Le Cercle : Le livre de Bernard Minier

Harlan Coben…. au placard !!! Nous avons le même chez nous, voire… MIEUX. Chauvinisme oblige direz vous… PAS DU TOUT. 794 pages dont j’ai dû entrecouper la lecture de repas à préparer et autres futilités du genre les courses #128544;#128545;. Page 1 on a déjà l’angoisse « Son esprit n’était qu’un cri. Une plainte. Dans sa tête elle criait de désespoir, elle hurlait sa rage, sa souffrance, sa solitude…« page 50 on est déjà dans l’horreur « Une petite lampe torche qui ne devait pas excéder 2cm de diamètre. Elle avait été enfoncée dans sa gorge. Seule son extrémité émergeait de l’oropharynx et de la luette et elle éclairait le palais, la langue, les gencives et les dents de la morte…« Page 160… allez voir vous même. #129315; Suspens, rebondissements, entrecoupés « d’intermèdes », chapitres au milieu des chapitres, dont on voit bien qu’ils suivent une histoire parallèle, mais laquelle ? Quelques réflexions fort croustillantes sur le foot (j’adore… l’histoire se passe au moment de la coupe du monde en Afrique du Sud #128544;), la politique (le gros dilemme de l’immunité à faire sauter… ou pas… avec qui on s’affiche… ou pas…), les hackers (… de la Gendarmerie SVP…). Bref une lecture qui vous amène fissa à 3 h du matin… #128562; De lui j’avais déjà lu « Une putain d’histoire ». Un dont le Commandant Servaz n’est pas le héros. Il va donc falloir que je lise maintenant son premier « Glacé« , pour lequel il a obtenu 4 prix dont un décerné par la police de Toulouse (prix de l’Embouchure)… et puis d’ailleurs aussi « N’éteins pas la lumière« Ca va devenir de l’addiction… #129322;

#x2b55 Le cercle - Bernard Minier #x2b55 Commandant Servaz Tome 2 Résumé : Une nouvelle enquête pour le commandant Martin Servaz. Pourquoi la mort s'acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest ? Une prof assassinée, un éleveur dévoré par ses propres chiens... et un mail énigmatique, peut-être signé par le plus retors des serial killers. Confronté dans son enquête à un univers terrifiant de perversité, le commandant Servaz va faire l'apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens. Nouvelle enquête et nouveau casse tête pour Servaz surtout qu'il va replonger dans son passé et retrouver son amour de jeunesse. J'ai bien aimé cette nouvelle enquête, les nombreux rebondissements et retournements de situation. Par contre en ayant Glacé fraîchement en tête je ne comprends pas pourquoi Hirtmann s'est autant focalisé sur Servaz, ils se sont peu vu, peu parlé et si ils ont une passion commune pour Malher c'est quand même un peu léger non?

J’ai refermé Le Cercle avec ce mélange rare d’épuisement et de satisfaction qu’on ressent après un excellent roman noir. Bernard Minier signe ici un thriller haletant, intelligent et profondément immersif. Dès les premières pages, j’ai retrouvé avec plaisir Martin Servaz, toujours aussi humain, tourmenté, obstiné. C’est un personnage auquel je me suis beaucoup attaché, justement parce qu’il doute, qu’il fatigue, qu’il est profondément réaliste. L’intrigue est menée de main de maître : complexe sans être confuse, rythmée sans jamais céder à la facilité. L’ambiance – entre les brumes d’Albi, les tensions universitaires et les secrets de famille – m’a enveloppé du début à la fin. C’est sombre, élégant, parfois glaçant, mais toujours captivant. Ce que j’ai surtout apprécié, c’est cette manière qu’a Minier de nous amener à réfléchir tout en nous tenant en haleine. Derrière l’enquête, il y a une vraie profondeur : sur le pouvoir, la manipulation, la transmission des traumatismes. Un polar dense, brillant, à la fois divertissant et intelligent. Un vrai plaisir de lecture.

Deuxième opus des aventures de Servaz. Si j’ai apprécié ma lecture, j’ai tout de même trouvé quelques longueurs dans celui ci, et j’ai du parfois m’accrocher pour continuer. Malgré tout, j’ai passé un bon moment en compagnie de Servaz, et j’étais contente d’en savoir plus sur son passé avec l’évocation de ses études ainsi que sur sa fille Margot. Les interludes m’ont fait froid dans le dos, mais je dois admettre que j’avais rapidement soupçonné / compris de qui était le point de vue, bien avant la révélation finale, ce qui m’a un peu gâché l’effet de surprise.