Le meurtre du Commandeur Livre 2 La métaphore se déplace : Le livre de Haruki Murakami

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Belfond

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Alors que jusque-là je marchais normalement sur ce que je pensais être mon propre chemin, voilà que soudain celui-ci a disparu sous mes pas, et c'est comme si j'avançais simplement dans un espace vide sans connaître de direction, sans plus aucune sensation.

Une jeune fille a disparu.
Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l'intrigue et qui pourrait être liée à Menshiki.
Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre d'hôpital, apparaît le Commandeur.
Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée. Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé.
Le narrateur lui plante un couteau dans le cœur.
Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit, qui l'invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d'un périple qui va conduire le narrateur au-devant des forces du mal...
Deuxième livre d'une œuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.

De (auteur) : Haruki Murakami
Traduit par : Hélène Morita, Tomoko Oono

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Quelques années après la parution de son magistral 1Q84 (Belfond), l'impatience commençait à nous gagner. Voilà donc notre attente bien récompensée par l'arrivée du nouveau roman du grand Haruki Murakami. Deux volumes, 1 000 pages, il n'en fallait pas moins pour satisfaire notre appétit de mystère. (...) Comme souvent chez l'auteur, l'histoire est envoûtante, le cadre est inquiétant et les frontières entre réel et imaginaire s'effacent sans pour autant que cela nous paraisse étrange. "|Eva Halgand
Librairie Le Bonheur - 92 120 - 92 120 Montrouge
" Découvrir un nouveau roman de Murakami c'est toujours pour moi comme renouer avec un vieil ami.
1er effet : le temps se dilate, je me mets au diapason du rythme propre à son oeuvre.
2e effet : je donnerais tout pour échanger ne serait-ce que quelques minutes de ma vie avec celle du personnage principal qui, bien qu'à un tournant difficile de son existence vit son quotidien avec une sérénité qu'on envie forcément.
3e effet : je guette les thèmes chers au coeur du grand écrivain et me perds toujours plus loin dans les méandres de son imagination.
La musique, l'amour, la création artistique, le fil tendu entre réalisme et surnaturel, les ténèbres souterraines, les mystères liés au passé, des phrases qui s'ancrent profondément en nous. Pour moi un des grands romans de Murakami qui vient rejoindre sur mon podium personnel "La Fin des temps" et "Chroniques de l'oiseau à ressort".
Un conseil amis lecteurs : prévoyez d'avoir le 2e tome sous la main quand vous approcherez de la fin du 1er !
Je termine avec un grand merci à Hélène Morita pour les dizaines d'heures du magnifique travail qui nous permet aujourd'hui d'avoir accès en français à ce diptyque. "|Aurélie Barlet
Librairie La Pléiade - 06800 - 06800 Cagnes-sur-Mer
" Murakami nous offre une nouvelle fois une oeuvre éblouissante, à l'orée du fantastique, sur la frontière entre le réel et l'irréel. Une lumière qui brille dans la littérature. "|Claudie Lambotin
Fnac Ternes - 75017 - 75017 Paris
" J'ai découvert Haruki Murakami avec " Kafka sur le Rivage " et depuis je guette avec impatience chaque nouveau roman de cet auteur. Les deux tomes du " Meurtre du Commandeur ", n'ont pas déçu mes attentes.
A travers l'histoire d'un peintre de portait sur commande qui se sépare de sa femme et qui après une errance à travers le Japon, trouve refuge dans la maison isolée et inhabitée d'un célèbre peintre de nihonga, Murakami explore les divers mécanismes de la création artistique.
Comme dans " 1q84 ", le roman aborde l'univers fantastique et le monde souterrain de notre imaginaire. Lorsque le héro décide d'abandonner le portait de commande et de se consacrer à ses propres réalisations, Menshiki, un mystérieux voisin vient sonner à sa porte, puis une " idée " se matérialise sous la forme d'un petit personnage issu d'un tableau nihonga caché dans le grenier...
Bref ! Un roman difficile à résumer, mais quel régal ! "|Fabienne
Librairie Baba Yaga - 83110 - 83110 Sanary/mer

Avis Babelio

ManouB

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Nous retrouvons le narrateur, dont nous ne saurons jamais le nom. Il est portraitiste. Il a finalement accepté de faire le portrait de Marié, la fille présumé de son voisin, Menshiki, et la jeune fille vient chez lui tous les dimanches matins, accompagnée de Shôko, sa jeune tante qui lit tranquillement dans le salon pendant que tous deux travaillent dans l'atelier. Ils parlent de tout et de rien mais surtout de leurs lectures, car Marié est une jeune fille étrange mais intéressante, qui n'a pas d'amis de son âge et porte un regard acéré sur les adultes qui l'entourent en particulier sur son père toujours absent de la maison. Menshiki décide de venir par hasard un dimanche pour faire leur connaissance et les invite à venir la semaine suivante chez lui pour découvrir son propre portrait affiché maintenant dans son bureau. Lui et la jeune Shôko s'attirent. Marié s'en rend compte et se méfie. Menshiki a fait des recherches, tout comme le narrateur, pour en apprendre davantage sur la vie de Tomohiko Amada, celui qui a peint le tableau intitulé, je le rappelle "le meurtre du commandeur". Il apprend que Tsuguhiko, son jeune frère s'est suicidé, après avoir été forcé par les nazis à participer à des massacres pendant la Seconde Guerre mondiale. Il semble que le peintre ait été mêlé, alors qu'il vivait en Autriche, à une tentative d'assassinat d'un dignitaire nazi, à la suite de quoi sa jeune fiancée a été torturée et fusillée ce qui explique peut-être son retour précipité au Japon, son mutisme, et son changement radical de style de peinture. "Le meurtre du commandeur" serait-il une métaphore de ces horribles événements ? Un vendredi soir, la petite Marié disparait subitement à la sortie de l'école. Personne ne sait où elle ! Le commandeur qui apparait de temps en temps dans la vie (ou l'imagination ?) du narrateur, lui conseille d'accepter la proposition qui va lui être faite, s'il veut retrouver la jeune fille et la sauver. Aussi, quand Masahiko Amada, son ami d'enfance lui propose d'aller avec lui rendre visite à son père, Tomohiko Amada, le narrateur n'est pas surpris de sa demande et accepte. N'a-t-il pas toujours eu envie de faire sa connaissance depuis qu'il loge dans sa maison ? Mais là, dans la chambre du vieil homme, les événements se précipitent. Le narrateur se retrouve dans une situation très étrange, face au commandeur qui lui demande tout d'abord de le tuer (donc de recréer dans la réalité la scène du tableau) puis, de suivre un étrange personnage apparu par une trappe (comme dans le tableau). Le narrateur va suivre ses conseils. Voilà qu'il se retrouve dans un souterrain lui qui a toujours eu peur du noir et des espaces étroits, obligé de traverser une rivière, guidé par une étrange jeune femme qui lui dit l'attendre depuis longtemps. Il devra passer courageusement les différentes épreuves, traverser la rivière avec l'homme sans visage, boire cette eau sans saveur ni odeur, suivre son instinct et vaincre ses angoisses afin de traverser la forêt, retrouver sa soeur... Il se retrouve finalement dans la fosse près de sa maison, sans aucun moyen d'attirer l'attention autre qu'en agitant la clochette. C'est Wataru Menshiki, qui inquiet de ne pas le trouver chez lui, viendra le délivrer. Le narrateur découvre alors que Marié, pendant ce temps, est rentrée saine et sauve chez elle. Où était-elle et qu'a -elle vécu pendant ces trois longs jours ? Que se passera-t-il pour le narrateur après ce "voyage initiatique" dans les profondeurs de l'enfer ? Ce roman en partie fantastique, et donc auréolé de mystère, regroupe plusieurs thèmes. Tout d'abord l'amitié, l'amour, la paternité, le couple. L'auteur nous offre de nombreuses digressions et réflexions philosophiques sur la vie et les relations humaines. Puis il nous livre son regard sur la création artistique, et nous propose des réflexions très justes sur l'art, la peinture en tant que moyen d'exprimer ce qui n'est pas exprimable, mais aussi l'histoire de la peinture replacée dans le contexte historique du Japon donc entre tradition et modernité. Tout cela sur fond de croyances japonaises : talisman porte-bonheur (le petit pingouin perdu par Marié qui sera retrouvé dans la fosse puis donné par le narrateur à l'homme sans visage pour pouvoir franchir la rivière), croyance dans la présence des esprits des disparus et interprétation des rêves parfois prémonitoires. Il aborde aussi l'histoire de la Seconde Guerre mondiale à travers la vie et la jeunesse du peintre et de son jeune frère. Dans ce second tome on est vraiment dans du roman fantastique ce qui m'a un peu déstabilisée car j'ai un peu moins accroché qu'avec le premier, mon esprit rationnel prenant par moment le pas sur le plaisir de la lecture. Mais heureusement, grâce au talent de l'auteur, le fantastique intervient dans la vie des personnages de manière totalement naturelle ce qui explique que nous n'en soyons pas vraiment surpris. Le lecteur suit le narrateur de près et vit avec lui les événements marquants, en particulier dans le souterrain, un passage qui fait appel à nos peurs enfouies parfois depuis notre enfance dans lequel même le lecteur perd la notion du temps et a l'impression de rêver. Une suite intéressante même si j'ai moins adhéré à ma lecture, je ne la regrette pas. La fin est ouverte, si on sait ce qu'il advient ensuite du narrateur, le mystère reste entier autour du personnage de Wataru Menshiki et de nombreuses questions restent donc sans réponse.

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ludivineB35

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Fidèle à lui-même et à son étonnant univers.  L’histoire : on repart ici aussitôt sur la fin du livre 1 en suivant notre narrateur et ses étranges compagnons dont la jeune Marié, qui disparait sans crier gare. Le narrateur disparaît à son tour en basculant dans un monde obscur dont l’auteur a le secret. Mais le commandeur veille au grain.   Mon avis : ce n’est pas un secret, j’adore cet auteur, j’ai adoré ce deuxième livre bien que lui reconnaissant des longueurs sur la fin à l’inverse du livre 1. Haruki Murakami reste toujours avec ses points phare : le sexe, un puits/fosse, une disparition inexplicable.. et un univers complètement surréaliste. L’écriture est magnifique et malgré les quelques longueurs, l’on plonge dans un autre monde et cela peut faire beaucoup de bien.

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youthly

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Là où le premier volume m'avait un peu laissé hésitant, le second m'a complètement emporté dès le début. Est-ce que la lenteur hypnotisante du premier était nécessaire pour rendre le mystique du second d'autant plus efficace ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il que cette suite et fin de l'histoire est exceptionnelle en tout point. Parfaitement rythmée, doucement imagée et parfaitement singulière. C'est du très grand Murakami, conceptuel et pourtant très simple au fond, un équilibre fascinant qu'il maîtrise à la perfection. Cette lecture est un régal.

Cath_perrin

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 6 mois

J’avoue être restée perplexe devant cette œuvre d’Haruki Murakami. Beaucoup de questions restent sans réponses (je n’aime pas trop, et il y en a vraiment beaucoup, beaucoup). J’ai pourtant bien retrouvé la lenteur japonaise dans les descriptions minutieuses. Le Commandeur est toujours là, avec ses soixante centimètres, son épée miniature et sa curieuse façon de parler. «#8201;L’ami#8201;» du narrateur que le Commandeur appelle «#8201;le jeune Menshiki#8201;» garde son mystère. Mais, mais, je n’ai rien compris à la nécessité de l’épreuve subie par le narrateur à la fin du livre. C’est symbolique, je n’en doute pas une seconde, mais symbolique de quoi (de quoi dans le contexte du roman, sinon, j’ai quelques idées)#8201;? Bref, à vous de voir, j’aurais tendance à vous le recommander, sauf si 1Q84 ou Kafka sur le rivage vous ont profondément ennuyés (j’ai adoré). En tout cas, je vous déconseille de commencer par celui-là.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782714478399
  • Collection ou Série
    Littérature étrangère
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    1
  • Dimensions
    226 x 143 mm

L'auteur

Haruki Murakami

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