Thérèse Raquin : Le livre de Émile Zola

C’était un 5/5 jusqu’au dernier quart du livre où c’était un peu longuet, dans l’explication naturaliste des tourments qui ont été amenés par le meurtre de Camille, chez le couple de meurtriers, Laurent et Thérèse. Dommage, mais très bonne lecture tout de même !

La lecture lui ouvrit des horizons romanesques qu'elle ignorait encore; elle n'avait aimé qu'avec son sang et ses nerfs, elle se mit à aimer avec sa tête. Thérèse Raquin est une conception selon moi dramatique du libertinage. La pensée que deux amants pourraient vivre une vie de paix cependant coincé dans l’amertume de leur faute qui les feras perdre la face. J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre, la première moitié du livre est passionnante, tout nous force à croire que le plan mis en place va fonctionner et qu’une fin heureuse peut être évoqué ! La seconde moitié du livre a été lourde, des émotions similaires circulaient entre elle nous ralentissant dans notre lecture. Le personnage de Thérèse, est amené à nous faire réfléchir sur notre position dans le concept de l’amour. Une fille qui durant toute sa vie lutte contre ses passions intérieurs, forcé d’épouser celui qu’elle n’aime pas et qui un jour décide de se laisser aller dans les désirs charnels du libertinage. La passion de cette amour si grand et à la fois si dangereux les poussent à commettre l’irréparable et une fois le point de non retour acter. Une détérioration majeur qui fait changer la donne et nous fait penser : L’interdit passionnel n’étais t il pas une meilleure idée plutôt que la vie d’un pseudo amour éternel ? La réponse dans le livre, qui nous éclairent sur le concept de « culpabilité, désespoir » peut être même la folie sous tous les angles !

Grâce aux descriptions détaillées de Zola et aux noms de rues fournis, vous pouvez retrouver les lieux sur une carte de Paris ou les visiter en touriste littéraire. Thérèse vit avec son mari et sa belle-mère (qui est aussi sa tante) dans une boutique de laine dans une ruelle au sud du Pont Neuf. Il ne s’agit pas de pauvres, mais de citoyens ordinaires menant une existence sans intérêt. Leurs amis sont un fonctionnaire qui obtient une promotion après vingt ans de travail routinier, et un policier à la retraite. Leur moment fort de la semaine est une partie de dominos le jeudi soir. Laurent, un collègue de Camille, a une vague ambition de devenir peintre, mais il passe plus de temps à travailler avec des modèles qu'à perfectionner sa technique. Thérèse est timide et soumise. Elle semble n'avoir aucune volonté propre, mais rêve secrètement d'échapper à son environnement. Beaucoup d'attention est accordée à la motivation psychologique des deux personnages principaux. [masquer]Cela permet de sympathiser avec Thérèse et Laurent lorsqu'ils entament une liaison, et même lorsqu'ils noient son mari dans la Seine. La police pense qu'il s'agit d'un accident, mais elle est punie par sa propre conscience. Ils commencent à avoir des hallucinations et à voir des fantômes. Lors de leur nuit de noces, le feu s'éteint littéralement, mais aussi, symboliquement, leur passion s'éteint après plus d'un an d'attente. Laurent craint que la tante paralysée ou même leur chat-tigre François ne les trahissent. Il devient de plus en plus brutal et agressif, et commence à montrer des signes de paranoïa.[/masquer] Zola donne un tableau très réaliste d’un milieu petit-bourgeois à Paris. Il a un style profond mais facile à lire. Des adjectifs récurrents sont hébété , blafard et roidi - tous des mots qui conviennent à un cadavre. Il s'agit de gens qui sont déjà à moitié morts alors qu'ils sont encore en vie.

Grâce aux descriptions détaillées de Zola et aux noms de rues fournis, vous pouvez retrouver les lieux sur une carte de Paris ou les visiter en touriste littéraire. Thérèse vit avec son mari et sa belle-mère (qui est aussi sa tante) dans une boutique de laine dans une ruelle au sud du Pont Neuf. Il ne s’agit pas de pauvres, mais de citoyens ordinaires menant une existence sans intérêt. Leurs amis sont un fonctionnaire qui obtient une promotion après vingt ans de travail routinier, et un policier à la retraite. Leur moment fort de la semaine est une partie de dominos le jeudi soir. Laurent, un collègue de Camille, a une vague ambition de devenir peintre, mais il passe plus de temps à travailler avec des modèles qu'à perfectionner sa technique. Thérèse est timide et soumise. Elle semble n'avoir aucune volonté propre, mais rêve secrètement d'échapper à son environnement. Beaucoup d'attention est accordée à la motivation psychologique des deux personnages principaux. [masquer]Cela permet de sympathiser avec Thérèse et Laurent lorsqu'ils entament une liaison, et même lorsqu'ils noient son mari dans la Seine. La police pense qu'il s'agit d'un accident, mais elle est punie par sa propre conscience. Ils commencent à avoir des hallucinations et à voir des fantômes. Lors de leur nuit de noces, le feu s'éteint littéralement, mais aussi, symboliquement, leur passion s'éteint après plus d'un an d'attente. Laurent craint que la tante paralysée ou même leur chat-tigre François ne les trahissent. Il devient de plus en plus brutal et agressif, et commence à montrer des signes de paranoïa.[/masquer] Zola donne un tableau très réaliste d’un milieu petit-bourgeois à Paris. Il a un style profond mais facile à lire. Des adjectifs récurrents sont hébété , blafard et roidi - tous des mots qui conviennent à un cadavre. Il s'agit de gens qui sont déjà à moitié morts alors qu'ils sont encore en vie.