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Le réseau Shelburn
Jane Birkin (préface de)
Collection : Histoire
Date de parution : 22/03/2017
Éditeurs :
L'Archipel

Le réseau Shelburn

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Jane Birkin (préface de)
Collection : Histoire
Date de parution : 22/03/2017
De nombreux récits sur la Résistance racontent la vie des réseaux ayant contribué à libérer la France. Plus rares sont les témoignages des « étrangers de l’ombre » qui, au prix des... De nombreux récits sur la Résistance racontent la vie des réseaux ayant contribué à libérer la France. Plus rares sont les témoignages des « étrangers de l’ombre » qui, au prix des mêmes périls que les résistants français, ont aidé ces derniers à s’approvisionner en armes, en argent et en faux papiers,... De nombreux récits sur la Résistance racontent la vie des réseaux ayant contribué à libérer la France. Plus rares sont les témoignages des « étrangers de l’ombre » qui, au prix des mêmes périls que les résistants français, ont aidé ces derniers à s’approvisionner en armes, en argent et en faux papiers, leur ont prêté main forte lors d’actes de sabotage, ont assuré les communications avec les Alliés et exfiltré les aviateurs dont les appareils étaient tombés en territoire occupé.Ces étrangers – dont nombre de Canadiens francophones – appartenaient au SOE (Special Operations Executive) et au MI9 (le 9e bureau militaire britannique). L’un de ces réseaux, ayant permis de sauver 307 agents et soldats alliés en frôlant cent fois la mort, était mené par l’officier québécois Lucien Dumais, assisté de son compatriote Raymond Labrosse. Son nom ? Le réseau Shelburn.Ce livre raconte l’histoire secrète de ce réseau et des héros qui le composaient, sans qui rien n’aurait été possible. Et réhabilite, ainsi, un pan de l’Histoire crucial et injustement méconnu. 
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EAN : 9782809822175
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 215
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809822175
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 215
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • oran 26/06/2017
    Un livre en plusieurs parties, résultant de rencontres et d'interviews avec l'un des protagoniste de l'histoire, Lucien Dumais , les témoins des évènements , des historiens, des journalistes. Quelques photos intéressantes accréditent cette histoire . William Petty Fitzmaurice (1737-1805), homme d'état, était le second comte de Shelburn( ou Shelburne pour respecter la graphie anglaise) . Cette identité fut empruntée par une organisation mise en place par le Special Operations Executive (SOE), le service secret britannique qui avait pour lourde mission de soutenir les mouvements de résistance dans les pays en guerre contre l'Allemagne, notamment en France. Cette filière qui oeuvrait en Bretagne avait pour objectif le rapatriement en Angleterre par voie maritime (anse Crochat, dans les Côtes d'Armor) des pilotes alliés dont l'avion avait été abattu dans le ciel de France et des résistants qu'il fallait exfiltrer . Les expatriations – opération Bonaparte -se feront grâce à la complicité du tout un réseau compétent et de la population locale (logeurs, convoyeurs, agents de dépistage…), par le biais de canonnières rapides les « motor gunboats », guidées par David Birkin . Un récit écrit au pas de charge et quoi de plus normal que d'adopter ce rythme martial quand on met en exergue les exploits d'un fusilier marin aguerri , le sergent-major Lucien Dumain du régiment canadien des Fusiliers Mont-Royal , rescapé de l'opération fiasco de débarquement d'août 1942 à Dieppe dans laquelle une grande partie des troupes périt, où de nombreux soldats furent faits prisonniers, et un petit reste des troupes put réembarquer. Dumain, lui, fut fait prisonnier, parvint à s'échapper et regagner l'Angleterre avec la complicité de la population locale via l'Espagne et Gibraltar. Lucien Dumain (alias Lucien Desbiens, « entrepreneur de pompes funèbres à ses heures trompe-la-mort », alias Leon, alias capitaine Harrisson) en compagnie d'un acolyte un autre canadien, Raymond Labrosse, opérateur-radio, furent parachutés pour mener à bien leur mission et travaillèrent de concert avec Paul François Campinchi, le docteur Yves Jean Porc'her. Grâce à ce réseau mais aussi à ceux de « Pat » et « Oaktree », cent trente cinq miliaires alliés, une dizaine des agents français purent quitter la France occupée. Il y eut, hélas, des victimes collatérales .L'auteur reprend des statistiques estimées par certains historiens ainsi « Pour chaque aviateur allié rapatrié, un résistant perdait sa liberté ou sa vie. Rien qu'en Bretagne, quelque mille cinq cents personnes périrent pour fait de résistance. Certaines d'entre elles ont sans nul doute payé le prix fort pour que Shelburne vive ». Un livre qui donne envie d'en découvrir plus sur le triste épisode du 19 août 1942 et sur d'autres réseaux similaires qui oeuvrèrent durant ces sombres années. Un livre en plusieurs parties, résultant de rencontres et d'interviews avec l'un des protagoniste de l'histoire, Lucien Dumais , les témoins des évènements , des historiens, des journalistes. Quelques photos intéressantes accréditent cette histoire . William Petty Fitzmaurice (1737-1805), homme d'état, était le second comte de Shelburn( ou Shelburne pour respecter la graphie anglaise) . Cette identité fut empruntée par une organisation mise en place par le Special Operations Executive (SOE), le service secret britannique qui avait pour lourde mission de soutenir les mouvements de résistance dans les pays en guerre contre l'Allemagne, notamment en France. Cette filière qui oeuvrait en Bretagne avait pour objectif le rapatriement en Angleterre par voie maritime (anse Crochat, dans les Côtes d'Armor) des pilotes alliés dont l'avion avait été abattu dans le ciel de France et des résistants qu'il fallait exfiltrer . Les expatriations – opération Bonaparte -se feront grâce à la complicité du tout un réseau compétent et de la population locale (logeurs, convoyeurs, agents de dépistage…), par le biais de canonnières rapides les « motor gunboats », guidées par David Birkin . Un récit écrit au pas de charge et quoi de plus normal que d'adopter ce rythme martial quand on met en exergue les...
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