L'Avare : Le livre de Molière, Plaute

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LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE

Harpagon n'a jamais quitté l'affiche. Il a endossé tous les costumes, pris les traits les plus divers, changé d'emploi bien souvent. Au prodigieux spectacle de ce bourgeois richissime, de cet usurier possédé tyrannisant une famille charmante, faut-il rire ou pleurer ? Faut-il plaindre ou haïr ce forcené qui enterre son or et ne donne jamais mais " prête le bonjour " ?
Molière était le meilleur, le plus aimable et généreux des hommes. Son public lui réclamait des farces et des bouffonneries. Mais son génie comique cache mal un des auteurs les plus noirs et les plus féroces, l'inventeur de ces monstres d'égoïsme, de ces névrosés que sont Alceste, Dom Juan, Arnolphe et Harpagon, nos semblables, nos frères.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE


De (auteur) : Molière, Plaute
Préface de : Annie Van Praet, Hélène Lassalle

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Avis Babelio

momotombo

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Tout a déjà été dit sur ce classique. Lire et relire Molière est un plaisir sans cesse renouvelé. On y retrouve tous les travers de nos contemporains... Molière fin décrypteur de la psychologie humaine nous a légué des pièces intemporelles. Les temps changent mais pas les hommes ou tout au moins leurs comportements !

Mirage_

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

------------------------------------------------------------ Des scènes formidables / un léger ventre mou Il en reste que Molière se joue de l'avarice avec malice et modernité. ------------------------------------------------------------

MarineBvB94

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Avec L’Avare, Molière frappe une nouvelle fois très fort, en dressant le portrait aussi grotesque que glaçant d’un homme littéralement dévoré par son obsession de l’argent. Harpagon n’est pas seulement avare, il est paranoïaque, calculateur, et surtout, incapable d’aimer autrement qu’à travers la possession. Le rire, omniprésent, est nerveux, amer, presque gêné tant le personnage est poussé à l’extrême — et c’est bien là tout le talent de Molière. Sous ses dehors de comédie classique, L’Avare est d’une modernité redoutable. Le style est ciselé, les dialogues percutants, et les situations, quoique parfois tirées par les cheveux, révèlent une mécanique théâtrale parfaitement huilée. La tension monte crescendo, alimentée par les mensonges, les quiproquos, et les jeux d’apparence — autant de ressorts qui rappellent à quel point Molière savait capturer les travers humains de façon universelle et intemporelle. Ce qui m’a particulièrement plu, c’est le contraste entre la légèreté apparente du genre (on rit, on s’amuse des excès de Harpagon) et la noirceur du fond. Car derrière les scènes comiques se dessine une critique acide de la société patriarcale, où les enfants sont marchandés, les femmes dépossédées de tout choix, et l’amour réduit à une transaction. La satire sociale, toujours présente chez Molière, est ici d’une efficacité redoutable. Si je ne mets pas la note maximale, c’est peut-être parce que certaines scènes m’ont paru un peu trop prévisibles, ou que certains personnages secondaires manquent d’épaisseur. Mais cela n’enlève rien à la virtuosité de l’ensemble ni à la finesse avec laquelle Molière dépeint cette forme de folie ordinaire qu’est l’obsession de l’argent. Un classique à lire ou à relire, ne serait-ce que pour mesurer à quel point, plusieurs siècles plus tard, les thématiques soulevées restent (malheureusement) d’actualité.

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Cricri08

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Quand on entend L’Avare, on pense tout de suite à un vieux monsieur avec une perruque qui hurle: « Ma cassette ! » Ça sent la pièce de théâtre imposée au collège, un peu ennuyeuse, avec des mots qu’on comprend à moitié. Mais en vrai, si on prend le temps de vraiment la lire (ou mieux : de la voir jouée, même avec Louis de Funès), c’est une pièce super actuelle. Harpagon, le personnage principal, ce n’est pas juste un radin. C’est un type complètement terrorisé à l’idée de perdre son argent. Il pense qu’à ça. Il cache son or, il surveille tout le monde, il fait même passer son magot avant ses enfants. Il veut les marier à des gens qu’ils n’aiment pas, juste pour que ça ne lui coûte rien. Il contrôle tout. Il n’aime personne. Il n’a même pas l’air heureux. Il est juste… stressé. Tout le temps. Et franchement, on connaît tous un Harpagon, quelqu’un qui a peur de donner, peur de partager, peur de manquer. Harpagon, c’est la peur du manque qui rend méchant. Ce qui est fort, c’est que Molière arrive à nous faire rire avec ça. Mais en même temps, on sent bien que ce n’est pas que drôle. C’est un peu triste aussi. Parce que dans la pièce, personne n’est vraiment heureux. Les jeunes veulent juste vivre leur vie, mais ils doivent mentir et ruser pour échapper à leur père. Tout tourne autour de l’argent, et personne ne se parle vraiment. C’est une comédie, mais ça pique. Alors oui, c’est une vieille pièce. Oui, parfois les mots sont un peu anciens. Mais les émotions, les situations, les problèmes… ils sont toujours là aujourd’hui. Et c’est pour ça que L’Avare, ça reste une pièce à voir, à lire, à redécouvrir. Pas juste pour rigoler, mais pour réfléchir un peu aussi.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Théatre
  • EAN
    9782266295529
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    144
  • Dimensions
    178 x 110 mm

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1,90 € Poche 144 pages