Le Joueur d'échecs : Le livre de Stefan Zweig
À bord d'un paquebot en route pour l'Argentine, deux hommes s'affrontent aux échecs. Le premier, Mirko Czentovic, est le champion mondial de ce jeu. Le second, M. B., n'a pas touché à un échiquier depuis vingt ans, par ordre du médecin. Car la dernière fois qu'il a joué, un contexte particulièrement douloureux l'a rendu schizophrène. Ces deux personnages singuliers et mystérieux attisent la curiosité du narrateur, passionné de psychologie. Dès lors, il se met en tête de les faire parler, et nous livre deux troublants récits enchâssés. Une traduction inédite en poche de ce classique de la littérature sans cesse réédité depuis sa parution posthume en 1943.
De (auteur) : Stefan Zweig
Traduit par : Françoise Wuilmart
Expérience de lecture
Avis Babelio
simonkiryy
• Il y a 4 semaines
Nous suivons avec entrain et avec un certain empressement Monsieur B durant tout le livre. J’ai été tenu en haleine et à ma manière, je n’ai pas su me détacher de cette lecture haletante. C’est écrit avec une finesse remarquable et à la fois une brutalité qui retourne l’esprit. Je le conseille vivement !
selvaeric
• Il y a 1 mois
Ce qui frappe surtout dans ce texte, c’est la capacité de l’auteur à rendre accessible un univers aussi technique que celui des échecs, tout en y insufflant une tension dramatique croissante. Son écriture fluide, dénuée d’artifices inutiles, permet une immersion immédiate. On lit Le Joueur d’échecs d’une traite, happé par cette langue à la fois sobre et pénétrante, où chaque mot semble pesé, chaque phrase ciselée.
aurreagueant
• Il y a 1 mois
J'ai lu ce livre des années auparavant, et en l'ayant relu durant cette soirée je me demande comment cette lecture ne m'a pas plus donné l'envie de jouer aux échecs ? Il en a fait une description si fine et poétique lors des premières pages. Le fait qu'aujourd'hui j'y joue quotidiennement apporte un nouveau sens à ma lecture. Ce ne sont pas les échecs en soi qui sont destructeurs dans ce livre, mais plutôt cette torture du vide qui pousse le protagoniste dans une douce folie. On voit néanmoins les ravages que peuvent être les échecs. Chaque victoire étant une domination intellectuelle contre son adversaire, entraînant alors la revanche, résultat d'une lutte d'ego constante. Bobby Fischer le disait d'ailleurs "I like the moment when I break a man's ego." Je comprends sa folie, il m'est arrivé d'échapper le temps à travers des parties, et de n'avoir que ça dans la tête avant de dormir. Je l'avais longtemps considéré comme mon livre préféré, et c'est toujours le cas. Tout est bien amené, l'histoire intrigue, dénonce son époque, la fin est bouleversante, on a de la compassion face à la folie qu'il subit. Sans oublier la plume de Zweig, à laquelle je suis sensible. Les sentiments et les ressentiments sont conduits très justement, comme dans ses nombreux écrits. On vit la double aliénation du protagoniste, en tant que prisonnier d'une pièce vide et de quatres murs blancs sous le régime Hitlérien, mais aussi de la prison qu'il s'est forgé dans son esprit, pour survivre à l'ennui, grand ennemi de l'Homme.
bebertgaillard
• Il y a 1 mois
« Le joueur d’échec » de Stefan Zweig est une nouvelle d’une centaine de pages. Ce format permet une lecture rapide de cet ouvrage paru en 1943 à titre posthume. Le scénario évoque la fuite de l’écrivain au destin tragique, contraint de quitter son pays natal pour échapper au régime nazi. La fuite, c’est aussi ce jeu qui est un échappatoire parfois, comme un livre. Le style est semblable à une œuvre classique avec l’utilisation du passé simple, de l’imparfait, un vocabulaire riche et varié. L’écriture est d’époque comme un roman de Pagnol. L’histoire est la rencontre fortuite de deux surdoués de ce jeu pour lequel j’ai tant d’admiration. Elle oppose le champion à l’inconnu. J’ai apprécié le parti pris de l’auteur qui s’intéresse davantage aux joueurs en tant qu’humains plutôt que de mettre en scène la partie d’échec, le vainqueur et le vaincu. La dimension psychologique de ces joueurs aux parcours atypiques n’intéressera pas que les amateurs du jeu. Parfois, un échiquier réunit deux destins plutôt que deux joueurs. Et ce sont deux vainqueurs, l’un à l’issue de la partie et un autre bien avant que celle-ci ait commencé.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782221221402
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- Collection ou Série
- Pavillons Poche
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
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