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Par First Editions, publié le 19/05/2020

Retrouver un rythme après le confinement : comment aider son bébé à mieux faire la sieste

Entre le confinement et le déconfinement, les journées à la maison ou le retour à la crèche avec des conditions sanitaires sécurisées, pas facile pour les bébés de trouver un rythme serein et un environnement propice au sommeil !

Entre le confinement et le déconfinement, les journées à la maison ou le retour à la crèche avec des conditions sanitaires sécurisées, pas facile pour les bébés de trouver un rythme serein et un environnement propice au sommeil. Les siestes sont aussi importantes que le sommeil de la nuit, car ce sont des moments où l’enfant se repose entre deux phases d’éveil plus intenses. Laurence Rameau, auteur du guide « Dormir comme un bébé », revient sur les 4 conditions qui vont favoriser le sommeil de bébé pendant la journée :

La lumière

On sait aujourd’hui que le degré de luminosité joue sur les sécrétions de mélatonine, dite « hormone du sommeil ». Lorsque la lumière diminue, les sécrétions de mélatonine augmentent, ce qui provoque le besoin de dormir. Amener de la pénombre pour les siestes favorise un meilleur sommeil et permet de créer un contraste entre d’une part la nuit, plus sombre, et d’autre part les espaces de jeux et de repas, bien éclairés.

La musique

Une musique douce et calme peut être utile pour que le bébé se détende. Elle peut aussi servir de rituel d’endormissement s’il s’agit de la même musique à chaque sieste. Il vaut mieux une musique sans paroles pour que le bébé n’ait pas à se concentrer sur ce qu’il entend, mais soit uniquement porté par les sons. Cette musique accompagne la phase d’endormissement mais pas plus. L’enfant plonge dans le sommeil sans la musique afin que son cerveau ne soit pas en alerte et qu’il ne se réveille pas lorsqu’il est en phase de sommeil léger. Il n’est pas utile de mettre de la musique pour masquer les bruits de la maison.

Bien au contraire, ces bruits, un peu lointains et atténués, sont des sons familiers et rassurants pour l’enfant. Parmi eux des bruits blancs, comme l’aspirateur ou une machine à laver, peuvent contribuer à favoriser son endormissement.

Les vêtements

L’enfant n’a pas besoin d’être déshabillé pour faire la sieste. Il préfère souvent garder ses vêtements, qui le protègent. S’il n’est pas à l’aise dans ses habits, il convient de les changer bien avant qu’il fasse la sieste, car les bébés ont besoin de confort pour jouer, en particulier pour leurs expériences motrices. Un jean à la mode, mais bien serré, sur un bébé est peut-être du meilleur effet en photo mais pas en réalité. Le bébé gigote et essaie de se retourner, de ramper ou de marcher à quatre pattes et présente souvent un petit ventre saillant et bien rempli que le jean en question tente d’aplatir sans succès ! Lui retirer ce jean pour la sieste afin qu’il « respire mieux » est un non-sens puisque c’est le moment où il est immobile, en position allongée qui, comme chacun sait, favorise le ventre plat !

Conclusion, si les vêtements du bébé sont bien adaptés à ses mouvements, ils le sont aussi à son sommeil de jour. Et si la chambre n’est pas trop froide, il n’a pas non plus besoin de gigoteuse pour dormir. Cela lui permet de faire une autre différence avec le sommeil de nuit.

Les objets transitionnels

Le bébé conserve pour la sieste les objets fétiches qu’il affectionne pour la nuit : son doudou et/ou sa tétine. Ils lui permettent de se rendormir lorsqu’il se réveille pendant la sieste. En effet, le jour comme la nuit, le bébé peut prendre plusieurs trains du sommeil (généralement deux) et se réveiller entre chacun. Dans les crèches, les professionnels restent souvent à côté des enfants lorsqu’ils font la sieste après le repas. En restant auprès d’eux, ils favorisent la possibilité pour ceux qui se réveillent de replonger dans le sommeil. Mais ils les rendent aussi dépendants de leur présence pour effectuer ce nouveau départ, ce qui n’est pas une bonne idée.

Si les enfants ont des périodes d’éveil pendant leur sommeil de sieste, ils peuvent aussi retomber très vite dans les bras de Morphée, sans l’intervention de l’adulte. La présence et l’intervention de l’adulte dès que l’enfant se réveille changent sa programmation et l’incitent à avoir besoin de cette présence pour se rendormir. Encore une fois, l’enfant apprend le monde qu’il lui est donné d’apprendre. En lui faisant confiance, on lui facilite la vie et on lui permet d’apprendre mieux qu’en le rendant dépendant des adultes.

 

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