Le Bois du rossignol : Le livre de Stella Gibbons

Lorsque Violet, récemment veuve, mais jeune et jolie arrive dans sa belle-famille, ceux ci sont englués dans leur train train quotidien. Jusqu'à ce qu'elle se mette à flirter avec le plus beau partie du coin. La 4e de couv promettait une revisite du conte de Cendrillon à la sauce Jane Austen. Et effectivement, il y avait un peu de ça ! Nous ne sommes pas à la même époque, puisque nous sommes fin années 30, mais l'ambiance petite ville anglaise et envie de mariage y était. Et thé, bals, cancans et romances, éléments obligatoires de ce type de roman sont au rendez-vous. J'ai bien aimé ce roman grâce à ces éléments. Toutefois je trouvais que certains passages étaient ennuyeux et que les personnages n'avaient pas ce truc en plus qui ferait qu'on s'y attache. Dieu que j'ai trouvé Violet niaise ! #x1f644 Bien loin d'une Elisabeth Bennett, d'une Eleanor Dashwood et même de l'héroïne ingénue de Northanger Abbey ! Il y avait bien des moments drôles, car l'auteur savait bien se moquer gentiment de ses personnages et l'humour à l'anglaise était bien présent. Alors que certains passages étaient donc un peu longs, j'ai trouvé la fin un peu trop rapide avec un happy ending un peu gros. Mais bon ça se finit toujours ainsi dans ce genre de roman #x1f602 Bref, pas grand-chose à dire à part que c'était une lecture agréable mais qui méritait un peu plus de relief que ce soit au niveau de l'intrigue ou des personnages.

Romance dans l'Anglettre du début du 20eme siècle avec ses conventions, ses bals et ses préjugés. L'ambiance fait penser à un roman de Jane Austen, mais pour ma part seulement l'ambiance. J'ai trouvé l'écriture plus laborieuse et les 2ers quart du livre longuets où il ne se passe pas grand chose. La fin m'a davantage emballé même si elle est sans surprise.

Sans me rendre compte au début,je l'ai relu une deuxième fois, et c'est en avançant dans l'histoire que les personnagesle semblaient familiers. Il est facile à lire, avec cependant beaucoup de phrases longues, l'auteur est omniscient et on rentre dans la vie de tous les personnages pour mieux s'attacher et les comprendre finalement plus facilement. Il est question de beaucoup de pages où c'est inintéressant et plein de passages sont aussi un peu bâclés, dont la fin. Que j'ai trouvé gnangnan. Je ne pourrais l'ajouter a mes livres favoris, mais c'est une bonne lecture.

" La bucolique campagne anglaise, les bals grandioses, les passions déraisonnables, la cruauté des rapports sociaux..." dit la 4° de couverture. Le tout compose un livre touffu, où quantité de personnages de conditions différentes se croisent au gré des garden-parties, des balades dans les bois, des virées shopping, tous dépeints avec une ironie bienveillante par l'auteur, attentive aux atermoiements des coeurs, quel que soit l'objet de la passion : le beau et jeune chauffeur de la maisonnée, un chien, l'argent....L'écriture est précise, malicieuse, truffée d'expressions un peu désuètes , la traduction est très réussie. Un moment de lecture très agréable. Décidément, la catalogue des éditions Eloïse d'Ormesson est bien intéressant.