La Fille du train : Le livre de Paula Hawkins

Je ne me rappellais plus du tout de l’histoire et j’ai dévoré l’intrigue. Tout était tellement intriguant et j’avais tellement hâte de savoir le dénouement. Je n’ai pas soupçonné une seule fois la fin et ça fait du bien. J’ai un peu souris ce matin en voyant le train passer…

Bibliorium, celle qui a 5 wagons de retard pour lire "La fille du train" parce que, en bonne rebelle qui ne se laisse pas influencer par les influenceurs, elle avait décidé de zapper ce roman qui emballait tout le monde sur le net à sa parution iI y a dix ans. Comme quoi il y a des livres auxquels on n’échappe pas, mais il est vrai que son succès est mérité. Dans les trains, il y a ceux qui s’absorbent dans leur écran d’iphone ou leur livre, ceux qui observent la tête de leurs comparses de wagon et ceux qui rêvassent en regardant par la fenêtre. Rachel est de ceux-là, même si c’est un couple en particulier qu’elle aime espionner chaque jour dans leur maison en passant, dans son train de 8h04. Un couple qu’elle fantasme, leur inventant une vie parfaite et une relation idyllique. Un couple qu’elle voit un peu trouble, parce que son taux d’alcoolémie est rarement à zéro depuis son divorce mal digéré d’il y a deux ans. Et puis voilà que «Madame Parfaite» est surprise à embrasser un autre homme dans son jardin. Et disparaît sans laisser de trace dans la foulée. Toi et moi, on préviendrait la police de l’existence d’un homme mystérieux et on suivrait la suite dans les journaux, mais l’alcool aidant, Rachel s’impose plus que de raison, ne faisant pas bonne impression auprès des policiers avec son œil vitreux et son haleine chargée, copinant avec le mari effondré et jouant au chat et à la souris avec son ex-mari et sa nouvelle femme qui habitent 50 mètres plus loin. Et quand elle se rend compte après un trou noir alcoolique qu’elle se trouvait sur place au moment de la disparition, couverte de sang, la peur s’empare d’elle. J’ai beaucoup apprécié la construction du récit à trois voix: Rachel l’alcoolique, Megan la victime et Anna la nouvelle femme. J’ai beau avoir compris le fin mot de l’histoire avant la conclusion (même si j’ai douté tout du long), j’ai trouvé que c’était un bel effort de la part de l’autrice de s’être «mise en danger» en faisant le pari de tenir son lecteur en haleine avec un nombre restreint de personnages, là où la plupart des auteurs vont à la facilité en multipliant les possibilités ou en sortant de leur manche en fin de roman un inconnu possesseur d’une révélation capitale. La psychologie très convaincante des personnages et l’immersion dans leurs têtes est le gros plus de ce livre. Comme quoi, parfois Internet a raison.

Nous suivons de près la vie de Rachel, dans la démence. Mensonges ou vérité ? On ne sait plus, et elle ne sait plus non plus. Cet œuvre nous tiens en haleine du début à la fin. Rebondissements, plaisir narratif avec 3 personnages principaux, c’est les montagnes russes ! Hâte de voir le film désormais !

La fille du train de Paula Hawkins, m’a complètement captivé. Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans l’esprit troublé de Rachel, une femme, brisée par l’alcool et son passé douloureux. Chaque jour, lors de son trajet en train, elle observe un couple depuis la fenêtre, s’imaginant leur vie idéale. Jusqu’au jour où la femme qu’elle espionne disparaît. Persuadée d’avoir aperçu un détail crucial, Rachel s’implique dans l’enquête, mais sa mémoire floue, et ses mensonges involontaires rendent la vérité difficile à saisir. J’ai adoré ce roman pour son atmosphère oppressante et son suspense implacable. L’alternance des points de vue entre Rachel, Megan (la disparue) et Anna (la nouvelle épouse de l’ex mari de Rachel) renforce la tension et dévoile progressivement une vérité bien plus sombre qu’on ne l’imagine au départ. La fin m’a totalement prise au dépourvu, je ne l’ai absolument pas vu venir ! Paula Hawkins joue brillamment avec notre perception des personnages et leurs ambiguïtés, rendant la lecture terriblement addictive ! Un thriller psychologique qui nous manipule habilement jusqu’à la dernière page !