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La Curée
Date de parution : 25/08/2009
Éditeurs :
Pocket

La Curée

Date de parution : 25/08/2009

Édition présentée et commentée par Marie-Thérèse Ligot, maître de conférences de littérature française à l’université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III).

 

Aristide Saccard est le spéculateur véreux par excellence, l’enrichi impudent...

Édition présentée et commentée par Marie-Thérèse Ligot, maître de conférences de littérature française à l’université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III).

 

Aristide Saccard est le spéculateur véreux par excellence, l’enrichi impudent né des bouleversements du Baron Haussmann, lancé à la curée du Paris du second Empire. Renée, sa femme, est la...

Édition présentée et commentée par Marie-Thérèse Ligot, maître de conférences de littérature française à l’université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III).

 

Aristide Saccard est le spéculateur véreux par excellence, l’enrichi impudent né des bouleversements du Baron Haussmann, lancé à la curée du Paris du second Empire. Renée, sa femme, est la parvenue dans toute sa splendeur, affolée de luxe, protectrice et amante de son gendre Maxime, incarnation du vice. Le mari ferme les yeux… un scandale peut toujours s’avérer bon à monnayer.

Le second volet des terribles « Rougon-Macquart » est le roman-reportage de « l’or et de la chair » selon Zola, que la justice menaçait alors d’interdiction pour pornographie.

 

Lire avec le texte intégral et la préface
Comprendre
avec Les clés de l’œuvre
44 pages pour aller à l’essentiel
73 pages pour approfondir

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EAN : 9782266198028
Code sériel : 6035
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266198028
Code sériel : 6035
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • smithro 29/03/2024
    Aristide Saccard, un spéculateur sans scrupules, s'enrichit grâce aux gigantesque plan de restructuration urbaine du baron Haussmann. Il épouse en seconde noces Renée mais celle-ci lui préfère Maxime, le fils de Saccard. Zola vilipende dans ce roman la toute-puissance de l'argent, la vanité du paraître et l'absence de sentiments des individus. C'est un roman particulièrement cruel dans lequel Zola dresse un portrait au vitriol de cette société qu'il détestait. Il y a quelques longueurs, notamment dans la description des mécanismes financiers actionnés par D'accord mais la force et la poésie de l'écriture de Zola emporte tout.
  • Roberte53 24/03/2024
    Dans ce deuxième opus de la saga des Rougon-Macquart, Emile Zola nous entraîne dans le sillon de la ruée vers l'or aux côtés de cette famille dont la cupidité ne cesse de croître. Il nous transporte dans les salons dorés de la bourgeoisie parisienne où le luxe côtoie la débauche. Ainsi l'auteur dénonce, avec force détails, les abjectes manoeuvres financières et les intrigues de bas étage, menées par une poignée d'hommes, peu scrupuleux, prêts à toutes les compromissions et toutes les infamies pour accroître leurs gains, profitant des nombreuses opportunités spéculatives à saisir lors des grands chantiers de reconstruction de Paris, lancés par le baron Haussmann sous l'égide de Napoléon III. En parallèle, la place et le sort réservés aux bourgeoises de l'époque est décrit de manière peu enviable. Servant les intérêts de leurs riches époux, elles étaient plus convoitées pour leur physique et leur plastique qu'appréciées pour leur esprit et leur intelligence. Renée, l'épouse d'Aristide Rougon/Saccard, en fera les frais et connaîtra une fin funeste. le style d'écriture est changeant au fil des pages, il passe des grandes envolées lyriques, pour la description de la beauté des lieux, à des tournures de phrases dures et cassantes, prenant parfois des accents plus cocasses, pour dépeindre la noirceur des sentiments et dévoiler la rouerie des principaux protagonistes du roman. le lecteur se laisse emporter par le rythme époustouflant du récit, comme happé par la richesse des lieux et les plaisirs mondains. Il voyage dans le temps à la découverte du Paris rutilant et opulent du 19e siècle sous la célèbre plume, talentueuse et impériale, du grand écrivain ! On s'y croirait vraiment….Dans ce deuxième opus de la saga des Rougon-Macquart, Emile Zola nous entraîne dans le sillon de la ruée vers l'or aux côtés de cette famille dont la cupidité ne cesse de croître. Il nous transporte dans les salons dorés de la bourgeoisie parisienne où le luxe côtoie la débauche. Ainsi l'auteur dénonce, avec force détails, les abjectes manoeuvres financières et les intrigues de bas étage, menées par une poignée d'hommes, peu scrupuleux, prêts à toutes les compromissions et toutes les infamies pour accroître leurs gains, profitant des nombreuses opportunités spéculatives à saisir lors des grands chantiers de reconstruction de Paris, lancés par le baron Haussmann sous l'égide de Napoléon III. En parallèle, la place et le sort réservés aux bourgeoises de l'époque est décrit de manière peu enviable. Servant les intérêts de leurs riches époux, elles étaient plus convoitées pour leur physique et leur plastique qu'appréciées pour leur esprit et leur intelligence. Renée, l'épouse d'Aristide Rougon/Saccard, en fera les frais et connaîtra une fin funeste. le style d'écriture est changeant au fil des pages, il passe des grandes envolées lyriques, pour la description de la beauté des lieux, à des tournures de phrases dures et cassantes, prenant parfois des...
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  • MathRnwy 16/02/2024
    Dans ce volet, on retrouve la 2nde génération et notamment Aristide, le fils de Pierre Rougon (T1) qui s’installe à Paris avec une avidité grandissante. Son appât du gain le pousse aux magouilles, aux manipulations, jusqu’à envisager un 2nd mariage alors que sa première femme traverse les dernières heures de sa vie. Son nouveau mariage à la dot conséquente sera pour lui, la porte d’entrée vers un univers de spéculations immobilières à l’heure du nouveau Paris et de la création des grands boulevards Haussmanniens. Ce tome traite des vices de la société bourgeoise parisienne. La débauche y côtoie l’avidité et j’avoue avoir été moins convaincue par ce second tome (le premier étant un coup de coeur). La première moitié est sans aucun doute ma préférée. Celle où l’on découvre Renée, la seconde femme d’Aristide. C’est le début de la fortune de ce dernier, ses premières spéculations et magouilles qui permettent de leur offrir une vie aisée. L’argent flambe dans les nombreuses toilettes de Renée et dans les luxes quotidiens. J’ai apprécié ces passages bien dynamiques ! Cette première partie voit aussi naître, pour Renée, le début d’un amour interdit, d’un inceste. C’est encore dans ces passages de romances que je préfère la plume de Zola. Je retiendrais ici un passage en particulier, intense mais écrit avec une grande poésie. Zola nous offre à nouveau une superbe analogie entre l’amour et ici la nature, une symbiose entre l’environnement chaud et humide d’une serre, pleine d’espèces végétales exotiques et leurs nuits d’amours. Mais la lecture de la seconde moitié du roman a été plus compliquée pour moi, avec beaucoup de longueurs dans les scènes de la bourgeoise et les bals qui sont des thèmes qui me touchent moins. Je préfère les récits de Zola sur les classes les plus pauvres! J’ai eu de plus en plus de mal à me concentrer dans la lecture, à suivre les magouilles alambiquées d’Aristide qui m’est devenu de plus en plus détestable. Les nombreux personnages m’ont un peu perdu, de même que les termes liés aux montages financiers du XIXe qui ne me sont pas vraiment familiers et qui ont fini de me perdre, malheureusement… La conclusion de ma lecture n’est bien évidemment pas toute noire. J’ai pu noter plein de passages très beaux et intenses que Zola nous offre ici une nouvelle fois et notamment en première partie du roman. J'ai tout de même été très transportée par la romance incestueuse de Renée qui constitue mes passages favoris ! Dans ce volet, on retrouve la 2nde génération et notamment Aristide, le fils de Pierre Rougon (T1) qui s’installe à Paris avec une avidité grandissante. Son appât du gain le pousse aux magouilles, aux manipulations, jusqu’à envisager un 2nd mariage alors que sa première femme traverse les dernières heures de sa vie. Son nouveau mariage à la dot conséquente sera pour lui, la porte d’entrée vers un univers de spéculations immobilières à l’heure du nouveau Paris et de la création des grands boulevards Haussmanniens. Ce tome traite des vices de la société bourgeoise parisienne. La débauche y côtoie l’avidité et j’avoue avoir été moins convaincue par ce second tome (le premier étant un coup de coeur). La première moitié est sans aucun doute ma préférée. Celle où l’on découvre Renée, la seconde femme d’Aristide. C’est le début de la fortune de ce dernier, ses premières spéculations et magouilles qui permettent de leur offrir une vie aisée. L’argent flambe dans les nombreuses toilettes de Renée et dans les luxes quotidiens. J’ai apprécié ces passages bien dynamiques ! Cette première partie voit aussi naître, pour Renée, le début d’un amour interdit, d’un inceste. C’est encore dans ces passages de romances que je préfère la plume de...
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  • MartinEden87 31/01/2024
    La Curée, c'est cette pratique qui consiste à la fin d'une battue, de donner les restes de la bête tuée aux chiens de chasse. Une image fortement symbolique qu'a choisie Émile Zola pour évoquer le démembrement de la ville de Paris. Éventrée par les travaux du baron Haussmann, sous le second Empire, et jetée en pâture aux spéculateurs immobiliers, arrivistes et expropriateurs. Ce second tome des Rougon-Macquart nous emmène loin de Plassans et du midi, pour se concentrer sur Paris, capitale d'un second Empire, que Zola nous décrit dans toute son effervescente décadence avec ses intrigues de salon, ses réceptions, l'obscénité ostentatoire des robes de ces femmes du monde. Nous suivons cette fois-ci, Aristide Rougon, rebaptisé Saccard à la demande expresse de son frère Eugène, entre-temps devenu ministre, en vue de se prémunir d'un éventuel scandale. Déjà bien décrit dans « La fortune des Rougon », l'arrivisme dont fait preuve cette branche de la famille ; son goût pour l'argent, pour les relations mondaines, la manière de nouer et de sacrifier des relations en vue de grimper l'échelle sociale, atteint ici des sommets paroxystiques. Le placement le plus avantageux d'Aristide consiste au mariage avec Renée Bécaud du Chatel. Femme frivole et attraction des soirées mondaines parisiennes, qui ira jusqu'à nouer une relation semi-incestueuse avec le fils d'Aristide : Maxime. Probablement plus que dans le Tome précédent, Zola excède dans l'art de la description. Que ce soit le Paris éventré par les travaux Haussmannien, la serre qui sert de décor aux soirées mondaines et aux escapades incestueuses de Renée et Maxime. L'œil incisif et naturaliste de l'écrivain relègue, peut-être, un peu trop à mon goût au second plan l'intrigue qui se déploie vraiment pleinement dans les derniers chapitres. Les combines de spéculations immobilières, aussi, ont tendance à perdre le lecteur peu familier avec le monde des affaires. Une appréciation en demi-teinte mais une étape de plus dans cette gigantesque œuvre qu'est la saga des « Rougon-Macquart ». Il me tarde de retrouver le Paris du XIXÈME siècle dans le troisième tome : « Le ventre de Paris ».La Curée, c'est cette pratique qui consiste à la fin d'une battue, de donner les restes de la bête tuée aux chiens de chasse. Une image fortement symbolique qu'a choisie Émile Zola pour évoquer le démembrement de la ville de Paris. Éventrée par les travaux du baron Haussmann, sous le second Empire, et jetée en pâture aux spéculateurs immobiliers, arrivistes et expropriateurs. Ce second tome des Rougon-Macquart nous emmène loin de Plassans et du midi, pour se concentrer sur Paris, capitale d'un second Empire, que Zola nous décrit dans toute son effervescente décadence avec ses intrigues de salon, ses réceptions, l'obscénité ostentatoire des robes de ces femmes du monde. Nous suivons cette fois-ci, Aristide Rougon, rebaptisé Saccard à la demande expresse de son frère Eugène, entre-temps devenu ministre, en vue de se prémunir d'un éventuel scandale. Déjà bien décrit dans « La fortune des Rougon », l'arrivisme dont fait preuve cette branche de la famille ; son goût pour l'argent, pour les relations mondaines, la manière de nouer et de sacrifier des relations en vue de grimper l'échelle sociale, atteint ici des sommets paroxystiques. Le placement le plus avantageux d'Aristide consiste au mariage avec Renée Bécaud du Chatel. Femme frivole et attraction des...
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  • sheumas 09/01/2024
    Silencieuse poupée de son Comment une femme devient-elle la marionnette d’un homme de pouvoir ? Lorsque, sous le Second Empire, Zola assimile les spéculateurs de tout poil aux chiens de la curée, affamés d’or et de profit, il met en scène la délicate Renée qui devient, à l’issue d’une première manœuvre douteuse, l’épouse d’Aristide Rougon. Ce provincial fraichement débarqué de Plassans est prêt à tous les tripotages pour s’enrichir et jouir d’un Paris en pleine refonte. Le rêve d’une « pluie de pièces d’or sur la ville » de cet oncle Picsou qui se fait très vite appeler « Saccard » ne tarde pas à se réaliser. Dans l’euphorie de la réussite, Saccard fait de l’ostentation. Il parade dans son splendide hôtel particulier, circule dans une voiture à armoiries et exhibe sa femme en la parant des plus belles robes et des plus beaux bijoux. Sous ce corps désiré et désirable, pétrie par les fantasmes d’une société décadente, Renée n’est plus rien qu’une nymphe Écho de Carnaval, condamnée à laisser résonner en elle les cris d’un corps frustré par la meute des Narcisse. À l’issue du bal masqué de la Mi-Carême, elle en prend cruellement conscience devant son miroir. « Mais elle ne voyait que ses cuisses roses, ses hanches roses, cette étrange femme de soie rose qu’elle avait devant elle et dont la peau de fine étoffe, aux mailles serrées, semblait faite pour des amours de pantins et de poupées. Elle en était arrivée à cela, à être une grande poupée dont la poitrine déchirée ne laissait échapper qu’un filet de son ». Silencieuse poupée de son Comment une femme devient-elle la marionnette d’un homme de pouvoir ? Lorsque, sous le Second Empire, Zola assimile les spéculateurs de tout poil aux chiens de la curée, affamés d’or et de profit, il met en scène la délicate Renée qui devient, à l’issue d’une première manœuvre douteuse, l’épouse d’Aristide Rougon. Ce provincial fraichement débarqué de Plassans est prêt à tous les tripotages pour s’enrichir et jouir d’un Paris en pleine refonte. Le rêve d’une « pluie de pièces d’or sur la ville » de cet oncle Picsou qui se fait très vite appeler « Saccard » ne tarde pas à se réaliser. Dans l’euphorie de la réussite, Saccard fait de l’ostentation. Il parade dans son splendide hôtel particulier, circule dans une voiture à armoiries et exhibe sa femme en la parant des plus belles robes et des plus beaux bijoux. Sous ce corps désiré et désirable, pétrie par les fantasmes d’une société décadente, Renée n’est plus rien qu’une nymphe Écho de Carnaval, condamnée à laisser résonner en elle les cris d’un corps frustré par la meute des Narcisse. À l’issue du bal masqué de la Mi-Carême, elle en prend cruellement conscience devant son miroir. «...
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