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Le 17 octobre des Algériens
Suivi de La triple occultation d'un massacre
Gilles Manceron (postface de, préface de), Gilles Manceron (postface de, préface de)
Date de parution : 07/10/2021
Éditeurs :
La Découverte

Le 17 octobre des Algériens

Suivi de La triple occultation d'un massacre

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Gilles Manceron (postface de, préface de), Gilles Manceron (postface de, préface de)
Date de parution : 07/10/2021
À cinq mois de la fin de la guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de... À cinq mois de la fin de la guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d’Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet... À cinq mois de la fin de la guerre d’Algérie, le 17 octobre 1961, Paris a connu le plus grand massacre de gens du peuple depuis la Semaine sanglante de 1871. Des dizaines de milliers d’Algériens manifestant sans armes ont été violemment réprimés par des policiers aux ordres du préfet Maurice Papon, faisant probablement plus de deux cents morts. Et pendant une trentaine d’années, ce drame a été « oublié ». Pourtant, dès l’époque, des femmes et hommes courageux ont tenté de le faire connaître. En témoigne le texte inédit que Marcel et Paulette Péju devaient faire paraître à l’été 1962 et publié ici. Nourri de nombreux témoignages d’Algériens recueillis à chaud, sa lecture ne laisse pas indemne.
Il est complété par La triple occultation d’un massacre de l’historien Gilles Manceron, qui jette une lumière essentielle sur cet événement. Avec l’appui des ministres hostiles aux choix du général de Gaulle en Algérie, Papon a orchestré la répression en donnant aux policiers une sorte de permis de tuer. Gilles Manceron éclaire également les raisons de la longue occultation du massacre. Ce livre explique la logique implacable d’un événement qui correspond aux derniers feux de la folie coloniale. Et la postface inédite de Gilles Manceron évoque les développements survenus au cours des années 2010 concernant la mémoire de ce massacre.
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EAN : 9782348072642
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782348072642
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • christinebeausson 08/07/2022
    Deux petits livres réunis en un seul, qui se complètent car nous voyons les deux visages de cette période troublée. On commence avec « les harkis à Paris » par réaliser le rôle que le pouvoir politique a fait jouer à ceux qui ont choisi de servir le pouvoir colonial au lieu de ses condisciples et c’est très violent ! Les faits rapportés se situent entre 1955, début d’utilisation des auxiliaires musulmans, engagés dans l’armée ou la police au service de l’occupant en Algérie, puis pendant l’opération « harki » dès février 1959, où fut instauré « un plan de travail en vue de greffer dans les quartiers à forte densité algérienne une force de police autonome ayant toute liberté d’action pour démanteler les réseaux FLN » en France métropolitaine, jusqu’à « l’affaire de la Goutte d’Or », le2 avril 1961. Pour faire parler un suspect, la police française se méfie … elle se souvient d’une certaine épuration qui suivit l’effondrement du régime de Vichy … demain, sera la paix … il ne faut pas prendre de risques inutiles … on laisse les interrogatoires poussés à d’autres … comme ça, elle garde les mains propres et la conscience tranquille … et cela donne du travail aux supplétifs… du boulot pour les harkis ! Qui sont ces volontaires ? On leur apprend à manier le pistolet et la mitraillette, différentes façons d’utiliser le tuyau d’arrosage, le fonctionnement du magnétophone, ils sont rémunérés par des primes diverses qui leur offrent un salaire considérable comparé à un manœuvre nord africain en France ! Ils ont une seule consigne … « essayer de démanteler, par tous mes moyens, la structure du FLN à Paris ». Suit une longue, très longue liste de témoignages reprenant les dépositions faites par les victimes et c’est insoutenable, j’avoue ne pas avoir pu lire l’intégralité de ces textes officiels, et pourtant loin de moi l’idée de nier l’importance de ces textes, de ces preuves de la violence aveugle commandée par le pouvoir, exécutée par des supplétifs ! La seconde partie de cette réédition « ratonnades à Paris » concerne la nuit du 17 au 18 octobre 1961, « le grand soir ». Il est question dans ces événements de faire ressortir le rôle de la police de Papon et pas seulement des supplétifs qu’elle avait chargé précédemment du même travail d’asservissement. Une narration des événements et des suites de cette mobilisation au travers d’extraits de la presse quotidienne parisienne … et le silence assourdissant qui a suivi pour faire comme si … il ne s’était rien passé ! Ces livres sont des documents importants pour notre mémoire collective, Leur réédition suite à la saisie chez l’imprimeur des éditions originales par la police judiciaire est salutaire. Puisse l’ouverture des archives sur cette période, aider nos historiens à se servir de ce terreau d’informations pour reconstruire la marche de l’histoire L’association « 17 octobre 1961 contre l’oubli » nous invite à leur retourner le texte de cette pétition Le 17 octobre 1961 : pour que cesse l'oubli Les 17 et 18 octobre 1961, lors d'une manifestation non violente contre le couvre-feu qui leur était imposé, des dizaines d’Algériens étaient assassinés à Paris par des fonctionnaires de police aux ordres de leurs supérieurs. Depuis … ans, ce crime contre l'humanité commis par l'État a été occulté, et ceux qui l'ont organisé n'ont jamais eu à rendre compte ni de leurs décisions ni de leurs actes. Une telle situation est inacceptable, car elle ajouter à ce massacre l'outrage aux victimes et à leurs proches. Pour que cesse cette injustice qui se soutient d'un silence complice et voulu, nous demandons que soit créé un lieu du souvenir à la mémoire de ceux qui furent assassinés, et que la République reconnaisse enfin qu’il y a eu crime. Nom Prénom Profession Signature Vous pouvez adresser les signatures à l'adresse suivante : O. Le Cour Grandmaison, 159, boulevard du Montparnasse, 75006 P par mail à olivier.lecour@wanadoo.fr ou par fax à ce numéro : 01 48 44 66 13. Deux petits livres réunis en un seul, qui se complètent car nous voyons les deux visages de cette période troublée. On commence avec « les harkis à Paris » par réaliser le rôle que le pouvoir politique a fait jouer à ceux qui ont choisi de servir le pouvoir colonial au lieu de ses condisciples et c’est très violent ! Les faits rapportés se situent entre 1955, début d’utilisation des auxiliaires musulmans, engagés dans l’armée ou la police au service de l’occupant en Algérie, puis pendant l’opération « harki » dès février 1959, où fut instauré « un plan de travail en vue de greffer dans les quartiers à forte densité algérienne une force de police autonome ayant toute liberté d’action pour démanteler les réseaux FLN » en France métropolitaine, jusqu’à « l’affaire de la Goutte d’Or », le2 avril 1961. Pour faire parler un suspect, la police française se méfie … elle se souvient d’une certaine épuration qui suivit l’effondrement du régime de Vichy … demain, sera la paix … il ne faut pas prendre de risques inutiles … on laisse les interrogatoires poussés à d’autres … comme ça, elle garde les mains propres et la conscience tranquille … et cela donne du travail aux supplétifs… du boulot pour les...
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