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Je, François Villon
Date de parution : 30/09/2010
Éditeurs :
Julliard
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Je, François Villon

Date de parution : 30/09/2010

Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ne pouvait mieux clore son voyage en Poésie qu’en endossant avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de François Villon.

 

Donc, tu écris des poèmes… Et depuis longtemps ?
? J’ai commencé vers l’âge de quatorze ans.
? Ah bon ? Cela fait sept ans… Et pourquoi tu ne me l’as jamais dit ? Vous...

Donc, tu écris des poèmes… Et depuis longtemps ?
? J’ai commencé vers l’âge de quatorze ans.
? Ah bon ? Cela fait sept ans… Et pourquoi tu ne me l’as jamais dit ? Vous saviez qu’il écrivait des poèmes, vous, Trassecaille ?
? Non.
Lorsque le chanoine et son bedeau sont entrés dans la taverne flamboyante, pleine...

Donc, tu écris des poèmes… Et depuis longtemps ?
? J’ai commencé vers l’âge de quatorze ans.
? Ah bon ? Cela fait sept ans… Et pourquoi tu ne me l’as jamais dit ? Vous saviez qu’il écrivait des poèmes, vous, Trassecaille ?
? Non.
Lorsque le chanoine et son bedeau sont entrés dans la taverne flamboyante, pleine du cri des buveurs et du ricanement des ribaudes, moi, j’étais, de dos, debout sur une table. À vingt et un ans, clerc tonsuré le matin même ? parce qu’en ce jour du 26 août 1452 j’ai enfin obtenu ma maîtrise ès arts… ?, j’avais les jambes écartées dans ma nouvelle robe de bure et les bras étendus de chaque côté. Chaussé d’amusants souliers rouges qu’on m’avait prêtés, je m’étais coiffé d’un chapeau de fleurs et roulais des yeux sur un public tout acquis à ma cause. Il y avait là des ouvriers, des étudiants, des marins du port de Saint-Landry, des clercs de la Cité et des putains qui allaient reprendre en chœur le refrain de mon poème. J’avais tendu un doigt vers la blouse plissée d’un apprenti coiffé du calot des tailleurs de pierre et, d’un débit rapide et saccadé, lui avais assené le début de ma " Ballade de bonne doctrine à ceux de mauvaise vie " :
? Car que tu sois faux pèlerin, tricheur ou hasardeur de dés, faux-monnayeur, et que tu te brûles comme ceux que l’on fait bouillir, traître parjure, déshonoré, que tu sois larron, chapardeur ou pillard, où s’en va le butin, que croyez-vous ?
La salle entière répondit :
? Tout aux tavernes et aux filles !
Je m’étais ensuite adressé à Robin Dogis qui, attablé, avait interrompu sa partie de glic. Je lui fis signe de reprendre les cartes :
? Toi, rime, raille, joue des cymbales ou de la flûte comme ces sots déguisés et sans vergogne, fais le bouffon, bonimente, joue des tours et trompe, monte des farces, des jeux et des moralités dans les villes et dans les cités, gagne aux dés, aux cartes, aux quilles, de toute manière le profit ira, écoutez bien !…
La salle : " Tout aux tavernes et aux filles. " Puis changeant soudain de ton, je m’étais penché vers Tabarie pour lui minauder à voix basse :
? Mais si tu recules devant de telles horreurs, alors laboure, fauche champs et prés, soigne et panse chevaux et mules si tu n’as pas fait d’études : tu gagneras assez si tu sais t’en contenter ! Mais même si tu broies et entortilles le chanvre, n’offres-tu pas le gain de ton labeur…
…Tout aux tavernes et aux filles ? " lui avaient chuchoté clercs et marins, ouvriers et putains. Puis j’avais sauté de la table en faisant violemment claquer les talons de mes chaussures rouges sur la dalle. Et comme un diable, genoux pliés, j’avançais entre les tables vers le fond de la salle, attrapant au passage des bonnets, des calots, des faluches, des voiles, des tissus et, c’est en les enserrant dans mes bras que j’avais conclu ma ballade :
? Vos chausses, pourpoints à aiguillettes, robes et toutes vos hardes, avant que vous ne fassiez pire, portez…
? Tout aux tavernes et aux filles !
Puis je m’étais retourné et avait lancé tout en l’air. Je fus acclamé, on tapait du poing contre des tonneaux : " François ! François ! " Il y avait autour de moi autant d’anges que si j’étais Jésus-Christ soi-même. On passait des commandes de boissons : " Holà ! Des pots ! " " Desquels ? " " A-t-on été quérir ces pots ? " " On vous les porte ! "
Le tavernier avait frappé dans ses mains pour hâter le service. Les ribaudes s’étaient levées, ouvrant leurs robes ? Marion la Dentue appelée l’Idole, Jeanne de Feuilloy, Marguerite Voppine, Jeanne la Vilaine… toutes ces bordelières de la rue Glatigny, femmes di mor sorte qu’on renverse aussi dans les fossés des remparts. Des poules volées à Saint-Germain-des-Prés tournaient embrochées dans la cheminée. Et c’est alors que j’avais découvert le chanoine et son bedeau près de la porte d’entrée. Je m’étais dirigé vers eux : " Maître Guillaume, mais qui vous a dit que j’étaislà ? " Mon tuteur avait soupiré :
? Donc, tu écris des poèmes… Et depuis longtemps ?
? J’ai commencé vers l’âge de quatorze ans.
? Ah bon ? Cela fait sept ans… Et pourquoi tu ne me l’as jamais dit ? Vous saviez qu’il écrivait des poèmes, vous, Trassecaille ?
" Non ", répond le bedeau, voyant s’avancer vers lui une fille voûtée vêtue d’une robe rouge qui se présente en disant : " Voici maintenant le corps venu ici pour satisfaire votre plaisir. " Un sourire affreux entrouvre ses lèvres et montre à ses gencives maigres des dents noires comme la faïence d’un vieux poêle. Gilles en a un mouvement de recul. Je ris :
? Laisse, la Machecoue, tu n’es pas son genre.
Et tandis que la " folle de son corps " repart, jambes cagneuses, en traînant ses chaussons vers d’autres gars qui la refusent, je conduis mon tuteur et le bedeau jusqu’à une table qui va, s’écroulant d’un côté. Sous les poutres du plafond noir, maître Guillaume en soutane contemple le délire des flambeaux qui rougit tristement les murailles :
? François, pourquoi dis-tu des ballades ?
? On ouït bien le rossignol chanter.
Une fille m’apporte une volaille : " Voilà le canard que tu as étranglé sur les fortifications. " Je demande au chanoine et au bedeau : " Que voulez-vous boire ? Rien ? Mais si… Un lait de chèvre, de vache ? Plutôt non, dis-je à la servante. Sers-leur deux eaux de gingembre et pour moi un hypocras. "
Dans la salle, Tabarie circule de table en table et vend aux étudiants, aux clercs, des copies de ma ballade.
? Gagnes-tu quelques revenus avec ces " beaux diz " ? m’interroge mon tuteur. Tu parais ici aussi à l’aise qu’un brochet en Seine. Donc, au lieu d’étudier, tu écrivais des poésies et assiégeais les tavernes. Poète et ribaud tout ensemble, hein ! Fais attention de ne pas passer de la plaisanterie à la criminalité, jeune merle, continue-t-il devant l’eau de gingembre qu’on vient de déposer devant lui.
Il se lève. Gilles plisse les yeux, pommettes et lèvres épaisses remontées parce qu’il voit mal. Je me lève aussi :
? Maître Guillaume, ces cinq dernières années, Paris a perdu un quart de sa population. La peste a tant tué que je m’étonne de vivre encore. Et du sursis, je veux profiter.
? Deviens sérieux.
? Je n’en ai pas la moindre envie.
Et je les quitte tous les deux en dansant le pied de veau. Bras en corolle par-dessus mon chapeau de fleurs, je tournoie et emporte l’ironie atroce de ma lèvre. Le chanoine, suivi du bedeau, se dirige vers la porte d’entrée :
? Nous avons perdu en François un honnête homme mais avons gagné à jamais un grand poète…

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EAN : 9782260018063
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AMR_La_Pirate 11/09/2023
    Avec Je, François Villon, Jean Teulé propose une biographie romancée de ce poète de la fin du Moyen-Âge. Je salue le travail de recherche pour bâtir un tel roman. L’auteur a vraisemblablement puisé dans les sources des pièces d’archives officielles, notamment judiciaires, puisque François Villon a souvent été jugé, condamné et emprisonné et, plus intéressant sans doute, dans les œuvres du poète, telles le Lais et le Testament, autoportraits composés par lui-même et modelés, déjà, par la fiction, comme si François Villon préparait, de son vivant, sa propre légende. J’ai retrouvé dans ce livre mes souvenirs d’études… François Villon est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a porté plusieurs noms, a étudié à l'université de Paris. Licencié et maître ès arts, il relève en tant que clerc tonsuré de l’autorité et de la juridiction ecclésiastiques. Il a mené une vie foisonnante, a fréquenté les miséreux et les nantis, les prostituées, les marchands, les taverniers, les curés, les nonnes, les assassins, les poètes et les rois. Admis dans la Confrérie des Coquillards, une compagnie de malfaiteurs, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre : larcins, viols, assassinats, tortures... Banni, il disparaît sans laisser de trace… L’écriture de Jean Teulé est truculente, percutante, très imagée. L’auteur mêle le risible et l’insoutenable, l’émotion et la licence ; un vent d’absolue liberté flotte sur l’ensemble du livre. J’ai énormément apprécié les recours à l’œuvre de François Villon, largement citée. Comme le rappelle le titre du livre, sa poésie, très lyrique, met le « je » à l’honneur. Aussi, l’effet autobiographique est-il toujours prégnant et peut-on y lire les traces d’un vécu. Certaines poèmes sont clairement datés et contextualisés par des évènements historiques ou des allusions aux personnages célèbres de son époque. Mais, je veux croire aussi que Jean Teulé s’est amusé, prenant à son tour quelques libertés dans sa manière de traiter certaines péripéties. En revanche, dans la version audio, chez Lizzie, j’ai parfois tiqué sur certaines voix, trop caricaturales et peu naturelles selon moi, prises par le narrateur, Nicolas Planchais. Une biographie romancée très intéressante, didactique. Avec Je, François Villon, Jean Teulé propose une biographie romancée de ce poète de la fin du Moyen-Âge. Je salue le travail de recherche pour bâtir un tel roman. L’auteur a vraisemblablement puisé dans les sources des pièces d’archives officielles, notamment judiciaires, puisque François Villon a souvent été jugé, condamné et emprisonné et, plus intéressant sans doute, dans les œuvres du poète, telles le Lais et le Testament, autoportraits composés par lui-même et modelés, déjà, par la fiction, comme si François Villon préparait, de son vivant, sa propre légende. J’ai retrouvé dans ce livre mes souvenirs d’études… François Villon est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a porté plusieurs noms, a étudié à l'université de Paris. Licencié et maître ès arts, il relève en tant que clerc tonsuré de l’autorité et de la juridiction ecclésiastiques. Il a mené une vie foisonnante, a fréquenté les miséreux et les nantis, les prostituées, les marchands, les taverniers, les curés, les nonnes, les assassins, les poètes et les rois. Admis dans la Confrérie des Coquillards, une compagnie de malfaiteurs, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre : larcins, viols, assassinats,...
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  • MaggyM 11/09/2023
    Jean Teulé s'est emparé d'un des mystères de la poésie médiévale française et a inventé une vie à François Villon. Comme l'auteur n'a pas la vocation de se poser en historien, mais en romancier, bien entendu la majorité des faits racontés sont invérifiables. Et comme on a à faire avec Jean Teulé, on va dire que Villon prend cher. Avec l'auteur, point de surprise. Nous sommes dans l'irrévérence, l'outrancier, la caricature, l'humour noir, l'ironie,.... Ce qui rend finalement sympathique ce personnage de Villon malgré les différentes exactions auxquelles la plume de Teulé le fait participer. Le roman ne plaira pas à ceux qui sont adeptes de la précision historique, même dans les romans. Les amoureux du poète pourraient, avec une certaine ouverture d'esprit, apprécier l'oeuvre. Parce que derrière cet étalage de tortures en tout genre, de crimes banalisés, la crasse et la bêtise, on sent poindre une certaine tendresse pour le personnage que le lecteur finit presque par prendre en pitié. L'auteur semble être parti de certains poèmes de Villon, a tiré les fils, et nous propose une biographie romancée, cruelle, réaliste, sans fard, sans filtre. Ce roman ne peut laisser indifférent, quitte à le détester.
  • Saddhu 27/06/2023
    Mon avis : Saddhu J'aime beaucoup la façon d'écrire de Jean Teulé, oscillant entre faits véridiques et humour noir. Dans ce livre, j'ai découvert un peu de la vie imaginée qui aurait pu être celle de ce célèbre poète. Son parcours particulièrement riche mais surtout cruel, indifférent à la douleur causée à autrui et par autrui, mais l'époque était ainsi je suppose. Toutefois, si le quart des faits évoqués étaient prouvés de façon historique, je n'éprouve aucune sympathie pour le personnage, qui n'a pas la bêtise de l'inculture et de la pauvreté pour justifier ses excès et sa cruauté. Une fort bonne idée également de Jean Teulé de nous traduire les poèmes de Villon en Français, car pour moi le français médiéval conjugué à l'argot de la Cour des Miracles me les rendaient hermétiques, hormis quelques mots saisis au hasard d'une phrase. Ce livre est très agréable et se lit très facilement, comme un roman, et non comme une étude de de Société, de moeurs, et/ou une véritable recherche historique (euh à mon sens). Bref j'ai beaucoup aimé n'y trouvant aucune lenteur, j'ai été en haleine pendant toute la lecture ayant hâte de découvrir la suite de ce qui a composé sa vie.Mon avis : Saddhu J'aime beaucoup la façon d'écrire de Jean Teulé, oscillant entre faits véridiques et humour noir. Dans ce livre, j'ai découvert un peu de la vie imaginée qui aurait pu être celle de ce célèbre poète. Son parcours particulièrement riche mais surtout cruel, indifférent à la douleur causée à autrui et par autrui, mais l'époque était ainsi je suppose. Toutefois, si le quart des faits évoqués étaient prouvés de façon historique, je n'éprouve aucune sympathie pour le personnage, qui n'a pas la bêtise de l'inculture et de la pauvreté pour justifier ses excès et sa cruauté. Une fort bonne idée également de Jean Teulé de nous traduire les poèmes de Villon en Français, car pour moi le français médiéval conjugué à l'argot de la Cour des Miracles me les rendaient hermétiques, hormis quelques mots saisis au hasard d'une phrase. Ce livre est très agréable et se lit très facilement, comme un roman, et non comme une étude de de Société, de moeurs, et/ou une véritable recherche historique (euh à mon sens). Bref j'ai beaucoup aimé n'y trouvant aucune lenteur, j'ai été en haleine pendant toute la lecture ayant hâte de découvrir la suite de ce qui a composé...
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  • Leslecturesdadrienne 29/05/2023
    Déroutant Même si ce livre est du Jean Teulé à 100%, on n'a pas l'impression de lire cet auteur. On a l'habitude de lire son humour certes, parfois irrévérencieux mais toujours comique. La, point n'en n'est. Alors OK il y a des passages légers, mais... Un peu à l'image des plus grands comiques, il excelle aussi dans la tragédie. On suit la vie de François Villon, façon limite triste. En même temps, sa vie n'a pas été une partie de plaisir. Mais même dans cette tristesse, l'auteur a su y mettre de la légèreté. Jamais de pathos, jamais de scène larmoyante (et pourtant). J'ai été émue tout du long, sans jamais être triste. Seul Jean Teulé pouvait nous faire découvrir ce poète de cette façon. A cette façon de jamais se lasser de cette tristesse, de tous ces coups durs qui s'acharnaient, de cette tragédie qu'a été sa vie (même si ...) Au contraire... une fois rentré dans ce style inhabituel (qui perturbe au début), on est en totale empathie pour François... bien que ... J'ai aussi aimé découvrir quelques uns de ces poèmes (moi qui déteste ça de base). La juste quelques uns, aux bons moments. Mais j'ai aussi aimé tous les clins d'œil à la poésie disséminés par l'auteur. Faire quelques ryhmes dans sa prose. C'est léger et discret, jamais redondant ou lourd. Toujours avec cette parcimonie propre à l'auteur pour ne jamais nous lasser. Côté lecteur, il adopte le ton parfait pour ce livre. J'étais étonnée au début, par cette voix grave et sérieuse pour un livre (que je pensais alors être) comique. Il sait prendre les bonnes intonations, on s'y croirait presque. Quand un personnage est saoul, il prend la voix et le timbre d'un homme saoul. Quand un homme souffre, sa voix souffre. Pareil pour l'horreur, la beauté, l'amour, la haine etc etc. Il incarne vraiment bien chaque sentiment au travers de sa voix. En conclusion, un livre que je pensais être dans la même veine que ses autres œuvres que j'ai déjà lu ... pas du tout. Jean Teulé sait (savait #x1f97a) être aussi bon comique que (presque) dramaturge. En écoute, ce livre est magnifique et prend peut être encore un autre dimension grâce à ce lecteur.Déroutant Même si ce livre est du Jean Teulé à 100%, on n'a pas l'impression de lire cet auteur. On a l'habitude de lire son humour certes, parfois irrévérencieux mais toujours comique. La, point n'en n'est. Alors OK il y a des passages légers, mais... Un peu à l'image des plus grands comiques, il excelle aussi dans la tragédie. On suit la vie de François Villon, façon limite triste. En même temps, sa vie n'a pas été une partie de plaisir. Mais même dans cette tristesse, l'auteur a su y mettre de la légèreté. Jamais de pathos, jamais de scène larmoyante (et pourtant). J'ai été émue tout du long, sans jamais être triste. Seul Jean Teulé pouvait nous faire découvrir ce poète de cette façon. A cette façon de jamais se lasser de cette tristesse, de tous ces coups durs qui s'acharnaient, de cette tragédie qu'a été sa vie (même si ...) Au contraire... une fois rentré dans ce style inhabituel (qui perturbe au début), on est en totale empathie pour François... bien que ... J'ai aussi aimé découvrir quelques uns de ces poèmes (moi qui déteste ça de base). La juste quelques uns, aux bons moments. Mais j'ai aussi aimé tous les clins d'œil...
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  • Fabrice_lireetlivres 27/05/2023
    Il fallait oser se mettre dans la peau de ce poète maudit, brigand et à la morale douteuse. @jeanteuleauteur l'a fait et avec la verve qui a caractérisé ses écrits, il nous plonge dans le Paris du XVème siècle. Le langage est châtié, les images explicites et la vie courte. Avant cette lecture, je ne connaissais pas très bien François Villon. C'est pourquoi l'insertion de ses poèmes traduits en langage courant est une bonne surprise. A travers les écrits de François Villon, Jean Teulé nous fait découvrir les mœurs de l'époque et le peu de cas de la vie humaine pour les contemporains de ce siècle
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