Les Armes de la lumière : Le livre de Ken Follett

Armor of Light nous emmène au XIXe siècle à Kingsbridge, pour vivre le siècle Européen par excellence. Fidèle à son habitude, Follett fait cohabiter des personnages archétypaux pour nous faire vivre une fresque d’événements, de l’irruption de la machine à vapeur dans les ateliers textiles en Angleterre aux guerres Napoléoniennes en passant par la constitution des premiers syndicats. Loin des prouesses littéraires de ses premières sagas, son roman est également moins vivant, plus froid, et en général trop didactique. On passe un bon moment, mais sans plus.

Une belle fresque historique de la fin du XVIIIe siècle dans une Angleterre conservatrice où la répression règne en maître par peur de la contagion révolutionnaire française. Face au développement des premières industries textiles d’une part et aux projets d’expansion territoriales sans limites d’un Napoléon Bonaparte avide de conquête d’autre part; la force et l’oppression sont ces seule réponses. C’est toujours le même plaisir de lire Ken Follett qui sait avec brio mêler grande et petites histoires pour aboutir à un tableau cohérent d’une époque passée. Mésaventures, rebondissements, amours, guerres et jalousies nous amènent à découvrir des personnages attachants, détestables ou un peu des deux. Une fresque qui sonne juste et donne un réel plaisir de lecture.

Fin du xviiie siècle. L’Angleterre est dirigée par un gouvernement répressif. De l’autre côté de la Manche, Napoléon Bonaparte accroît inexorablement son pouvoir. Alors que la guerre est aux portes de l’Europe, la vie des habitants de Kingsbridge est sur le point de basculer. Sal, fileuse téméraire, est témoin d’un accident tragique qui va bouleverser son existence. Amos, drapier, qui a hérité prématurément du négoce de son père, doit affronter le terrible Hornbeam pour rembourser ses dettes. Il est aidé de Spade, tisserand novateur, et encouragé par Elsie, qui se bat pour financer une école destinée aux enfants pauvres. Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire, guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour la liberté... Ce roman est le cinquième tome de la « saga Kingsbridge » entamée par l'écrivain Ken Follett en 1989 avec "Les Piliers de la terre." Ce volet est excellent, la documentation est approfondie et le récit admirable. Le déroulement de la guerre, à laquelle prennent part la plupart de nos héros, est parfois un peu long, la stratégie, les mouvements de troupes et le combat ne faisant pas partie des sujets que je préfère. Concernant la pratique religieuse, on en a terminé depuis longtemps avec les querelles entre protestants et catholiques, place à la scission entre méthodistes et anglicans... J'avoue avoir dévoré le dernier volet de l'histoire de Kingsbridge. Ken Follet mêle avec toujours autant de bonheur romance, Histoire et intrigue, un roman qui se déroule à la fin du XVIII#7497; siècle et suit des personnages confrontés aux bouleversements de la révolution industrielle, aux tensions sociales et à la guerre contre Napoléon, explorant courage, résilience et progrès dans une époque de transformation. Il est difficile de trouver meilleur roman pour comprendre sans effort ce qu’a été la révolution industrielle, et de quelle façon elle a complètement bouleversé l’existence des ouvriers britanniques dès la fin du XVIIIe siècle. Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire, guerre sanglante et révolution industrielle, l'auteur dépeint avec une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un avenir libre de toute oppression. D'un souffle épique, Ken Follett nous offre une remarquable fresque sociale sur fond de révolution industrielle et de guerres napoléoniennes. Superbe.

La saga de Kingsbridge se clôture avec ce volet avec un gouvernement Anglais très répressif. Nous sommes fin XVIII éme. Une fileuse, Sal, un drapier, Amos et un tisserand Slade essaye d'instaurer un syndicat pour aider les ouvriers et lutter pour la liberté, tandis que la guerre fait rage en Europe et va bien sur engager l'Angleterre contre Napoléon. Dans ce volet, il est question bien sur de la révolution industrielle avec l'apparition de machines pour remplacer l'homme. Le thème est un peu abordé, mais le grand thème est surtout politique.Un peu trop pour moi. Je l'ai moins apprécié que les 3 autres, mais cela reste néanmoins du bon Ken Folett. Les intrigues sont bien présentes, et nul doute que si l'on aime les descriptions de batailles on ne peut qu'apprécier.