Lisez! icon: Search engine
Au Bonheur des Dames
Claude Aziza (préface de), Robert Sctrick (préface de)
Date de parution : 26/09/2019
Éditeurs :
12-21

Au Bonheur des Dames

Claude Aziza (préface de), Robert Sctrick (préface de)
Date de parution : 26/09/2019
Alors que le Second Empire invente les grands magasins, Octave Mouret, jeune provincial ambitieux, dirige son enseigne du Bonheur des Dames comme un « temple élevé à la folie dépensière... Alors que le Second Empire invente les grands magasins, Octave Mouret, jeune provincial ambitieux, dirige son enseigne du Bonheur des Dames comme un « temple élevé à la folie dépensière de la mode ». Le commerce moderne vient de naître, dans l’élan démocratique des classes moyennes, avec sa frénésie publicitaire,... Alors que le Second Empire invente les grands magasins, Octave Mouret, jeune provincial ambitieux, dirige son enseigne du Bonheur des Dames comme un « temple élevé à la folie dépensière de la mode ». Le commerce moderne vient de naître, dans l’élan démocratique des classes moyennes, avec sa frénésie publicitaire, sa loi du progrès, de la concurrence et du profit immédiat.
Mouret règne en maître sur son empire de la soie et du ruban, machine à exciter les désirs des femmes, ruinant au passage les petits boutiquiers. Seule Denise Baudu, une jeune vendeuse venue de sa campagne, ose lui résister. Mais ni le séducteur chevronné ni la naïve employée ne comprennent qu’ils sont tombés amoureux l’un de l’autre…
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823875294
Code sériel : 6032
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823875294
Code sériel : 6032
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roberte53 31/03/2024
    Emile Zola décrit ici le gigantisme des grands magasins et les sentiments d’engouement ou d’aversion que ces derniers suscitent. Tel un artiste peintre ou un musicien, il décrit avec beaucoup d’envolées lyriques, à la fois colorées et poétiques, la montée en puissance de ces « cathédrales » du commerce moderne parisien au 19e siècle, entraînant la faillite inexorable des petites échoppes vétustes et malodorantes des alentours. Visionnaire en son temps et précurseur dans le domaine professionnel, il fait aussi la part belle aux employés qui trouvent, au sein de ces structures commerciales gigantesques, des emplois stables leur assurant une sécurité matérielle et financière ainsi que des possibilités d’ascension sociale. Enfin, suscitant le désir, la crainte ou le dédain, la passion pour la femme est omniprésente dans l’œuvre et cet opus ne déroge pas à la règle. Ainsi, par le biais d’une narration sensuelle et romantique, l’auteur réussit à sublimer les rapports de force troubles et complexes qui s’établissent entre les deux sexes.
  • jack56 26/03/2024
    Quel bonheur que de retrouver après bien des années ce roman, un de mes préférés d'Emile Zola avec Pot bouille. Je me suis laissé emporté par la magie de la création de ce grand magasin avec ses joies, sa réussite mais aussi ses turpitudes. J'en gardais un très bon souvenir et cette relecture m'a conforté dans cet avis très favorable. J'ai aussi eu beaucoup de plaisir à retrouver l'histoire de ce roman dans "Inconnus célèbres : les héros de romans ont vraiment existé" de Patrick Pernot, qui nous parle de l'inspiration de Zola pour ce roman avec l'histoire du Bon Marché comme modèle.
  • smithro 25/03/2024
    Denise, jeune orpheline accompagnée de ses deux frères à qui elle sert de mère, arrive à Paris chez son oncle Baudu. Ce petit commerçant souffre de la concurrence d'un grand magasin appelé "Au bonheur des dames". Malgré elle, Denise éprouve de la fascination pour ce monstre trépidant qui incarne la modernité même si le petit commerce en crève. Magnifique sur le plan formel, c'est un des rares romans du cycle dans lequel l'héroïne n'est pas trop malmenée par la plume de Zola. Outre l'essor des grands magasins, il y est aussi question de la condition des employés et notamment des femmes. Un roman qui préfigure avec une incroyable lucidité notre société néo-libérale où l'argent est un dieu qu'il faut vénérer.
  • Emeraude213 16/03/2024
    C'est la deuxième fois que je lis ce roman, mais avec plaisir que j'ai redécouvert l'univers du début des grands magasins. C'est un des Zola les moins sombres, avec de superbes descriptions de cette abime de désir qu'est le Bonheur des Dames, étant à la fois leur fléau et leur rêve. On découvre également avec ce livre les premières stratégies commerciales, certaines toujours utilisées de nos jours. A travers les yeux de Denise Baudu, petite campagnarde de province, on ressent l'éblouissement qu on pu connaître les femmes de l'époque, tout en voyant les conséquences terribles pour tous les petits commerces qui s'écroulent face au géant malgré la lutte. Face à eux, Mouret incarne la nouveauté. Avec Denise, qu'il méprisait au début de l'œuvre, il se retrouve à tout faire pour qu'elle reste à ses côtés et y ira même jusqu'à l'épouser, elle, la petite vendeuse de province, terminant le roman sur une note douce.
  • Coucou23 05/03/2024
    J’ai aimé les livres de Zola mais celui-ci ne m’a pas trop emballé, trop de personnages, trop de descriptions, pourtant lu sous forme de Biblio collège avec dissertation et étude de texte. Pourtant le thème est intéressant, le problème des grands magasins où tout se vend qui ne laissent plus de place aux petits commerces.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés

Lisez maintenant, tout de suite !