Le huitième sortilège - tome 2 : Le livre de Terry Pratchett, Marc Simonetti

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Octogénaire, borgne, chauve et édenté, Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps, réussira-t-il à tirer Deuxfleurs et Rincevent des griffes de leurs poursuivants ?

Question capitale, car le tissu même du temps et de l'espace est sur le point de passer dans l'essoreuse. Une étoile rouge menace de percuter le Disque-Monde et la survie de celui-ci est entre les mains du sorcier calamiteux : dans son esprit (très) brumeux se tapit en effet le... huitième sortilège !

La suite de l'épopée la plus démente de la fantasy, avec, dans les seconds rôles, une distribution prestigieuse : le Bagage, l'In-Octavo, Herrena la harpie, Kwartz le troll, Trymon l'enchanteur maléfique et, naturellement, la Mort...

De (auteur) : Terry Pratchett
Traduit par : Patrick Couton
Illustré par : Marc Simonetti

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Fantasy09000

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

"« Vous auriez de très jolis pieds si vous en preniez soin, dit la vierge Bethan. — Ch’est bien aimable à toi, répondit Cohen le Barbare. Mais des pédicures j’en rencontre pas chouvent dans ma profechion. »" J'ai autant apprécié lire ce tome que les autres de Terry PRATCHETT. Le style est parfait. La couverture ainsi que le titre correspondent à l'histoire. Auteur à suivre.

clairesouche

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Deuxième tome des Annales du Disque-Monde, Le huitième sortilège n'est pas, comme son prédécesseur, un tome d'entrée dans cette merveilleuse saga. Le ton est trop différent et va savoir pourquoi, il est difficile à lire (c'est d'ailleurs le retour que m'en ont fait plusieurs amis àqui j'ai conseillé la saga en commençant au tome 4 pour ensuite revenir au 1er). Pourtant c'est un très bon livre et il contient beaucoup de ce qui fait le sel de la série : un anti-héros, un orang-outan, de la magie débile, un orang-outan, des quiproquos, un orang-outan, de l'humour... Est-ce que j'ai mentionné l'orang-outan ?

cascasimir

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

"Le soleil se leva lentement, comme s'il doutait de l'inutilité de l'effort". - JE NE SAIS QU'UNE CHOSE : TOUS LES SORTILEGES DOIVENT ÊTRE PRONOCES ENSEMBLES A LA PROCHAINE VEILLE DES PORCHERS, SINON LE DISQUE SERA DETRUIT. Fit la voix caverneuse de la Mort... La Mort était à un réception, mais... "L'ambiance risque de retomber à MINUIT, car les gens s'imaginent que "JE VAIS RETIRER MON MASQUE !" Le "Maje"Rincevent avait pour sa part si souvent vu défiler la sienne [sa vie] qu'il était capable de s'endormir pendant les passages ennuyeux ." Mais, les sortilèges emprisonnés dans "l'In-Octavo" veulent en sortir... Rincevent (qui a un des sortilèges, caché dans sa tête) et Deux fleurs (un touriste) risquent de mourir, en passant par le bord du Disque-Monde... Il y a , à la rescousse: Cohen le Barbare et un autre héros, "mais le héros en question était une héroïne. Rousse". On se tourne en général vers le dessinateur de couverture pour lui parler longuement de cuir, de cuissardes et de flamberges au vent... "Des mots tels que « formes pleines », « rondeurs » voire « air polisson » se glissent dans la narration, jusqu’à ce que l’auteur n’ait plus qu’à prendre une douche froide et aller s’allonger." Comme sur les couvertures du plus osé des catalogues de lingerie?

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wooter

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Retour jubilant au royaume du Disque-Monde. J’avais laissé avec amusement et envie les deux gredins Rincevent et Deux-fleurs, ce duo savoutreux composé d’un mage raté et d’un touriste naïf. Quelles bricoles vont-ils leur tomber sur le coin de la truffe ? Eh bien un certain nombre. Terry Pratchett poursuit ici la mise en place d’un univers extrêmement riche avec tout le bestiaire fantastique que le lecteur bercé depuis les contes de Grimm et Andersen, puis passé par des œuvres de fantasy modernes connait. C’est riche, vivant, habité. Le début de l’œuvre est un peu poussif avec des descriptions un peu soporifiques qui rendent les paupières bien lourdes, puis finalement le récit est piqué et la narration reprend du tonus, le lecteur aussi donc tout va bien. On retrouve comme toujours des personnages attachants. Ce bon vieux Rincevent, froussard devant l’éternel détenteur d’un grand sortilège qui s’est caché en lui en s’échappant de l’Inoctavo, grimoire légendaire contenant les 8 précieux sortilèges. Deux-fleurs le touriste un peu niais mais terriblement attachant et surtout un de mes personnages préférés : Le Coffre. Cette alléchante malle de voyage en Poirier-Savant, bois précieux et magique, qui grâce à ses milles-pattes suit partout son propriétaire. Et qui protège à grands coups de crocs son précieux contenu. Gaffe aux doigts. On y retrouve d’autres personnages evidemment et d’autres ambiances. De Cohen le barbare à la retraite qui ne se bat plus que contre…ses rhumatismes. « — Vous auriez de très jolis pieds si vous en preniez soin. — J’arrive plus à me courber comme avant, dit Cohen, l’air penaud. Et des pédicures, j’en rencontre pas chouvent dans ma profechion. Marrant, cha. J’ai croijé je ne chais combien de prêtres-cherpents, de dieux fous, de cheigneurs de guerre, mais jamais de pédicures. Je chuppoje que cha ferait mauvais jeffet : « Cohen aux mains des pédicures »… — Ou « Cohen et les chiropracteurs de la mort » », suggéra Bethan. Cohen gloussa. « Ou « Cohen contre les dentistes maudits » », lâcha Deuxfleurs entre deux rires. La bouche de Cohen se referma dans un claquement. « Et tu trouves cha drôle ? demanda-t-il d’une voix dure. — Oh… euh… ben… fit Deuxfleurs. C’est vos dents, vous voyez… — Qu’est-che qu’elles jont, mes dents ? » le coupa Cohen. Deuxfleurs déglutit. « J’ai cru remarquer qu’elles, euh… n’occupent pas la même position géographique que votre bouche. » Cohen le foudroya du regard. Puis il s’affaissa et parut tout petit et très vieux. « Ch’est vrai, bien chûr, murmura-t-il. Je t’en veux pas. Ch’est dur d’être un héros chans dents. Tu peux perdre n’importe quoi d’autre, ch’est pas grave, même chi t’as qu’un œil tu t’en chors, mais chuffit que t’egjibes une bouche pleine de genchives pour que plus perchonne te rechpecte. » Outre ce personnage, nous croiserons entre autres des arbres qui causent, des Trolls donts les femmes ont des noms de pierre précieuses, et un coin de la forêt ou tous les animaux ont les dents pourries par les caries à force de grignoter la maison en pin d’épice d’une sorcière qui vivaient là. J’y ai eu la confirmation que la plume est plus forte que l’épée : « Ainsi Quimby périt-il sous les coups d'un poète mécontent au cours d'une expérience menée dans l'enceinte du palais pour prouver la justesse controversée du proverbe : "La plume est plus forte que l'épée", lequel proverbe on rectifia en sa mémoire par l'ajout de la phrase : "Seulement si l'épée est très courte et la plume très pointue". » Un tome très distrayant mais encore un peu trop foutraque, on sent que le jeune Terry Pratchett déborde d’idées mais comme la magie en son bas monde, tout ça a bien du mal à être canalisé et cela peut etre fort déroutant. Je ne recommande donc pas non plus ce tome à tout néophyte pour s’attaquer à la série, de peur de l’en voir échaudé ; même si j’y ai passé de très bons moments.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Fantastique & Fantasy
  • EAN
    9782266211826
  • Collection ou Série
    S.F. Fantasy - Fantasy
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    256
  • Dimensions
    179 x 110 mm

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8,10 € Poche 256 pages