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L'Oeuvre
Pierre-Louis Rey (préface de)
Date de parution : 02/05/2019
Éditeurs :
Pocket

L'Oeuvre

Pierre-Louis Rey (préface de)
Date de parution : 02/05/2019

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Ce livre sur la peinture, « où ses souvenirs et son cœur ont débordé », Zola en retarde l’écriture durant vingt ans pour ne pas choquer...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Ce livre sur la peinture, « où ses souvenirs et son cœur ont débordé », Zola en retarde l’écriture durant vingt ans pour ne pas choquer son ami Cézanne qui se reconnut dans ce portrait impitoyable.
Dans L’Œuvre, il est l’écrivain Pierre Sandoz, qui pose pour son...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Ce livre sur la peinture, « où ses souvenirs et son cœur ont débordé », Zola en retarde l’écriture durant vingt ans pour ne pas choquer son ami Cézanne qui se reconnut dans ce portrait impitoyable.
Dans L’Œuvre, il est l’écrivain Pierre Sandoz, qui pose pour son camarade Claude Lantier, artiste maudit poursuivant sa révolution picturale qui annonce les impressionnistes. Un rêve grandiose et lamentable à peine éclairé par une idylle qui sombrera elle aussi. Les tableaux de Claude déchaînent les rires. Il s’obstine pourtant, fou d’absolu, rongé d’incertitudes, damné, courant après un génie introuvable et un gigantesque chef-d’œuvre inachevé.

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EAN : 9782266296014
Code sériel : 6077
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266296014
Code sériel : 6077
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roberte53 09/04/2024
    Dans cet opus, Pierre Sandoz, l’écrivain-poète et ami de Claude Lantier n’est pas seulement le témoin de la déchéance de ce dernier mais aussi, en quelque sorte, le « porte-parole » d’Emile Zola. Ainsi, par le biais des propos de ce personnage essentiel du récit, le romancier confie aux lecteurs une partie de sa propre existence en dévoilant quelques anecdotes sur son enfance, sa vie personnelle, ses ambitions littéraires mais également ses nombreux états d’âme. En parallèle, le roman dénonce les effets pervers des spéculations financières et boursières malhonnêtes qui sévissent dans le monde artistique et qui font davantage la part belle aux marchandages les plus ignobles plutôt qu’à la reconnaissance du talent des artistes en devenir. Cet état de fait étant toujours d’actualité de nos jours, Zola était donc bien un écrivain visionnaire en son temps… Criante de vérité, cette fiction sent le vécu, et dans ce brassage de destinées, il flotte comme un parfum de nostalgie, avec des regards parfois rivés sur le rétroviseur, le pied appuyé sur la pédale de frein. En dépit d’une histoire sombre à l’épilogue funeste, des lueurs d’espoir brillent, ça et là, sous les traits de plume remarquables de l’auteur.
  • Mmedelafeuillette 16/02/2024
    Paris, fin XIXème. Claude Lantier (inspiré notamment de Cézanne et Manet) est un peintre passionné qui, entouré de sa "bande" d'artistes et d'intellectuels, a pour ambition de conquérir Paris et de marquer son temps. Seulement, l'univers de l'Art est rude, et d'années en années, Claude est humilié par les critiques et les amateurs d'art et ses œuvres finissent au Salon des Refusés. Complètement obsédé par l'œuvre de sa vie, il est prêt à tout sacrifier. A l'image de Claude, je dois dire que j'ai bien ramé pour avancer dans ma lecture. Il est difficile de lire la misère, la tristesse, la décadence d'un homme qui consacre sa vie à la peinture sans aucune reconnaissance, mais aussi et surtout l'hypocrisie du milieu dans lequel il évolue. Malgré tout, je suis ravie d'être allée au bout. Les descriptions (de Paris et de la campagne) sont magnifiques et certains personnages sont très attachants : Christine, l'épouse de Claude, une femme tellement forte #x1f525, et Sandoz (Zola) le seul ami de Claude qui lui sera vraiment fidèle.
  • Bibliorium 07/01/2024
    Revoilà Claude Lantier, aperçu tout jeunot dans Le ventre de Paris en quête d’inspiration pour ses toiles. Claude, l’artiste qui ne vit que pour renouveler son art, est avide d’enterrer les anciens dans une grande révolution artistique, mais entre carrière et création, ses amis artistes hésitent, puis tranchent, pas toujours comme l’aimerait Claude. En digne rejeton de Gervaise, tu te doutes que le détraquement psychique, accompagné ici d’un détraquement physique (une lésion des yeux, le comble pour un peintre), n’est pas loin. Claude est dans l’excès d’amour: pas de l’amour charnel, pas de l’amour filial, non non, l’amour de son art, pour lequel il sacrifie tout, y compris sa femme et son fils. Bref, il laisse échapper la vie à force de vouloir la jeter sur la toile. Dans mon projet de lire toute la saga des Rougon-Maquart, L’œuvre comptait parmi les tomes qui m’attiraient le moins. Parce que ça parle de peinture, et la peinture, je n’y connais rien. Mais j’aurais dû faire confiance à Zola qui sait toujours amener les choses avec finesse (et cette plume, non mais cette plume! Zola ne décrit jamais, il dépeint toujours, et c’est grandiose). J’ajoute que les notes de bas de page de mon édition ont été plus que bienvenues (sauf celles qui m’ont divulgâché la fin dès le premier chapitre. Pas merci). Naïve et inculte que j’étais, j’ai découvert que ce tome est bien plus qu’une simple tranche de vie tournant au malheur, mais un pan de la vie de Zola lui-même, le naturaliste convaincu, l’ami de Cézanne et des autres grandes figures du réalisme et de l’impressionnisme (Pierre Sandoz est son parfait double littéraire, même si Claude lui a également emprunté certains traits). Avoue que ça aurait été dommage de faire l’impasse!Revoilà Claude Lantier, aperçu tout jeunot dans Le ventre de Paris en quête d’inspiration pour ses toiles. Claude, l’artiste qui ne vit que pour renouveler son art, est avide d’enterrer les anciens dans une grande révolution artistique, mais entre carrière et création, ses amis artistes hésitent, puis tranchent, pas toujours comme l’aimerait Claude. En digne rejeton de Gervaise, tu te doutes que le détraquement psychique, accompagné ici d’un détraquement physique (une lésion des yeux, le comble pour un peintre), n’est pas loin. Claude est dans l’excès d’amour: pas de l’amour charnel, pas de l’amour filial, non non, l’amour de son art, pour lequel il sacrifie tout, y compris sa femme et son fils. Bref, il laisse échapper la vie à force de vouloir la jeter sur la toile. Dans mon projet de lire toute la saga des Rougon-Maquart, L’œuvre comptait parmi les tomes qui m’attiraient le moins. Parce que ça parle de peinture, et la peinture, je n’y connais rien. Mais j’aurais dû faire confiance à Zola qui sait toujours amener les choses avec finesse (et cette plume, non mais cette plume! Zola ne décrit jamais, il dépeint toujours, et c’est grandiose). J’ajoute que les notes de bas de page...
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  • miriam 30/10/2023
    J'ai retrouvé avec grand plaisir Claude Lantier, un des fils de Gervaise, rencontré une première fois dans Le Ventre de Paris, figure très sympathique qui avait accueilli avec générosité Florent, en fuite, et lui avait fait visiter les Halles colorées, pittoresques. Claude Lantier est un jeune peintre prometteur, monté à Paris avec une bande d'amis d'enfance, artistes, écrivain, sculpteur, architecte. L'Œuvre traitera donc de peinture,  Après ces grands maîtres Delacroix et Courbet, les jeunes artistes veulent imposer une nouvelle peinture sans céder à l'académisme des Salons. C'est au Salon des Refusés qu'ils comptent imposer une nouvelle peinture : la Peinture de Plein Air avec un tableau qui fait furieusement penser au Déjeuner sur l'Herbe.  Seulement, c'est ce monsieur, tout habillé, là, au milieu de ces femmes nues... On n'a jamais vu ça.» «Le public ne comprendra pas... Le public trouvera ça cochon... Oui, c'est cochon: Le tableau fait scandale.  Sans les nommer on pense aux Impressionnistes.  "Dès qu'ils étaient ensemble, le peintre et l'écrivain en arrivaient d'ordinaire à cette exaltation. Ils se fouettaient mutuellement, ils s'affolaient de gloire; et il y avait là une telle envolée de jeunesse, une telle passion du travail, qu'eux-mêmes souriaient ensuite de ces grands rêves d'orgueil, ragaillardis, comme entretenus en souplesse et en force." C'est un roman sur la peinture mais aussi sur l'amitié. Amitié entre l'écrivain et le peintre qui se stimulent, se soutiennent indéfectiblement. Histoire d'amour qui commence comme une amitié. Christine, débarquée de Clermont par une nuit d'orage sur le seuil de l'atelier du peintre, sera d'abord une bonne camarade. Il faudra nombreuses promenades dans Paris pour que les deux camarades deviennent amoureux. Paris est aussi un personnage à part entière du roman. Christine, pour encourager Claude, va poser pour lui, malgré sa timidité ils deviendront amants et vivront cet amour-fou près de Bonnières, non loin des paysages de Giverny ou de Pontoise. Cet amour restera stérile du point de vue de la peinture. Claude a besoin de la stimulation de Paris tandis que Christine savoure cette vie sans rivale Et elle, ayant tué la peinture, heureuse d'être sans rivale, prolongeait les noces. Au lit, le matin... Dès leur retour à Paris, Claude va reprendre son travail sans trouver le succès. un tableau l'obsède : une vue de la Seine au Port Saint Nicolas et comme dans son tableau du Salon des Refusés, une femme au premier plan va occuper l'image. Il reprend, jours après jours, semaines après semaines, mois après mois, ce même sujet. Christine devient son modèle plutôt que sa femme, elle néglige leur enfant, se néglige elle-même. Et Claude dans sa folie s'acharne "Est-ce qu'on savait jamais, en art, où était le fou? Tous les ratés le touchaient aux larmes, et plus le tableau ou le livre tombait à l'aberration, à l'effort grotesque et lamentable, plus il frémissait de charité, avec le besoin d'endormir pieusement dans l'extravagance de leurs rêves ces foudroyés de l'œuvre. Le jour où Sandoz était monté sans trouver le peintre, il ne s'en alla pas, il insista, en voyant les yeux de Christine rougis de larmes." Les sacrifices de Christine, l'amitié indéfectible de Sandoz, le soutien de ses camarades, rien ne sauvera l'Œuvre toujours inachevée.  Et, bien sûr cela se terminera très mal!J'ai retrouvé avec grand plaisir Claude Lantier, un des fils de Gervaise, rencontré une première fois dans Le Ventre de Paris, figure très sympathique qui avait accueilli avec générosité Florent, en fuite, et lui avait fait visiter les Halles colorées, pittoresques. Claude Lantier est un jeune peintre prometteur, monté à Paris avec une bande d'amis d'enfance, artistes, écrivain, sculpteur, architecte. L'Œuvre traitera donc de peinture,  Après ces grands maîtres Delacroix et Courbet, les jeunes artistes veulent imposer une nouvelle peinture sans céder à l'académisme des Salons. C'est au Salon des Refusés qu'ils comptent imposer une nouvelle peinture : la Peinture de Plein Air avec un tableau qui fait furieusement penser au Déjeuner sur l'Herbe.  Seulement, c'est ce monsieur, tout habillé, là, au milieu de ces femmes nues... On n'a jamais vu ça.» «Le public ne comprendra pas... Le public trouvera ça cochon... Oui, c'est cochon: Le tableau fait scandale.  Sans les nommer on pense aux Impressionnistes.  "Dès qu'ils étaient ensemble, le peintre et l'écrivain en arrivaient d'ordinaire à cette exaltation. Ils se fouettaient mutuellement, ils s'affolaient de gloire; et il y avait là une telle envolée de jeunesse, une telle passion du travail, qu'eux-mêmes souriaient ensuite de ces grands rêves d'orgueil, ragaillardis, comme entretenus en souplesse et en force." C'est un roman sur...
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  • jvermeer 29/10/2023
    ****** « J’ai fait un rêve, l’autre jour. J’avais écrit un beau livre, un livre sublime que tu avais illustré de belles, de sublimes gravures. Nos deux noms en lettres d’or brillaient, unis sur le premier feuillet, et, dans cette fraternité de génie, passaient inséparable à la postérité. » - Lettre d’Émile Zola à son ami d’enfance Paul Cézanne le 25 mars 1860. Peut-être faudra-t-il un jour modifier les livres de l'histoire de l'art concluant qu'une brouille définitive entre Paul Cézanne et Émile Zola survint en 1886, à la suite du roman « L’œuvre » de Zola, ce qui semble aujourd'hui fortement remis en question, et qui va être l’objet essentiel de ma critique. Je résume le roman de l’écrivain en reprenant l’édition des dossiers préparatoires du livre par Zola publiée dans « La Fabrique des Rougon-Macquart » par Colette Becker en 2013 : « Avec Claude Lantier, je veux peindre la lutte de l’artiste contre la nature, l’effort de la création dans l’œuvre d’art, effort de sang et de larmes pour donner sa chair, faire de la vie ; toujours en bataille contre le vrai, et toujours vaincu, la lutte contre l’ange. En un mot, j’y raconterai ma vie intime de production, ce perpétuel accouchement si douloureux, mais je grandirai le sujet par le drame, par Claude qui ne se contente jamais, qui s’exaspère de ne pouvoir accoucher de son génie, et qui se tue à la fin devant son œuvre irréalisée. » Mon émotion est forte. Le lecteur amateur d’art que je suis ne pouvait rester insensible devant l’image du peintre Claude Lantier entrainant avec lui, dans son délire artistique, une jeune femme, Christine, rencontrée en bord de Seine à Paris. J’ai frissonné dans les derniers chapitres décrivant la lente et terrible déchéance du peintre confronté aux affres de la création que Christine, devenue sa femme, découvrira pendu dans son atelier devant son œuvre. Les extraits des lettres de jeunesse de Zola et Cézanne montrent clairement la grande affection, admiration, estime, que les deux amis avaient l’un pour l’autre. Un roman de Zola sur un peintre raté pouvait-il interrompre cette amitié ayant commencé en 1852 au collège Bourbon à Aix, 34 années auparavant ? Dans une chronique du Salon de 1866 parlant de Cézanne, Zola écrit : « Il y a dix ans que nous parlons arts et littérature. Tu es toute ma jeunesse ; je te retrouve mêlé à chacune de mes joies, à chacune de mes souffrances. […] Nous affirmions que les maîtres, les génies, sont des créateurs qui, chacun, ont créé un monde de toutes pièces, et nous refusions les disciples, les impuissants, ceux dont le métier est de voler çà et là quelques bribes d’originalité. Sais-tu que nous étions des révolutionnaires sans le savoir ? ». Connaissant les liens qui unissaient les deux hommes, je me demande bien pourquoi une lettre écrite le 4 avril 1886 par Cézanne à Zola, peu après la parution du roman que l’écrivain lui avait envoyé, a pu faire croire à une lettre de rupture entre les deux amis. Il semble évident qu’il s’agissait d’une simple lettre de remerciement. Je montre cette fameuse lettre, objet de polémique : « Mon cher Émile, /Je viens de recevoir l’Œuvre que tu as bien voulu m’adresser. / Je remercie l’auteur des Rougon-Macquart de ce bon témoignage de souvenir, et je lui demande de me permettre de lui serrer la main en songeant aux anciennes années. Tout à toi sous l’impression des temps écoulés. » Où est la brouille dans ce courrier ? Il est certain que Cézanne connaissait depuis longtemps le projet de Zola d’écrire un roman sur les milieux artistiques. Écrivain lui-même, il ne pouvait se méprendre sur la logique narrative d’une œuvre de fiction et ne pouvait penser que Zola décrivait la déchéance de Claude Lantier dans son livre en songeant à son ami d’enfance. Zola s’inspirait des nombreux peintres qu’il connaissait. D’ailleurs, Cézanne, picturalement, ne ressemblait en rien au peintre Claude Lantier. Seul Claude Monet, dans une lettre à Zola, regrette qu’il aurait pu, avec Manet et les peintres impressionnistes, être rapproché du personnage du roman. Une lettre de Cézanne à Zola retrouvée récemment, datée du 28 novembre 1887, confirme que Zola ne cessa pas toute correspondance avec son ami et continua à envoyer ses œuvres au peintre : « Mon cher Émile/ Je viens de recevoir, de retour d’Aix, le volume La Terre, que tu as bien voulu m’adresser. / Je te remercie pour l’envoi de ce nouveau rameau poussé sur l’arbre généalogique des Rougon-Macquart. /Je te remercie d’accepter mes remerciements et mes plus sincères salutations. Quand tu seras de retour, j’irai te voir pour te serrer la main. » Il est incontestable que ce roman des arts, de la difficile condition de l'artiste novateur face aux institutions, est aussi et d'abord un roman autobiographique, qui fait revivre la jeunesse de son auteur à Aix-en-Provence, sa venue à Paris en 1858, le milieu des jeunes peintres dans lequel il a vécu, les Cézanne, Pissarro, Guillaumet, Manet, Monet, Renoir, Sisley... ceux qu'il défendit avec enthousiasme dans ses critiques des Salons dans le journal « L’Évènement ». L’amitié entre les deux amis n'avait donc pas été rompue après la publication de « L'œuvre » de Zola en 1886. L’émotion de Cézanne, juste avant sa mort en 1906, pour l’inauguration d’un buste de l’écrivain décédé, démontre l’admiration et l’amitié qui les unissaient, car il sanglotait sur leurs souvenirs sachant que sa propre vie se terminait. ********* « J’ai fait un rêve, l’autre jour. J’avais écrit un beau livre, un livre sublime que tu avais illustré de belles, de sublimes gravures. Nos deux noms en lettres d’or brillaient, unis sur le premier feuillet, et, dans cette fraternité de génie, passaient inséparable à la postérité. » - Lettre d’Émile Zola à son ami d’enfance Paul Cézanne le 25 mars 1860. Peut-être faudra-t-il un jour modifier les livres de l'histoire de l'art concluant qu'une brouille définitive entre Paul Cézanne et Émile Zola survint en 1886, à la suite du roman « L’œuvre » de Zola, ce qui semble aujourd'hui fortement remis en question, et qui va être l’objet essentiel de ma critique. Je résume le roman de l’écrivain en reprenant l’édition des dossiers préparatoires du livre par Zola publiée dans « La Fabrique des Rougon-Macquart » par Colette Becker en 2013 : « Avec Claude Lantier, je veux peindre la lutte de l’artiste contre la nature, l’effort de la création dans l’œuvre d’art, effort de sang et de larmes pour donner sa chair, faire de la vie ; toujours en bataille contre le vrai, et toujours vaincu, la lutte contre l’ange. En un mot, j’y raconterai ma vie intime de production,...
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