La Fille du train : Le livre de Paula Hawkins

La Fille du train est un thriller captivant qui se distingue par son écriture immersive et un plot twist mémorable. Dès les premières pages, Paula Hawkins nous happe avec une narration fluide et un style qui plonge immédiatement le lecteur dans l’intrigue. La force du récit réside dans sa capacité à nous faire vivre pleinement les émotions et les doutes des protagonistes. Le roman suit Rachel, une narratrice peu fiable mais profondément humaine, dont la fragilité et les erreurs renforcent la tension narrative. Les points de vue alternés permettent de découvrir les secrets et les mensonges qui se tissent autour des personnages, rendant l’histoire impossible à lâcher. Les personnages sont globalement très bien travaillés. Rachel, Megan et Anna offrent des portraits psychologiques nuancés, et leur profondeur les rend fascinants. Cela dit, on pourrait regretter un manque de développement pour certains personnages secondaires clés comme Scott et Tom. Leur complexité est palpable, mais leur potentiel semble sous-exploité. Un peu plus de détails sur leur passé ou leurs motivations aurait enrichi encore davantage l’intrigue. Enfin, le fameux plot twist est l’un des moments les plus marquants du livre. Il est à la fois choquant et crédible, et il redéfinit tout ce que l’on croyait savoir jusqu’à ce moment. C’est une véritable claque qui confirme le talent de Paula Hawkins pour manipuler les attentes de ses lecteurs. En somme, La Fille du train est un roman haletant, porté par une écriture efficace et des personnages intrigants. Malgré quelques petits manques, c’est une lecture incontournable pour les amateurs de thrillers psychologiques.

Honnêtement, j’ai lu ce livre en quelques heures. L’intrigue est excellente. Les détails sont dissimulés un peu partout et ça rend la lecture plus stimulante. J’ai adoré ce roman et la seule et unique raison du 4 étoiles est le manque de profondeur de certains personnages. Bref, c’est un roman à lire!

out le monde a déjà entendu parler de ce roman, à sa sortie il a très rapidement été best-seller et j’ai mis des années avant de le découvrir ! Je me suis enfin laissée tenter et ce fut une bonne lecture pour moi, un thriller que l’on peut classer dans la case psychologique/domestique. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire dans un premier temps, je me demandais où l’autrice voulait nous emmener avec un personnage principal assez singulier pour lequel tout le monde ne peut pas éprouver de l’empathie. En effet, nous sommes face à une femme en dépression, qui soigne sa peine dans l’alcool et a quelques troubles obsessionnels vis-à-vis de son ex. Mais une fois embarqué il est difficile de lâcher ce roman qui n’a certes rien de révolutionnaire mais une plume addictive qui vous embarque avec Rachel qui va à tout prix tenter de comprendre le meurtre d’une femme qu’elle observait tous les jours à bord du train et à qui elle a fabulé une certaine vie. Rachel ne saura plus à qui faire confiance, qui croire et surtout personne ne la croit elle au vu de son alcoolisme. Une histoire prenante avec un personnage principal torturé pour lequel personnellement j’ai eu de l’empathie, elle a touché le fond et peine à se relever. Une bonne lecture, même si au vu de la hype on aurait pu s’attendre à un retournement plus « Waouh » celui-ci m’a tout de même bien plu

« La Fille du train » de Paula Hawkins est un thriller psychologique captivant qui a connu un immense succès dès sa sortie en 2015. Ce roman nous plonge dans l’univers trouble de Rachel Watson, une femme alcoolique qui observe chaque jour depuis le train un couple qu’elle imagine parfait. Lorsque la femme de ce couple disparaît mystérieusement, Rachel se retrouve mêlée à l’enquête, brouillant la frontière entre réalité et imagination. L’intrigue savamment construite tient le lecteur en haleine du début à la fin. Paula Hawkins distille habilement les indices et les fausses pistes, jouant avec nos perceptions et nos attentes. Le récit alterne entre plusieurs points de vue féminins, créant une tension palpable et une atmosphère de paranoïa grandissante. Cette narration fragmentée contribue à l’aspect déstabilisant de l’histoire. Au cœur du roman se trouve une réflexion sur la mémoire, les apparences trompeuses et la façon dont nous construisons des récits pour donner un sens à nos vies. Rachel, avec ses blackouts alcooliques, incarne parfaitement cette quête de vérité dans un monde flou et incertain. Sa fragilité et ses failles en font un personnage profondément humain auquel le lecteur peut s’identifier malgré ses défauts... La suite de ma chronique sur mon blog :