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Les règles d'usage
Isabelle D. Philippe (traduit par)
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
10/18

Les règles d'usage

Isabelle D. Philippe (traduit par)
Date de parution : 07/09/2017
Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, sa mère part travailler et ne revient pas. Après une prise de conscience lente et terrible, Wendy et sa famille... Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, sa mère part travailler et ne revient pas. Après une prise de conscience lente et terrible, Wendy et sa famille tentent de continuer à vivre. Son chemin mène la jeune fille en Californie chez son père biologique qu’elle connaît à... Wendy, treize ans, vit à Brooklyn. Le 11 septembre 2001, sa mère part travailler et ne revient pas. Après une prise de conscience lente et terrible, Wendy et sa famille tentent de continuer à vivre. Son chemin mène la jeune fille en Californie chez son père biologique qu’elle connaît à peine. Assaillie par les souvenirs, Wendy est tiraillée entre cette vie inédite et son foyer new-yorkais qui lui manque. Elle part alors à la découverte de ce qui l’entoure, faisant d’étonnantes rencontres : une mère adolescente, un libraire clairvoyant et son fils autiste, un jeune marginal qui recherche son frère. Ces semaines californiennes l’aideront-elles à aborder la nouvelle étape de sa vie ?

« Une résilience littéraire extrêmement forte et infiniment touchante. » Sandrine Mariette, Elle

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle D. Philippe
 
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EAN : 9782264070715
Code sériel : 5238
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 552
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264070715
Code sériel : 5238
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 552
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Pauliline27 22/02/2024
    Très bon roman d’initiation, qui prend parfois des airs de conte philosophique. Le rythme accompagne l’état d’esprit du personnage, d’où une certaine lenteur et de la confusion dans sa première moitié, puis petit à petit des événements, qui paraissent d’abord banals, et qui progressivement prennent tout leur sens et insufflent une nouvelle dynamique. La vérité du deuil est troublante, les personnages sont touchants dans leurs imperfections et le ton est juste. Un juste équilibre entre émotion et réflexion.
  • kareen735 22/01/2024
    En 2001 à New York, une adolescente perd brutalement sa mère et son monde s'étiole tout autour d'elle. Comme si la perte n'était pas déjà assez insupportable, elle doit changer d'environnement pour rejoindre son père qui vit à l'autre bout du pays. C'est ma troisième lecture de Joyce Maynard en 2023. Je suis heureuse de retrouver sa plume. C'est très facile de rentrer dans ses récits et celui là ne déroge pas à la règle. Il m'a semblé pourtant avoir plus de difficultés à apprécier le personnage principal. Les deux autres romans que j'ai eu le bonheur de lire racontaient des femmes. Nous suivons cette fois-ci une mineur. Et, même si Wendy est une adolescente touchante avec un envie folle de découvrir la vie, j'ai eu moins d'attache avec elle. C'est un injuste car, ce que je rapproche à ce personnage, c'est aussi ce qu'elle reproche à sa propre situation : elle est mineur donc les adultes ont souvent le dernier mot. Elle tente tout de même de déjouer leurs règles, elle est courageuse. Malgré tout, j'ai retrouvé l'art de Joyce Maynard dans la description de personnages cabossés. La perte violente de la mère bouleverse tout un monde et bien plus encore. Chacun tente, à travers des gestes maladroits, de reconstruire un semblant de réel malgré la routine brisée à jamais. Alors, même si j'ai moins aimé cet opus, je reste fidèle à l'autrice. Je vais continuer de découvrir ses autres romans. J'aime Joyce Maynard ! En 2001 à New York, une adolescente perd brutalement sa mère et son monde s'étiole tout autour d'elle. Comme si la perte n'était pas déjà assez insupportable, elle doit changer d'environnement pour rejoindre son père qui vit à l'autre bout du pays. C'est ma troisième lecture de Joyce Maynard en 2023. Je suis heureuse de retrouver sa plume. C'est très facile de rentrer dans ses récits et celui là ne déroge pas à la règle. Il m'a semblé pourtant avoir plus de difficultés à apprécier le personnage principal. Les deux autres romans que j'ai eu le bonheur de lire racontaient des femmes. Nous suivons cette fois-ci une mineur. Et, même si Wendy est une adolescente touchante avec un envie folle de découvrir la vie, j'ai eu moins d'attache avec elle. C'est un injuste car, ce que je rapproche à ce personnage, c'est aussi ce qu'elle reproche à sa propre situation : elle est mineur donc les adultes ont souvent le dernier mot. Elle tente tout de même de déjouer leurs règles, elle est courageuse. Malgré tout, j'ai retrouvé l'art de Joyce Maynard dans la description de personnages cabossés. La perte violente de la mère bouleverse tout un monde et bien plus...
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  • MademoiselleMaeve 06/11/2023
    Après avoir lu Prête à tout et Où vivaient les gens heureux, je suis tombée sous le charme de Joyce Maynard. J’ai eu envie de retrouver son univers et j’ai emprunté Les règles d’usage à la bibliothèque – je me suis laissée séduire par la chronique de Pamolico. Publier cet avis de lecture aujourd’hui, le 11 septembre, n’est évidemment pas un hasard. A cette date, en 2001, le monde a basculé dans l’effroi. Je me souviens exactement de ce que je faisais au moment où j’ai appris qu’un avion avait percuté une des tours du World Trade Center. Je n’oublierai jamais la photo de L’homme qui tombe, qui me serre la gorge à chaque fois. Les attentats du 11 septembre ont fait 2753 morts et ont traumatisé toute la planète. Il y a eu un avant et un après. L’histoire des Règles d’usage démarre avec le 11 septembre 2001. Wendy est une adolescente de treize ans avec des problèmes d’adolescentes de treize ans. Elle se demande qui elle embrassera en premier et imagine sa vie d’adulte avec sa meilleure amie quand elles auront épousé des jumeaux et qu’elles vivront dans des appartements qui communiquent entre eux. Elle se fâche avec sa mère, s’entend bien avec son beau-père musicien de jazz, adore son petit demi-frère et rêve d’aller en Californie voir son père qu’elle connaît mal. Et puis sa mère part travailler dans sa nouvelle robe rouge qu’elle a acheté lors d’une virée shopping avec Wendy et assortit avec des sandales rouges. Son bureau se trouve au quatre-vingt-septième étage d’une tour du World Trade Center. Janet ne rentre pas à la maison. Après le choc, l’espoir puis l’incompréhension, il faut se rendre à l’évidence : Janet ne reviendra jamais. Le père de Wendy décide de la faire venir en Californie et elle quitte alors son petit-frère, son beau-père qu’elle appelle papa, sa meilleure amie et tous ses repères. Alors quitte à changer de vie, Wendy décide de devenir une autre Wendy, une Wendy qui n’aurait pas forcément perdu sa mère. Joyce Maynard sait parler de la famille et des liens qui attachent ses membres les uns aux autres. Ses personnages prennent vie et on s’attache, on s’énerve, on compatit et on a du chagrin. J’ai beaucoup pensé à Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer (je triche, je ne l’ai pas lu, j’ai vu le film avec une grosse boule dans la gorge) et je me suis rapidement dit que je n’allais pas sortir indemne de cette lecture. Et j’avais carrément raison. Les personnages sont tous attachants – enfin il y a bien deux personnages que je n’ai pas aimés, mais on ne les voit pas longtemps. Comme dans tout roman d’apprentissage, personne n’est parfait, on apprend à composer avec les défauts des autres. Wendy est très proche de son demi-frère et le quitter lui déchire le cœur. Après avoir perdu sa maman, Louie doit faire face à l’absence de sa sœur et à cinq ans, c’est difficile tout ça. Derrière mon clavier, là, je repense à l’anniversaire de Louie et j’ai encore beaucoup de peine – j’ai vu arriver la catastrophe et si j’avais pu je l’aurais empêchée. Et puis il y a le beau-père de Wendy. Qui est seulement le beau-père, celui qui a élevé Wendy la moitié de sa vie et qui n’a plus aucun droit avec la mort de Janet. Combien de beaux-pères et de belles-mères se sont retrouvés dans cette situation ? Je pourrais vous présenter tous les personnages et vous citer tous les moments qui m’ont émue, mais je sens que vous me détesteriez si je faisais ça. Alors je vous invite à découvrir tout ça tous seuls. C’est assez bouleversant, vous verrez.Après avoir lu Prête à tout et Où vivaient les gens heureux, je suis tombée sous le charme de Joyce Maynard. J’ai eu envie de retrouver son univers et j’ai emprunté Les règles d’usage à la bibliothèque – je me suis laissée séduire par la chronique de Pamolico. Publier cet avis de lecture aujourd’hui, le 11 septembre, n’est évidemment pas un hasard. A cette date, en 2001, le monde a basculé dans l’effroi. Je me souviens exactement de ce que je faisais au moment où j’ai appris qu’un avion avait percuté une des tours du World Trade Center. Je n’oublierai jamais la photo de L’homme qui tombe, qui me serre la gorge à chaque fois. Les attentats du 11 septembre ont fait 2753 morts et ont traumatisé toute la planète. Il y a eu un avant et un après. L’histoire des Règles d’usage démarre avec le 11 septembre 2001. Wendy est une adolescente de treize ans avec des problèmes d’adolescentes de treize ans. Elle se demande qui elle embrassera en premier et imagine sa vie d’adulte avec sa meilleure amie quand elles auront épousé des jumeaux et qu’elles vivront dans des appartements qui communiquent entre eux. Elle se fâche avec sa mère,...
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  • Socrazycats 26/09/2023
    J’ai eu du mal à accrocher . Pourtant le sujet m’intéressait. Peut être le style d’écriture qui m’a laissé de marbre, les dialogues non écrits qui donnent une impression de distance avec les personnages . J’ai eu du mal à le finir pourtant il n’est pas très long .
  • catflanagan 30/08/2023
    L'histoire de cette jeune fille est tragique évidemment. Mais je n'ai pas trop aimé la première partie, durant laquelle elle cherche sa mère, revit les moments passés avec elle, se culpabilise, s'occupe de son petit frère. J'ai trouvé cela long. Mais lorsqu'elle part chez son père, même si l'on se doute du choix qu'elle fera, le roman m'a intéressé. Wendy devient une autre personne, plus mature, livrée à elle-même et s'est ainsi qu'elle se trouve. Le vide laissé par sa mère ne sera jamais comblé, mais elle apprend à vivre avec, à comprendre certaines réactions qu'elle pouvait avoir vis à vis de son père biologique. Elle devient adulte et une belle personne.
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