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Nana
Date de parution : 29/01/2019
Éditeurs :
Pocket

Nana

Date de parution : 29/01/2019
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

« Une vaurienne, une vicieuse, une idole aux pieds de laquelle se vautrent les hommes. » À six ans, Nana a vu sa mère Gervaise...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

« Une vaurienne, une vicieuse, une idole aux pieds de laquelle se vautrent les hommes. » À six ans, Nana a vu sa mère Gervaise livrée à toutes les violences sexuelles et sait tout du désir et de la soumission. Sa vie ne sera que...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

« Une vaurienne, une vicieuse, une idole aux pieds de laquelle se vautrent les hommes. » À six ans, Nana a vu sa mère Gervaise livrée à toutes les violences sexuelles et sait tout du désir et de la soumission. Sa vie ne sera que vengeance, défi et déchéance. Fleuriste vagabonde, mauvaise chanteuse de variétés, putain et courtisane de luxe, amoureuse et tendre parfois, elle s’établit dans la prostitution. Elle court les bals de faubourgs, humilie et exploite des amants de plus en plus riches. La fille des rues s’acharne à débaucher et ruiner une aristocratie hypocrite et jouisseuse. « Rentière de la bêtise et de l’ordure des mâles », elle règne bientôt sur le Tout-Paris du Second Empire…

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
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EAN : 9782266289948
Code sériel : 6054
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266289948
Code sériel : 6054
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Roberte53 31/03/2024
    Avec Nana, bienvenue dans la vie des belles courtisanes, des « cocottes » dont les désirs sont des ordres pour les bourgeois fortunés qui tombent sous leur charme et en sont réduits à les entretenir dans le luxe en échange de quelques instants éphémères de luxure. L’emprise du sexe « dit faible » sur les gentilhommes de cette époque est décrit avec beaucoup de justesse, sans aucune aménité. La plume, souvent trempée dans l’acide, rend glaçante la perversité féminine employée pour assujettir l’homme au rang d’objet de plaisir (simulé) que l’on peut jeter du jour au lendemain lorsque les rentrées d’or et d’argent ne suffisent plus pour assouvir la cupidité toujours plus avilissante de ces dames de petite vertu. Encore un grand moment d’intenses émotions en compagnie d’Emile Zola, qui décrit par ailleurs et d’une manière talentueuse la richesse et la grandeur de cette classe sociale fortunée parisienne. Cette vie trépidante et tumultueuse est toujours finement observée et retracée à la façon d’un peintre qui redonnerait vie, sous son pinceau coloré, aux paysages d’antan dans des aquarelles aux couleurs chamarrées. Enfin, dans cet opus, les fenêtres, sont toujours omniprésentes. On peut les ouvrir et s’y pencher, en compagnie de l’auteur, afin d’admirer Dame nature !Avec Nana, bienvenue dans la vie des belles courtisanes, des « cocottes » dont les désirs sont des ordres pour les bourgeois fortunés qui tombent sous leur charme et en sont réduits à les entretenir dans le luxe en échange de quelques instants éphémères de luxure. L’emprise du sexe « dit faible » sur les gentilhommes de cette époque est décrit avec beaucoup de justesse, sans aucune aménité. La plume, souvent trempée dans l’acide, rend glaçante la perversité féminine employée pour assujettir l’homme au rang d’objet de plaisir (simulé) que l’on peut jeter du jour au lendemain lorsque les rentrées d’or et d’argent ne suffisent plus pour assouvir la cupidité toujours plus avilissante de ces dames de petite vertu. Encore un grand moment d’intenses émotions en compagnie d’Emile Zola, qui décrit par ailleurs et d’une manière talentueuse la richesse et la grandeur de cette classe sociale fortunée parisienne. Cette vie trépidante et tumultueuse est toujours finement observée et retracée à la façon d’un peintre qui redonnerait vie, sous son pinceau coloré, aux paysages d’antan dans des aquarelles aux couleurs chamarrées. Enfin, dans cet opus, les fenêtres, sont toujours omniprésentes. On peut les ouvrir et s’y pencher, en compagnie de l’auteur,...
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  • La_Ronsart 28/03/2024
    Quand la boîte à livres présente des chefs-d'œuvre classiques que je n'ai pas encore lu. Tout ce que j'aime : un très beau style, une demie mondaine, une vie alternant misère et richesse, une critique de cette si hyprocrite haute société, un humour cinglant, des personnages qu'on adore détester, d'autres qu'on soutient quoiqu'il arrive, la description du Paris de l'époque... J'ai décidé de le garder. Je sais que je le relirai avec plaisir.
  • jack56 24/02/2024
    Emile Zola nous fait découvrir avec ce neuvième tome l'univers des grandes "horizontales" qui ont marquées la fin du XIXeme siècle, Valtesse de La Bigne, Liane de Pougy, etc. Il semble qu'il se soit tout particulièrement inspiré de la vie de Valtesse de La Bigne pour le personnage de Nana, même si son personnage, tout aussi romanesque, eu un fin moins triste. C'est en tout cas, une fois de plus un bon roman qui nous emporte dans cette folie du second empire où l'argent pouvait couler à flots pour certaines personnes.
  • cecile70 25/01/2024
    Me revoici, comme à chaque milieu de mois, à continuer la découverte de la saga des Rougeon-Macquart. J'avais hâte de retrouver Nana, après avoir adoré l'assomoir et l'histoire de ses parents dans les rues de Paris. A l'époque, nous avions laissé Nana adolescente et frivole, courant dans les rues de Paris. J'avoue avoir eu un peu de mal à rentrer dans le livre au départ. Le récit se déroule avec beaucoup de personnages, beaucoup d'agitation et et j'en voyais pas trop le sens. Finalement, arrivé à la moitié du roman, j'ai adoré. Nana, jeune femme libre et libérée pour son époque, suscite l'intérêt des hommes et la jalousie des femmes. Passant d'amants en amants pour se faire entretenir et se payer des objets de luxe pour décorer son appartement, Nana suscite les convoitises. On l'adore tout autant qu'on l'a craint. Une fois de plus avec Zola, la fin sera tragique. Encore un tome de plus à découvrir.
  • davidomi 08/01/2024
    Je n'ai pu, tout au long du roman, m'empêcher de faire des comparaisons notamment avec Balzac. Si l'écriture de Balzac est théâtrale, celle de Zola est cinématographique. Même si le cinéma est né peu de temps avant sa mort, Zola parait être le premier cinéaste (Cinéaste avant le cinéma) Et cinéaste moderne, la caméra sur l'épaule, et non façon théâtre filmé. Que ce soit le premier repas catastrophe chez Nana ou plus encore les passages dans les coulisses du théâtre, ce n'est que mouvement de caméra, plans larges, resserrés, travellings, panoramiques. Les acteurs nous prennent par la main pour nous perdre dans leurs décors, on est avec eux. C'est à la fois virevoltant et précis : on voit réellement ces scènes, ce découpage parfois avec des "cut" très cinéma (que dire de la dernière partie de Germinal, façon film catastrophe !) ce qu'un Anatole France ne sait pas faire par exemple : quand on est dans une bibliothèque, une église, une rue de Paris, le lecteur y est parce qu'Anatole France lui dit. Chez Balzac, on y est parce qu'on le ressent. Autre différence notable, même si le propos général est grave, le tourbillon autour de Nana est parfois joyeux (terme qui viendrait à l'esprit de peu de gens pour évoquer l'œuvre de Balzac (!) en tout cas pour ce que j'en ai lu à ce jour) Comme dans cette scène du repas chez Nana (qui m'a fait pensé à la scène miroir du repas des comédiens chez Balzac dans Sarrasine) Il y a chez Zola un regard sociétale certes, mais on y parle plus du comportement humain que chez Balzac, lui, plus "sociale", plus "décorticage anthropologique" politique de l'humain en société. Chez Zola et son œuvre cinématographique, l'action est plus fluide (alors que j'en avais l'image d'une écriture austère, difficile) C'est en fait tout le contraire car chez Zola même le tragique est spectaculaire, le désespoir exubérant, vivant, fait de chair. Balzac est plus "chirurgicale", plus "au dessus de ses personnages, on peut suffoquer parfois devant tant de précisions dans la comédie humaine, tant de recul de l'écrivain observateur. Quand la précision chez Zola est au service de l'histoire, de l'action. Cette observation de ses concitoyens chez Zola est plus humaine, dans leur petitesse comme leurs exubérances, quand chez Balzac le portrait est définitif, fermé, au service du seul discours politique... sans espoir sur l'âme humaine. Un personnage comme Nana est plein de nuances, virevoltant, sombre, tendre et attendrissant, monstrueux. Présent en un lieu et un temps de l'action. Cette monstruosité chez Nana est une autre différence chez Zola de la majorité des autres écrivains : la monstruosité n'est qu'humaine, chaque être est complexe, il n'y a pas sur la prostituée un regard moralisateur de son créateur. Monstrueuse comme peut l'être un enfant, dans sa volonté de revanche, sa façon de jouir de la vie, elle finira réellement monstrueuse sur son lit de mort, seule, séquence d'horreur qui referme le roman sur une scène digne du pire film de zombies...Je n'ai pu, tout au long du roman, m'empêcher de faire des comparaisons notamment avec Balzac. Si l'écriture de Balzac est théâtrale, celle de Zola est cinématographique. Même si le cinéma est né peu de temps avant sa mort, Zola parait être le premier cinéaste (Cinéaste avant le cinéma) Et cinéaste moderne, la caméra sur l'épaule, et non façon théâtre filmé. Que ce soit le premier repas catastrophe chez Nana ou plus encore les passages dans les coulisses du théâtre, ce n'est que mouvement de caméra, plans larges, resserrés, travellings, panoramiques. Les acteurs nous prennent par la main pour nous perdre dans leurs décors, on est avec eux. C'est à la fois virevoltant et précis : on voit réellement ces scènes, ce découpage parfois avec des "cut" très cinéma (que dire de la dernière partie de Germinal, façon film catastrophe !) ce qu'un Anatole France ne sait pas faire par exemple : quand on est dans une bibliothèque, une église, une rue de Paris, le lecteur y est parce qu'Anatole France lui dit. Chez Balzac, on y est parce qu'on le ressent. Autre différence notable, même si le propos général est grave, le tourbillon autour de Nana est parfois joyeux (terme qui viendrait à l'esprit...
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