Le Médecin malgré lui : Le livre de Molière

Une pièce plaisante, drôle et typique de l’esprit de Molière, qui réussit une fois encore à mêler comique de situation, critique sociale et personnages hauts en couleur. Cependant, j’ai trouvé le texte un peu trop court pour apprécier pleinement la subtilité de son message et la richesse des thèmes abordés. On reste un peu sur sa faim, même si cela reste une très bonne pièce, efficace et divertissante.

Le Médecin malgré lui est une comédie joyeuse et pétillante, pleine de quiproquos et de situations burlesques. Molière y excelle dans l’art du comique de caractère, avec un Sganarelle aussi malin que maladroit, qui se retrouve malgré lui propulsé médecin. J’ai beaucoup apprécié le rythme rapide et les dialogues vifs qui font éclater les situations absurdes et les jeux de rôle. L’humour y est souvent bon enfant, mais efficace, et la satire sociale toujours présente derrière le rire. Quelques scènes peuvent paraître un peu répétitives, mais cela n’entache pas le plaisir général de cette pièce légère et divertissante.

Molière nous offre ici une farce vive et enjouée, typique de son génie comique. Le Médecin malgré lui repose sur un quiproquo central hilarant : un bûcheron brutal et paresseux, Sganarelle, est contraint de jouer au médecin sous peine de coups. À travers cette situation absurde, Molière se moque des faux savants, des conventions sociales, et des rapports de pouvoir, tout en offrant des scènes cocasses à souhait. Le rythme est soutenu, les dialogues savoureux, et le personnage de Sganarelle, roublard et lâche, est un vrai régal. L’ironie mordante et la critique implicite de la médecine de son époque donnent une profondeur inattendue à cette farce. Toutefois, le comique repose parfois sur des ressorts répétitifs ou un humour daté. C’est une pièce courte, mais efficace, idéale pour découvrir Molière sous son angle le plus léger. Entre critique sociale et pur divertissement, cette comédie reste un plaisir de lecture intemporel.

Début de l'histoire : Sganarelle et Martine sont les personnages principaux. Sganarelle, mari ingrat, ivrogne, mais, pour autant, pas bête, vit de la vente de fagots. Sa femme, Martine, avec laquelle il a eu quatre enfants, déplore que son mari boive sa dot et l'argent du ménage. Mais alors qu'une dispute éclate entre eux sur ce sujet toujours très épineux et que cette dernière prend quelques coups de bâtons, une idée germe en son esprit à la venue de deux personnage inconnus qui arrivent vers elle et ont besoin d'un médecin,. Bien sûr qu'elle connait un médecin, qui ne se veut point en être un, auquel il faut donner quelques coups de bâtons pour qu'il avoue ses capacités en la matière. Bien entendu, vous le trouverez. Il n'est pas loin. Et le portrait qu'elle en tire ressemble en tout point à ce cher Sganarelle. Et voilà une pièce qui débute et laisse le lecteur se demander comment diable va pouvoir se sortir Sganarelle de ce pétrin dans lequel sa femme le met. On se dit aussi que, ma foi, s'est fort bien trouvé et mérité. Avis : Un classique de Molière. Indémodable, même s'il s'agit de vieux français, termes latins par moment, l'ensemble reste très compréhensible et le comique de situation toujours irremplaçable.