobe doucement sous les pieds. Rien n’y est vraiment clair, et pourtant tout semble chargé de sens, des pierres qui parlent, des poissons qui tombent du ciel, des chats aux voix humaines, et un garçon qui fuit sans vraiment savoir s’il court vers ou loin de lui-même. Murakami tisse un rêve éveillé, un labyrinthe intérieur, où chaque page est une porte vers un ailleurs. On ne comprend pas toujours. On accepte. Parce que c’est beau, étrange, doux et dérangeant à la fois. C’est un roman qui ne se lit pas vraiment, mais qui s’habite, qui s’écoute, qui se ressent. On termine le livre sans avoir tout saisi, et c’est peut-être là son secret. Comme un rêve dont on se souviendrait surtout du parfum, du silence, et de la mélancolie. Un roman, brumeux et troublant, qui ne livre jamais ses clés, mais chuchote doucement à l’oreille : « Ce que tu cherches n’est peut-être pas une réponse. ».
rbreizh
• Il y a 1 mois
Kafka sur le rivage de Haruki Murakami me laisse dubitative, avec un arrière-goût d'incompréhension et d'interrogations. La fin m'a laissée sur… ma faim. Et en même temps ce livre me permet d'accéder au foisonnement imaginaire sans limite de l'auteur. Personnage principal ? Kafka (pseudo) Tamura, 15 ans, habitant à Tokyo, en fuite sur l'île de Shikoku. Personnage secondaire important ? Nakata, la soixantaine, qui a perdu toutes ses facultés intellectuelles (il est analphabète…) suite à un mystérieux évanouissement à l'âge de 9 ans. Personnages secondaires par ordre d'apparition? Le garçon nommé Corbeau ; Sakura, jeune femme rencontrée dans le bus menant Kafka à Takamatsu, sur l'île de Shikoku ; Oshima, l'assistant de la bibliothèque Komura, dirigée par Melle Saeki ; Melle Saeki...; les chats avec qui parle Nakata, Otsuka, mam'zelle Mimi, le pauvre Kawamura, Sésame… ; le père de Kafka, individu odieux et maléfique +++++ ; Hoshino, dernier compagnon de route de Nakata, un peu son ange gardien et son disciple. Le récit alterne deux fils narratifs, celui : - du jeune Kafka, en fuite pour échapper à son père et à la prophétie oedipienne (Melle Saeki est-elle sa mère et Sakura sa soeur ?) prononcée par ce dernier, - de Nakata, vieil homme simplet capable de parler aux chats. Ces deux trajectoires s'enchevêtrent comme dans un rêve, sans logique linéaire. Il y est question d'une enquête sur des événements mystérieux, survenus pendant la guerre, où 16 enfants auraient perdu conscience lors d'une cueillette aux champignons avec leur institutrice.... « Foisonnement » disais-je… Murakami a bâti un univers métaphorique (il les cite beaucoup d'ailleurs les métaphores et autres figures de style…), où le réalisme magique côtoie philosophie orientale, psychanalyse, et références littéraires ou musicales occidentales (Oedipe, Hegel, Beethoven, etc.). Kafka sur le rivage m'apparait donc comme une quête initiatique du jeune Kafka, une exploration de la solitude, du désir adolescent, et de la frontière floue entre rêve et réalité. Je pense qu'il faudrait que je relise plusieurs fois ce livre. Néanmoins je ne suis pas certaine que j'y trouverais mes clés de compréhension. L'auteur est connu – et il l'admet lui-même – pour brouiller les pistes de ses histoires.
aildiinlanfeust
• Il y a 1 mois
Ce n'est pas tant la destination qui compte, mais le voyage dans beaucoup de romans de Murakami, et celui-ci ne fait pas exception. J'ai apprécié l'écriture et les événements étranges, en particulier l'intrigue secondaire autour de l'homme qui parle aux chats. L'histoire globale, en revanche, n'est pas exceptionnelle, mais sert simplement de prétexte pour nous immerger dans l'univers rempli de realisme magique de Murakami.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Étranger
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- EAN
- 9782714498854
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- Collection ou Série
- Littérature étrangère
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 624
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- Dimensions
- 227 x 141 mm
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22,00 € Grand format 624 pages