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La bête humaine
Marie-Thérèse Ligot (préface de)
Date de parution : 27/03/2019
Éditeurs :
Pocket

La bête humaine

Marie-Thérèse Ligot (préface de)
Date de parution : 27/03/2019

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques Lantier, fils de Gervaise et héritier d’une lignée maudite.
Lantier a assisté au meurtre d’un notable...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques Lantier, fils de Gervaise et héritier d’une lignée maudite.
Lantier a assisté au meurtre d’un notable par le chef de gare du Havre. Pour se protéger, la femme de ce dernier, Séverine, le séduit et devient...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques Lantier, fils de Gervaise et héritier d’une lignée maudite.
Lantier a assisté au meurtre d’un notable par le chef de gare du Havre. Pour se protéger, la femme de ce dernier, Séverine, le séduit et devient sa maîtresse. Auprès d’elle, et dans les vapeurs de sa chère Lison, sa locomotive, Jacques pense pouvoir conjurer ses pulsions meurtrières, résister à « la bête enragée qu’il sent en lui » à la seule vue de la nudité d’une femme.
Un voyage tragique commence, où la démence, la jalousie et le crime sont portés à l’incandescence dans le plus russe des romans français.
 

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EAN : 9782266295956
Code sériel : 6062
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266295956
Code sériel : 6062
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 416
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roberte53 12/04/2024
    Roubaud, Jacques Lantier, Misard, Flore et même Pecqueux, tous ont de très bonnes raisons de vouloir tuer... D’abord Roubaud qui égorge Grandmorin par vengeance, puis Misard qui empoisonne petite à petit son épouse par cupidité, Flore qui provoque le déraillement d’un train par jalousie et enfin Jacques qui souffre d’une psychopathie terrible, celle de tuer des femmes. Cette pulsion criminelle qu’il n’arrive pas à maîtriser, cette « bête monstrueuse » qui se réveille de temps en temps dans sa tête, prend le contrôle de tout son être au point d’en abolir toute rationalité et toute cohérence comportementale. Paradoxalement, la Lison, cette locomotive à vapeur que Jacques a dompté, qu’il conduit et soigne comme une maîtresse connaîtra aussi une fin funeste. Croyant la posséder comme on possède une femme, cette puissante machine de fonte et d’acier échappera pourtant à sa maîtrise… Dans cet opus, Emile Zola tente d’expliquer la nature des différentes causes qui peuvent conduire certains individus à commettre un meurtre. La vengeance, la cupidité, la jalousie et la maladie mentale sont ici les principaux mobiles des crimes. A la faveur d’une belle écriture au style littéraire parfait, l’auteur réussit talentueusement à associer une intrigue policière, digne d’un thriller sanglant, à une étude très psychologique et très fine des troubles comportementaux qui peuvent assaillir l’être humain et l’entraîner dans une cabale meurtrière. Ce roman est l’un des plus sombres de l’écrivain, il nous permet de prendre conscience de la noirceur de l’âme humaine et des dangers qu’elle représente quant aux actes irréparables qui pourraient en résulter. Un très bon polar psychologique digne des films d’Alfred Hitchcock. Roubaud, Jacques Lantier, Misard, Flore et même Pecqueux, tous ont de très bonnes raisons de vouloir tuer... D’abord Roubaud qui égorge Grandmorin par vengeance, puis Misard qui empoisonne petite à petit son épouse par cupidité, Flore qui provoque le déraillement d’un train par jalousie et enfin Jacques qui souffre d’une psychopathie terrible, celle de tuer des femmes. Cette pulsion criminelle qu’il n’arrive pas à maîtriser, cette « bête monstrueuse » qui se réveille de temps en temps dans sa tête, prend le contrôle de tout son être au point d’en abolir toute rationalité et toute cohérence comportementale. Paradoxalement, la Lison, cette locomotive à vapeur que Jacques a dompté, qu’il conduit et soigne comme une maîtresse connaîtra aussi une fin funeste. Croyant la posséder comme on possède une femme, cette puissante machine de fonte et d’acier échappera pourtant à sa maîtrise… Dans cet opus, Emile Zola tente d’expliquer la nature des différentes causes qui peuvent conduire certains individus à commettre un meurtre. La vengeance, la cupidité, la jalousie et la maladie mentale sont ici les principaux mobiles des crimes. A la faveur d’une belle écriture au style littéraire parfait, l’auteur réussit talentueusement à associer une intrigue policière, digne d’un thriller sanglant, à...
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  • MisssLaure 25/03/2024
    "On ne tue que sous l'impulsion du sang et des nerfs, un reste des anciennes luttes, la nécessité de vivre et la joie d'être fort". Ce n°17 des Rougon-Macquart commence fort. le couple Roubaud semble s'entendre à merveille, mais quand Séverine avoue que sa montre est un cadeau de son ancien protecteur et amant Grandmorin, son mari fait une crise de jalousie, la bat et la force à envoyer une lettre à ce fameux GrandMorin : on retrouvera le corps de ce grand homme peu de temps après au bord de la voie ferrée. En parallèle, nous découvrons Jacques Lantier, attiré par la jeune Flore, mais attiré d'une façon inhabituelle. Des pulsions mortelles, dont il a conscience, le submerge en même temps que ses pulsions sexuelles. Il croit voir un meurtre se perpétrer dans le train. Le motif est planté. le désir, l'amour et la mort sont étroitement mêlés (sans oublier l'argent), dans un thriller bâti autour de l'industrie ferroviaire, des trains, des trajets Paris-le Havre, avec mécanicien, chef de gare et garde-barrière. Une enquête va être menée. Les Roubaud sont-ils les meurtriers ? Vont-ils être découverts ? Qu'à vu exactement Jacques Lantier ? Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre, je me suis vite laissée embarquer par les descriptions du chemin de fer, de la Lison, du Paris de l'époque, des passions de Séverine, des personnages secondaires et leurs avidités bien humaines. Pendant ma lecture, J'ai énormément pensé à Thérèse Raquin (que j'ai par ailleurs préféré à la bête humaine). Séverine et Thérèse, d'une certaine manière, se ressemblent. On manipule, on ment, on aime, souvent par calcul. J'ai apprécié les atermoiements psychologiques, les raisonnements du juge d'instruction, et ce côté sombre et noir, qui font que ce thriller du 19ème siècle atteint son but, avec attente, suspens et noirceur de cette bête humaine qui semble tapie au fond de nous. "On tuait donc sans secousse, et la vie continuait". "On ne tue que sous l'impulsion du sang et des nerfs, un reste des anciennes luttes, la nécessité de vivre et la joie d'être fort". Ce n°17 des Rougon-Macquart commence fort. le couple Roubaud semble s'entendre à merveille, mais quand Séverine avoue que sa montre est un cadeau de son ancien protecteur et amant Grandmorin, son mari fait une crise de jalousie, la bat et la force à envoyer une lettre à ce fameux GrandMorin : on retrouvera le corps de ce grand homme peu de temps après au bord de la voie ferrée. En parallèle, nous découvrons Jacques Lantier, attiré par la jeune Flore, mais attiré d'une façon inhabituelle. Des pulsions mortelles, dont il a conscience, le submerge en même temps que ses pulsions sexuelles. Il croit voir un meurtre se perpétrer dans le train. Le motif est planté. le désir, l'amour et la mort sont étroitement mêlés (sans oublier l'argent), dans un thriller bâti autour de l'industrie ferroviaire, des trains, des trajets Paris-le Havre, avec mécanicien, chef de gare et garde-barrière. Une enquête va être menée. Les Roubaud sont-ils les meurtriers ? Vont-ils être découverts ? Qu'à vu exactement Jacques Lantier ? Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans...
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  • berni_29 10/03/2024
    Je continue de cheminer de manière chronologique dans la saga extraordinaire des Rougon-Macquart et me voici parvenu déjà au dix-septième roman. Après le Rêve, voici Émile Zola renouant avec la noirceur, La Bête humaine est sans aucun doute à mes yeux l'opus le plus sombre des Rougon-Macquart. Nous descendons ici dans les bas-fonds de l'âme humaine. Nous savons d'ores et déjà que cette saga convoque depuis son premier tome la douloureuse hérédité d'une famille sous le Second Empire. La révolution industrielle qui est la toile de fond de beaucoup de romans de Zola donne ici naissance à l'ère toute nouvelle du chemin de fer. Jacques Lantier, conducteur de trains et personnage central de ce récit sidérant, en est la parfaite illustration, hanté par le destin que lui a transmis sa mère par le sang, par cette lignée maudite, une certaine Gervaise, vous vous rappelez sans doute d'elle, triste héroïne de l'Assommoir, morte de misère, par le delirium tremens ou bien à cause de la violence de la société, c'est peut-être du pareil au même. Est-ce lui la bête humaine, ce personnage cependant aimant, mais torturé par des pulsions destructrices qui le dévorent de l'intérieur tandis que l'amour d'une autre saura peut-être apaiser ses démons, qui sait ? Est-ce la Lison, la locomotive que conduit Jacques Lantier et qui tire l'express sur la ligne de chemin de fer le Havre-Paris ? C'est sur cette ligne que Jacques Lantier va être témoin d'un meurtre et que tout va remonter en lui, dans les abysses d'une eau saumâtre. Telle une machine infernale et que rien ne peut arrêter dans son mouvement, nous sommes embarqués dans le tumulte macabre et obsédant du désir et des passions. C'est dans le sang qui bat dans les tempes de certains personnages du roman que la brutalité vient sourdre comme un écho dissonant. Parfois, Jacques Lantier est pris de cette envie de tuer lorsqu'une femme s'abandonne dans ses bras... Pourtant il est possible que la belle et fragile Séverine puisse enfin inverser le cours des choses, elle, jetée dans cette abomination, candide et touchante par sa douceur et la franchise de sa passion. En dépeignant plusieurs crimes, dont celui central du roman, la Bête humaine ressemble à s'y méprendre à une sorte de thriller, avec comme arrière-pays que traverse cette locomotive lancée dans sa furie une société gangrenée par la crise, injuste avec ses laissés-pour-compte. Ce qui est le thème dominant du roman, est-ce la folie qui conduit à la dégénérescence criminelle ? L'originalité de cette histoire est qu'elle se déroule d'un bout à l'autre sur la ligne de chemin de fer de l'Ouest, de Paris au Havre. On y entend le continuel grondement de trains au milieu des voix, du bruit des âmes, d'un abominable drame qui se joue à l'aune d'histoires d'amour bousculées par les rebuffades et les jalousies. Le côté sombre de l'histoire touche même les âmes qu'on croyait les plus fragiles, les plus innocentes, brouillant les cartes à jamais. Parfois certains personnages ont le double privilège d'être assassin et victime. La psychologie des personnages pourrait paraître immature, car ici chacun se livre à ses bas instincts, qu'il soit victime ou non d'une hérédité malsaine. Flore, la belle-fille du garde-barrière est peut-être mon personnage préféré dans sa folie amoureuse effrénée, Il y a dans cette oeuvre crépusculaire la symbolique d'un peintre génial, faisant d'une machine, la Lison, un personnage mythique suscitant le désir, digne des monstres de la mythologique grecque. Dans ce dix-septième opus, j'ai trouvé une puissance d'évocation incroyable jusqu'aux scènes finales magistrales, laissant dans l'esprit de l'inconditionnel de Zola que je suis des images chaotiques et vertigineuses auxquels il ne m'avait pas encore habitué et que le cinéma ne saurait renier. J'y ai croisé un souffle épique mêlée d'une mélancolie douloureuse et déchirante, que le coeur des personnages nous invite à toucher, à étreindre, pénétrant dans l'obscure conscience des âmes pour en remonter toute la lie... Ici Zola nous parle de la fêlure de la condition humaine, à peine de manière exagérée, car la barbarie à visage humain n'a jamais fini de toucher les limites de l'incommensurable. Zola savait cela, allant visiter par son oeuvre le bord ultime de cette fêlure, sans jamais toucher les limites de ce paysage, vers lequel ce soir un train s'en va au loin que le rythme effréné du métal emporte dans mes songes... Je continue de cheminer de manière chronologique dans la saga extraordinaire des Rougon-Macquart et me voici parvenu déjà au dix-septième roman. Après le Rêve, voici Émile Zola renouant avec la noirceur, La Bête humaine est sans aucun doute à mes yeux l'opus le plus sombre des Rougon-Macquart. Nous descendons ici dans les bas-fonds de l'âme humaine. Nous savons d'ores et déjà que cette saga convoque depuis son premier tome la douloureuse hérédité d'une famille sous le Second Empire. La révolution industrielle qui est la toile de fond de beaucoup de romans de Zola donne ici naissance à l'ère toute nouvelle du chemin de fer. Jacques Lantier, conducteur de trains et personnage central de ce récit sidérant, en est la parfaite illustration, hanté par le destin que lui a transmis sa mère par le sang, par cette lignée maudite, une certaine Gervaise, vous vous rappelez sans doute d'elle, triste héroïne de l'Assommoir, morte de misère, par le delirium tremens ou bien à cause de la violence de la société, c'est peut-être du pareil au même. Est-ce lui la bête humaine, ce personnage cependant aimant, mais torturé par des pulsions destructrices qui le dévorent de l'intérieur tandis que l'amour d'une autre saura peut-être...
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  • MaujeanClement 07/03/2024
    "La Bête Humaine" d'Émile Zola s'impose comme un monument de la littérature réaliste, plongeant le lecteur dans les abîmes de l'âme humaine et le côté obscur de la société du XIXe siècle. À travers une plume incisive et une narration immersive, Zola dépeint un monde en plein essor industriel, où les passions brûlent aussi ardemment que les locomotives sur les rails. Dans ce roman captivant, les personnages se débattent avec leurs désirs les plus sombres, révélant les failles et les tragédies qui les habitent. L'auteur explore avec une acuité troublante les thèmes de la culpabilité, de la fatalité et de la rédemption, nous confrontant à la fois à la noirceur de l'âme humaine et à la complexité des relations sociales. À travers les péripéties haletantes de ses protagonistes, Zola nous invite à réfléchir sur la condition humaine et les tourments de la civilisation moderne, offrant ainsi une œuvre aussi saisissante qu'indélébile dans l'esprit du lecteur.
  • miriam 09/01/2024
    Sombre, la Bête Humaine ! Le crime ne survient pas au terme de l'intrigue mais on le découvre d'entrée de jeu. Dès les les premières pages, on découvre une petite fille abusée Séverine, un mari jaloux et violent, Roubaud,  qui commence par battre sa femme puis  planifie l'assassinat de l' amant, Grandmorin.  Depuis trois semaines, cette affaires faisait un bruit énorme. Elle avait bouleversé Rouen, elle passionnait Paris, et les journaux de l'opposition, dans la violente campagne qu'ils menaient contre l'Empire, venaient de la prendre comme machine de guerre D’une part, on laissait entendre que la victime, un familier des Tuileries, ancien magistrat, commandeur de la Légion d’honneur, riche à millions, était adonné aux pires débauches ; de l’autre, l’instruction n’ayant pas abouti jusque-là, on commençait à accuser la police et la magistrature de complaisance, Un roman policier? Le juge d'instruction Denizet va-t-il démasquer le coupable du crime affreux commis dans le train du Havre. Un témoin a vu la scène : Jacques Lantier, le fils de Gervaise, porteur des tares des Rougon-Macquart, lourd héritage de folie et d'alcoolisme. Le motif serait-il l'héritage de Grandmorin, la victime, "ancien magistrat, un familier des Tuileries,  commandeur de la Légion d'Honneur, riche à millions..." ? Les Roubaud, coupables possibles, ont-ils voulu hâter la fin de Grandmorin alors qu'ils savaient que Séverine était couchée sur le testament? On conseille à Denizet de ne pas trop évoquer la vie trouble de Grandmorin. Denizet découvre le coupable idéal : Cabuche, un repris de justice, asocial, incapable de se défendre. Voila qui mettra fin à la campagne de Presse! Les péripéties de l'enquête tiennent le lecteur en haleine.  Un roman d'amour? Jacques Lantier s'éprend de Séverine, la jolie Madame Roubaud. Un reportage passionnant sur les chemins de fer? Roubaud est sous-chef de la Gare du Havre, employé consciencieux. Zola détaille la vie de la gare, même les ragots et les jalousies à propos des logements de fonction. Lantier est mécanicien. La locomotive, la Lison joue un rôle de premier plan. Et, sur la Lison, Jacques, monté à droite, chaudement vêtu d’un pantalon et d’un bourgeron de laine, portant des lunettes à œillères de drap, attachées derrière la tête, sous sa casquette, ne quittait plus la voie des yeux, se penchait à toute seconde, en dehors de la vitre de l’abri, pour mieux voir. C'est à bord d'un train que le meurtre de Grandmorin a été commis. C'est sur la voie qu'on a retrouvé son corps. On fait la connaissance des garde-barrières. Le couple mécanicien-chauffeur, Lantier-Piqueux est un élément essentiel du roman, tous les deux bichonnent, réparent, servent Lison. On assiste à  une panne dans la neige, puis à une terrible catastrophe ferroviaire.  Cet aspect documentaire  m'a passionnée. Et c'est sur le départ des soldats en guerre que se termine le livre, folie guerrière que ce voyage! Qu’importaient les victimes que la machine écrasait en chemin ! N’allait-elle pas quand même à l’avenir, insoucieuse du sang répandu ? Sans conducteur, au milieu des ténèbres, en bête aveugle et sourde qu’on aurait lâchée parmi la mort, elle roulait, elle roulait, chargée de cette chair à canon, de ces soldats, déjà hébétés de fatigue, et ivres, qui chantaient. Comme pour Nana. Du grand Zola.Sombre, la Bête Humaine ! Le crime ne survient pas au terme de l'intrigue mais on le découvre d'entrée de jeu. Dès les les premières pages, on découvre une petite fille abusée Séverine, un mari jaloux et violent, Roubaud,  qui commence par battre sa femme puis  planifie l'assassinat de l' amant, Grandmorin.  Depuis trois semaines, cette affaires faisait un bruit énorme. Elle avait bouleversé Rouen, elle passionnait Paris, et les journaux de l'opposition, dans la violente campagne qu'ils menaient contre l'Empire, venaient de la prendre comme machine de guerre D’une part, on laissait entendre que la victime, un familier des Tuileries, ancien magistrat, commandeur de la Légion d’honneur, riche à millions, était adonné aux pires débauches ; de l’autre, l’instruction n’ayant pas abouti jusque-là, on commençait à accuser la police et la magistrature de complaisance, Un roman policier? Le juge d'instruction Denizet va-t-il démasquer le coupable du crime affreux commis dans le train du Havre. Un témoin a vu la scène : Jacques Lantier, le fils de Gervaise, porteur des tares des Rougon-Macquart, lourd héritage de folie et d'alcoolisme. Le motif serait-il l'héritage de Grandmorin, la victime, "ancien magistrat, un familier des Tuileries,  commandeur de la Légion d'Honneur, riche à millions..." ? Les Roubaud, coupables possibles,...
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