N'éteins pas la lumière : Le livre de Bernard Minier

Christine Steinmeyer est animatrice radio, elle mène une belle vie jusqu'au jour où elle reçoit une étrange lettre. La veille de Noël une femme lui annonce son suicide. Qui ? Pourquoi ? Une mauvaise blague ? Mais le lendemain une personne l'accuse de ne pas avoir réagi... A partir de ce moment, sa vie va basculer dans l'horreur ! Ca fesait un moment que je n'avais pas retrouvé Martin Servaz ! Quel livre ! Machiavélique. J'ai adoré du début à la fin, quelle imagination extraordinaire. Trahisons, secrets, mensonges, machinations sont au cœur de ce roman. 700 pages que je n'ai pas vu défilés. Un pur bonheur. Des rebondissements, des surprises, bref j'ai passé un excellent moment !

#9824; « Commandant Martin Servaz, tome 3 : N'éteins pas la lumière » - Bernard Minier #9824; Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d'une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l'accuse de n'avoir pas réagi, il n'est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces puis les incidents se multiplient. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s'effondre. Dans les ténèbres qui s'emparent de sa vie, la seule lueur d'espoir pourrait bien venir d'un certain Martin Servaz. Ravie de retrouver Servaz dans ce troisième tome, j'ai légèrement déchanté face à sa présence toute relative. Cloîtré dans un home pour policiers dépressifs, il offre constamment la parole à Christine, personnage très attachant mais à la paranoïa contagieuse. Et même si j'ai apprécié ce changement de focus, j'ai trouvé que les deux parties de l'histoire se rencontraient trop tardivement. De plus, les réactions de l'entourage de Christine m'ont paru artificielles et assez exagérées... J'ai également trouvé ce roman un peu lourd car composé de très longs chapitres ; cependant, passé la première moitié, je me suis totalement immergée dans le récit pour ne plus le lâcher. J'ai d'ailleurs adoré sa structure complexe élaborée autour de l'opéra, composante primordiale de l'univers de Servaz. Pour terminer, j'ai été subjuguée par les ultimes retournements de situation et par le dénouement positif, rempli d'un espoir inébranlable.

Tout commence par une lettre reçue dans la boîte aux lettres de Christine Steinmeyer un soir de Noël, une lettre annonçant un acte irrémédiable, un suicide. Gérald, son compagnon, et elle tentent de trouver le destinataire, peut-être était-ce une erreur, quelqu’un aurait mis cette lettre dans la mauvaise boîte ? Des appels en direct de la radio où travaille Christine d’une voix d’homme surgissent … « ça ne te gêne pas d’avoir laissé quelqu’un mourir ? ». Servaz, un policier en arrêt maladie, reçoit une clé d’un grand hôtel … qui correspond à une histoire datant d’il y a un an qui a fait grand bruit dans les médias. Christine, elle, reçoit des visites impromptues lors de ses absences à son domicile ainsi que plusieurs scènes inappropriées la mettant en cause et lui chippant son identité. On pourrait la croire folle à lier. Comment se dédouaner de cette situation, qui pourrait l’aider, à qui faire confiance ? Malgré une certaine lenteur dans les premières pages, j’ai beaucoup aimé cet ouvrage, l’écrivain sait construire une histoire où le lecteur est vite pris au jeu à travers un suspense haletant, le plot twist est assez remarquable, on ne s’y attend pas. La dichotomie de l’histoire se rejoignant pour n’en faire qu’une, violence psychologique et physique sur fond d’opéra dramatique … je recommande ce thriller. #x1fa78

Première fois pour moi que je lisais cet auteur. J'ai adoré l'intrigue. On pense savoir où l'auteur veut nous emmener et finalement non, le tueur n'est pas celui que l'on croit.... On pense savoir qui sera tué mais non ... Si vous aimez les rebondissements je vous le recommande à 100%.