Notre-Dame de Paris : Le livre de Victor Hugo

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En 1831, Victor Hugo réinvente le Moyen Âge et élève un monument littéraire aussi durable que l'œuvre de pierre qui l'a inspiré. Sous la silhouette noire et colossale de la cathédrale fourmille le Paris en haillons des truands de la Cour des Miracles. Image de grâce et de pureté surgie de ce cauchemar, la bohémienne Esméralda danse pour le capitaine Phoebus et ensorcelle le tendre et difforme Quasimodo, sonneur de cloches de son état. Pour elle, consumé d'amour, l'archidiacre magicien Claude Frollo court à la damnation.

De cette épopée hallucinée, ces monstres et ces figures s'échappent pour franchir les siècles, archétypes de notre mythologie nationale, de notre art et de notre Histoire.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

De (auteur) : Victor Hugo

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Expérience de lecture

Avis Babelio

marion-baptiste

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Notre Dame de Paris se présente d'abord comme un "classique" de la littérature : un livre célèbre, dense, et presque aussi sacré que la cathédrale. Il faut de l'énergie et de la concentration pour lire Notre Dame de Paris, qui est riche en références culturelles, historiques ou encore latines. Le Victor Hugo de 1830 situe son intrigue en 1482, en soulignant la grandeur historique des monuments. Il peut se lire comme un hommage de la littérature à l'architecture. Le célèbre chapitre "Ceci tuera cela" met d'ailleurs en exergue le passage de l'ère de l'architecture, au cours de laquelle le patrimoine se conserve dans la pierre ; à l'ère de l'imprimerie où il se conserve sur le papier. Mais l'élément le plus marquant du roman demeure ses personnages mythiques : Esmeralda, Quasimodo, Claude Frollo, ou encore Pierre Gringoire. Ce sont des héros romantiques : bohémienne splendide, philosophe déchu, sonneur de cloche difforme. Ce sont aussi des personnages qui vivent les différentes déclinaisons du désir : la passion-damnation de Claude Frollo, l'amour humble de Quasimodo, l'amour passager de Phoebus de Chateaupers... En conclusion, un roman "classique" sur tous les plans : style, personnages, histoire et postérité. Je regrette simplement que Victor Hugo n'ait pas laissé plus de place à la cathédrale Notre Dame de Paris elle-même, témoin trop silencieux de tous les évènements.

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MarieDeBordeaux

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Après avoir lu « Les Misérables » il y a quelques mois, j’ai souhaité découvrir cet autre monument littéraire et romanesque de Victor Hugo, sur la magnifique cathédrale de Notre-Dame. Hugo rédige une ode à cette église et, plus largement, aux chefs d’œuvre architecturaux. Le lieu, et le Paris du XVe siècle, sont le théâtre tragique de vies brisées par la fatalité. La psychologie des personnages et l’intrigue sont superbement travaillées. Magnifique !

nathmichau

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

J’ai redécouvert Notre-Dame de Paris de Victor Hugo en Audio et cela a été une très belle expérience. Après l’incendie de la cathédrale, je m’étais promise de me replonger dans ce pavé qui m’avait beaucoup plus. J’ai retrouvé Frollo, Esmeralda et Quasimodo, ce trio infernal qui habite Notre-Dame dans l’atmosphère si particulière du Moyen-Age (nous sommes en 1482). Le monstre, la belle et le mal s’affrontent, se détestent et s’aiment. La passion fera des ravages aidée par quelques autres personnages secondaires. Notre-Dame est un personnage à part entière de ce roman, elle est merveilleusement bien mise en avant. Victor Hugo en profite pour expliquer à quelle point elle est décatie au moment où il écrit son roman (il est publié en 1831) et on sent que cela le révolte. Les travaux de rénovation de Viollet le Duc ne commenceront qu’en 1843. Quasimodo fait partie des lieux, on pourrait le comparer à une gargouille. Le contexte historique est bien raconté, la cour des miracles, le rôle des prêtres, la torture pour un oui ou un non. Les personnages sont des exclus (Esmeralda, bohémienne si facile à duper et Quasimodo avec son physique repoussant alors qu’il est si gentil) ou des fous (l’archidiacre Frollo est un psychopathe absolu qui m’a fait penser à Voldemort – ne me demandez pas pourquoi). Gringoire et Phoebus sont également des personnages secondaires qui sortent de l’ordinaire. Un roman historique (on sent que Victor Hugo a passé du temps à se documenter), romantique et si cruel. Une œuvre magistrale. A lire ou écouter absolument.

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kajsamakarainen

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Victor Hugo se situait quelque part entre un classiciste et un romantique. L’histoire centrale ressemble à un conte de fées sinistre. Il utilise en même temps un style verbeux et intellectuel avec des citations et des références à la littérature de l'Antiquité classique et à ses propres prédécesseurs français. En 1482, l'imprimerie avait déjà été inventée. L'humanisme et l'absolutisme princier annoncent une ère nouvelle, mais ce roman historique reste dominé par les séquelles du Moyen Âge. Une grande attention est portée à l’histoire et à l’architecture de Paris. Le Palais de Justice et la célèbre cathédrale de l'Île de la Cité en sont les joyaux, mais on y découvre aussi des ruelles sombres et des exécutions publiques. Toutes les couches de la société sont représentées, des dignitaires religieux et laïcs aux gitans, criminels et mendiants. Pierre Gringoire introduit le lecteur à l'histoire. Son mystère est un exemple de syncrétisme, puisque Notre-Dame partage la scène avec Jupiter et quatre figures allégoriques. Quasimodo est grotesque : laid de manière théâtrale. Il est comparé à un cyclope, car son deuxième œil est recouvert d'une verrue. La beauté d'Esmeralda contraste avec cela, [masquer]mais elle est accusée de sorcellerie et de diablerie[/masquer]. Phoebus est un surnom du dieu solaire Apollon ; Frollo est associé à l’obscurité et à l’ombre. L'archidiacre étudie l'alchimie. Hugo avait un vocabulaire riche et utilisait beaucoup d’images. Sa description d’une araignée et d’une mouche symbolise la relation entre le bourreau et le condamné. Anankè était la déesse grecque du destin. Une stryge est une créature mythique ; moitié femme et moitié hibou. Un brodequin était un instrument de torture utilisé pour écraser les jambes de quelqu'un. C'est une tâche difficile, mais sans aucun doute l'un des points forts de la littérature française.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782266293426
  • Collection ou Série
    Littérature - Classiques
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    800
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Victor Hugo

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