Tu me trouveras au bout du monde : Le livre de Nicolas Barreau

La quatrième de couverture évoque un marivaudage contemporain et c'est une description adéquate. C'est une lecture distrayante, au style enlevé, bien écrit tant dans l'aspect roman que les échanges épistolaires rédigés dans un style délicieusement suranné. Si je dois conseiller cette lecture, ce sera sur ce point précis : ces badinages dans un style littéraire d'un autre temps. C'est un livre qui va parfaitement comme lecture de transition entre deux œuvres plus exigeantes. Une lecture que l'on peut poser et reprendre facilement. Ce n'est pas un roman complexe dans l'ensemble même s'il suppose une appétence pour les belles tournures de phrase. Les bémols qui me font noter ce plaisant roman à 3 étoiles seulement sont ceux-ci : - c'est très "bo-bo" parisien et Madame Figaro : alors oui, la capitale est belle et l'auteur nous fait passer son amour pour cette ville dans ses descriptions. Mais ce peut-être un peu hermétique à quiconque ne l'a pas vraiment parcourue et "too much" pour les amateurs d'environnement moins bitumé. - c'est élitiste (toujours Madame Figaro, non?) : on est dans le monde l'art contemporain, de rive gauche et des CSP+. Notre protagoniste est tourmenté par l'aventure qu'il vit mais peut-on être vraiment compatissant avec un homme qui n'a pas d'autres problèmes que de savoir qui lui écrit ? - c'est un point de vue typiquement masculin : les femmes pullulent dans ce roman et sont systématiquement appréhendées par leur apparence physique. Le protagoniste est un séducteur invétéré et sa vision des femmes est quelque peu réductrice. Je déplore que les caractères attribués aux différentes femmes du roman soient si caricaturaux.

Je découvre Nicolas Barreau avec ce titre. C'est une romance, une comédie romantique que je dédierais plutôt aux midinettes, mais bon, parfois, ça ne fait pas de tort de lire ce genre de livre. Un livre facile à lire pour lequel on ne se prend pas la tête, qui ne demande aucune réflexion ni attention. Parfait quand on a la tête ailleurs et des difficultés à se concentrer comme moi en ce moment. Jean-Luc Champollion est un jeune galeriste de talent, continuellement entouré de femmes. Un jour, il reçoit une lettre qui le trouble. Cette missive signée "votre principessa" sera le début d'une correspondance soutenue, d'une séduction épistolaire, d'un jeu qui tourne bientôt à l'obsession. Qui est cette femme qui lui fait tourner la tête? Jean-Luc n'aura de cesse de le découvrir. Et tout tourne autour de cette recherche. Un peu comme dans "Les dix petits nègres" où les protagonistes disparaissent les uns après les autres, Jean-Luc élimine, une à une, les femmes de sa liste d'amoureuses possibles... Un livre détente, sans grand intérêt, juste pour le plaisir de lire... Un petit plus : Nicolas Barreau balade ses lecteurs dans la ville lumière l'emmenant dans des restaurants ou des bars renommés.

Beurk. Vraiment pas aimé.. et pas fini du coup... pourtant il n'est pas très épais#128517; Autant j'avais aimé me laisser toucher par les personnages de Barreau dans son livre "le sourire des femmes" autant ici, j'avais juste envie de mettre son personnage principal dans le mur... Bref, parfois on aime, parfois on aime pas !! Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour le lire ?#128517;

Jean-Luc galeriste à Paris, reçoit une lettre enflammée d'une intrigante inconnue. Débute alors une correspondance pour découvrir l'identité de celle qui signe La Principessa. Jean-Luc enquête à la manière d'Hercule Poirot aidé de son entourage et des indices de la mystérieuse femme. Une histoire savoureuse et originale qui captive intensément !