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Et devant moi, le monde
Pascale Haas (traduit par)
Date de parution : 05/01/2012
Éditeurs :
10/18

Et devant moi, le monde

Pascale Haas (traduit par)
Date de parution : 05/01/2012

En 1972, le New York Times Magazine publie l’article d’une étudiante, Joyce Maynard, sur sa génération. Succès. La jeune femme est repérée par J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné....

En 1972, le New York Times Magazine publie l’article d’une étudiante, Joyce Maynard, sur sa génération. Succès. La jeune femme est repérée par J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné. Séduite par l’auteur énigmatique de L’Attrape-cœur, elle s’enferme avec lui dans une relation aussi brève que destructrice. Vingt-cinq ans après,...

En 1972, le New York Times Magazine publie l’article d’une étudiante, Joyce Maynard, sur sa génération. Succès. La jeune femme est repérée par J.D. Salinger, de trente-cinq ans son aîné. Séduite par l’auteur énigmatique de L’Attrape-cœur, elle s’enferme avec lui dans une relation aussi brève que destructrice. Vingt-cinq ans après, celle qui est devenue écrivain tente d’exorciser son histoire.

« Récit d’une dévastation, Et devant moi, le monde est aussi l’itinéraire d’une femme dont la vie est un roman. » 
Olivia de Lamberterie, Elle

Traduit de l’anglais (Etats-Unis)
par Pascale Haas

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EAN : 9782264055422
Code sériel : 4512
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 504
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264055422
Code sériel : 4512
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 504
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mimipinson 07/03/2024
    Qui connait Joyce Maynard, sait qu’elle a une vitalité extraordinaire, une appétence pour la vie qui frise la boulimie. Elle met ses lecteurs à l’aise parle aisément d’elle sans trop tourner autour du pot. Et pourtant il lui aura fallu un quart de siècle pour parvenir à parler via l’écriture d’un des épisodes les plus irréalistes et douloureux de sa vie. A peine âgée de dix-huit ans, étudiante à Yale, le très célèbre New-York Times publie dans ses pages un article qu’elle venait d’écrire et d’envoyer. Lu et visiblement apprécié par le non moins célèbre J.D Salinger, de trente -cinq ans son ainé, ce dernier la contacte par écrit pour lui dire tout le bien qu’il pensait de son article et plus généralement de son écriture. S’en suit une correspondance abondante débouchant sur une vie commune de quelques mois. Pour lui elle abandonne Yale, se coupe de ses amis… L’idylle ne durera que quelques mois. Joyce Maynard se fait congédier comme une malpropre, de manière lapidaire, et surtout méprisable et méprisante. C’est cette histoire que nous présente ici, de manière linéaire et réaliste. L’histoire avec J.D Salinger occupe finalement assez peu de place. Joyce Maynard évoque longuement son enfance entre un père poète et alcoolique et une mère qui n’a vécu que pour le succès de ses filles et notamment Joyce qui lui doit sans aucun doute son amour de l’écriture, et de la correspondance. La période qui a suivi sa violente rupture avec Salinger est pour Joyce Maynard une succession d’années agitées durant lesquelles elle a travaillé dur pour se faire un nom, se reconstruire, et envisager une vie personnelle et familiale. Elle en parle sans fard, mais avec l’exigence d’honnêteté qu’elle s’impose dans un esprit de crédibilité vis-à-vis de ses enfants. C’est peu dire que cet ouvrage a été mal accueilli tant par l’intéressé en particulier, que par le monde littéraire en général. Certains y verront un déballage impudique, d’autres une épreuve de vérité, une confrontation de l’auteur avec son passé et une façon de passer à autre chose. Au moment où elle a écrit ce récit (1998 en langue originale), il fallait un certain courage pour d’une part #8246;s’attaquer#8243; à un mythe comme Salinger avec tous les risques de procès qu’elle encourrait, et d’autre par avouer publiquement d’avoir été durant quelques mois dans une forme d’emprise, d’avoir cru en quelqu’un et de s’être laissé dévaster de la sorte. Entre qui me concerne, j’ai beaucoup apprécié cet opus qui me permet de mieux comprendre l’œuvre romanesque de l’auteur, tout ce qu’elle fait en parallèle autour de la thérapie par l’écriture. Qui connait Joyce Maynard, sait qu’elle a une vitalité extraordinaire, une appétence pour la vie qui frise la boulimie. Elle met ses lecteurs à l’aise parle aisément d’elle sans trop tourner autour du pot. Et pourtant il lui aura fallu un quart de siècle pour parvenir à parler via l’écriture d’un des épisodes les plus irréalistes et douloureux de sa vie. A peine âgée de dix-huit ans, étudiante à Yale, le très célèbre New-York Times publie dans ses pages un article qu’elle venait d’écrire et d’envoyer. Lu et visiblement apprécié par le non moins célèbre J.D Salinger, de trente -cinq ans son ainé, ce dernier la contacte par écrit pour lui dire tout le bien qu’il pensait de son article et plus généralement de son écriture. S’en suit une correspondance abondante débouchant sur une vie commune de quelques mois. Pour lui elle abandonne Yale, se coupe de ses amis… L’idylle ne durera que quelques mois. Joyce Maynard se fait congédier comme une malpropre, de manière lapidaire, et surtout méprisable et méprisante. C’est cette histoire que nous présente ici, de manière linéaire et réaliste. L’histoire avec J.D Salinger occupe finalement assez peu de place. Joyce Maynard évoque longuement son enfance entre un...
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  • Sevlipp 22/08/2023
    Une autobiographie de Joyce Maynard dans laquelle elle évoque sa relation éphémère mais toxique avec JD Salinger lorsqu'elle avait 18 ans. Je dois dire que cette lecture est intéressante mais relativement déprimante. Un père alcoolique, une mère abusive, une sœur aimée mais distante, une notoriété bien jeune et beaucoup de solitude. Et puis cette relation ; une emprise, des abus, de l'anorexie, dont l'écrivaine mettra des années à se remettre. Enfin, l'amour, 3 enfants, des noëls en famille, la volonté d'être une bonne mère, les problèmes d'argent et le divorce. Bref une vie avec ses joies, ses tristesses et beaucoup de non-dits. J'ai lu ce témoignage quelques mois après avoir lu "Où vivaient les gens heureux" que j'ai adoré. J'ai alors réalisé que ce roman regorge d'évènements vécus par la romancière. S'en est presque dérangeant. J'ai aimé ce récit mais certainement car j'ai lu précédemment des romans de l'écrivaine. Le style est clair, non voyeuriste presque distancié. Cet ouvrage a créé une énorme polémique outre-Atlantique car elle écorne l'image de JD Salinger ; un déni. Joyce Maynrad avait peut être besoin de se libérer de ses démons et, si cela lui a permis d'écrire, "De si bons amis" et "Où vivaient les gens heureux", elle a bien fait.
  • canele 12/03/2023
    Il ne s'agit pas pas d'un livre "littéraire", pas d'effets de style ni de constructions savantes, mais d'une autobiographie linéaire. Joyce Maynard, dotée d'une mémoire impressionnante, nous décrit de manière très honnête et réaliste son parcours, en nous livrant notamment ses secrets plus ou moins honteux. Sans jugement, et même avec une grande bienveillance, elle porte un regard lucide sur ceux qui ont jalonné sa route, notamment ses parents. On a beau être très éloigné d'elle en termes de caractère et d'origine, c'est très facile de s'identifier à elle et de la comprendre, voire de la trouver inspirante et même fascinante. Quelle femme !
  • nathlit1307 19/11/2022
    Écrivaine Ce qui traverse ce livre c'est la volonté à tout prix d'écrire. Tout débute par l'histoire familiale, une famille atypique, unique ou les deux figures du père et de la mère vont la conduire à l'écriture. Chez Joyce Maynard, l'écriture se conjugue à la première personne le "Je" Et la vérité, voilà ce qui va constituer le centre de son travail. Sa famille, sa formation universitaire, son ambition, ne seront que des étapes pour y arriver. Elle est une jeune écrivaine en devenir lorsque sa route croise celle de JD Salinger, il est un écrivain qui se terre déjà. Ce qu'elle décrit c'est une rencontre qui débute par une correspondance épistolaire, suite à la parution dans le Times d'un article de J Maynard. Article, Lu par Salinger, et qui va établir la renommée de Maynard en 1972, il figure en fin du récit, c'est un article sur la jeunesse du début des années 70, toute la vie universitaire de Maynard à ce moment est passionnante, lorsqu'elle débarque à New York dans les bureaux de presse. J'ai attendu un certain temps avant de lire ce livre, j'apprécie tellement les écrits de Salinger, l'authenticité du propos de Joyce Maynard ne m'a pas déçu Ce qui est décrit dans sa relation avec Salinger reste factuel, une relation basée dur leurs goûts communs culturels, qui évolue assez vite vers une complicité amoureuse. Si Salinger salue son talent, elle semble décliner à son contact émotionnellement et professionnellement, des troubles alimentaires s'installent ainsi que des névroses.Très vite elle perd pied face à l'Homme qu'il est, leur relation périclite très vite. Sa douleur semble vive lorsqu'ils se séparent à Daytona Beach, lieu où j'ai eu l'occasion de séjourner qui m'a laissé un souvenir d'ennui mortel. Et chacun va suivre sa route, celle de Salinger est déjà tracée, il continue d'écrire décidant de ne plus être publier,. Elle va continuer d'écrire pour faire bouillir la marmite, leur parcours sont dissociés. Il y a chez Joyce Maynard le talent D'observatrice, d'écrire le vrai à travers des chroniques quotidiennes, que j'ai pu lues - vu que seuls ses romans sont traduits- Son parcours la rend très attachante, entre sa vie familiale et son métier d'écrivain. Elle en tire un récit construit authentique et juste, confirmant que la vie vécue est un sujet d'écriture foisonnant, autant que sa relation avec Salinger. Sur Salinger, rien de neuf, qu'il souhaitait à tout prix protéger sa vie privée ne m'a pas surprise. Deux points m'ont marqué dans le récit de Maynard, avant d'écrire sur lui elle le relit, indiquant qu'elle le reconnaît dans ses nouvelles. L'autre point est sa confrontation avec Salinger, en tant qu'écrivaine accomplie elle comprend qu'il s'est intéressé à son travail d'écriture, la dénigrant presque, comme une évidence que sa rencontre avec Salinger à marquer sa vie de femme, pas forcément son travail d'écrivain. J'ai beaucoup aimé ses fines remarques sur le recueil de nouvelles Nine Stories de Salinger. Je vais pouvoir lire d'autres romans, sachant que j'ai déjà Lu Long Week-end. Écrivaine Ce qui traverse ce livre c'est la volonté à tout prix d'écrire. Tout débute par l'histoire familiale, une famille atypique, unique ou les deux figures du père et de la mère vont la conduire à l'écriture. Chez Joyce Maynard, l'écriture se conjugue à la première personne le "Je" Et la vérité, voilà ce qui va constituer le centre de son travail. Sa famille, sa formation universitaire, son ambition, ne seront que des étapes pour y arriver. Elle est une jeune écrivaine en devenir lorsque sa route croise celle de JD Salinger, il est un écrivain qui se terre déjà. Ce qu'elle décrit c'est une rencontre qui débute par une correspondance épistolaire, suite à la parution dans le Times d'un article de J Maynard. Article, Lu par Salinger, et qui va établir la renommée de Maynard en 1972, il figure en fin du récit, c'est un article sur la jeunesse du début des années 70, toute la vie universitaire de Maynard à ce moment est passionnante, lorsqu'elle débarque à New York dans les bureaux de presse. J'ai attendu un certain temps avant de lire ce livre, j'apprécie tellement les écrits de Salinger, l'authenticité du propos de Joyce Maynard ne m'a pas...
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  • monocle 16/11/2022
    ET DEVANT MOI LE MONDE de Joyce Maynard "Philippe Rey 2011 - traduit de l'anglais US 1999" 501,- pages Tout d'abord je tiens à exprimer ma profonde admiration vis-à-vis de cette auteure. Son roman de 2021 "Où vivaient les gens heureux" est un véritable chef d’œuvre, l'aboutissement à sa perfection, mais d'autres romans furent aussi de grande qualité. Ici, nous tombons sur une autobiographie et je dois avouer que rien n'est plus ennuyeux qu'un écrivain qui écrit sur lui-même ! Le fait qu'elle vécut quelques mois comme l'amante de Salinger est évoqué tout le long du récit. Certes le personnage était une célébrité (quoique que je suis toujours resté très critique devant ses textes ravageurs). Etait-il bien utile de nous raconter certains détails aussi intimes qui finalement ne nous regardent pas ? Dans ce livre j'ai décelé une foule d'indices qui ont servi à la construction de cette perle précitée "OU VIVAIENT LES GENS HEUREUX". Comme quoi une roman a souvent des racines. Bref, pour revenir au sujet du roman présenté, Joyce Maynard a le talent pour tenir le lecteur en haleine, mais tout compte fait je la préfère en romancière qu'en biographe. A lire si vraiment vous aimez la personnalité de JM... Dans la négative, mieux vaut parfois oublier certains titres ET DEVANT MOI LE MONDE de Joyce Maynard "Philippe Rey 2011 - traduit de l'anglais US 1999" 501,- pages Tout d'abord je tiens à exprimer ma profonde admiration vis-à-vis de cette auteure. Son roman de 2021 "Où vivaient les gens heureux" est un véritable chef d’œuvre, l'aboutissement à sa perfection, mais d'autres romans furent aussi de grande qualité. Ici, nous tombons sur une autobiographie et je dois avouer que rien n'est plus ennuyeux qu'un écrivain qui écrit sur lui-même ! Le fait qu'elle vécut quelques mois comme l'amante de Salinger est évoqué tout le long du récit. Certes le personnage était une célébrité (quoique que je suis toujours resté très critique devant ses textes ravageurs). Etait-il bien utile de nous raconter certains détails aussi intimes qui finalement ne nous regardent pas ? Dans ce livre j'ai décelé une foule d'indices qui ont servi à la construction de cette perle précitée "OU VIVAIENT LES GENS HEUREUX". Comme quoi une roman a souvent des racines. Bref, pour revenir au sujet du roman présenté, Joyce Maynard a le talent pour tenir le lecteur en haleine, mais tout compte fait je la préfère...
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