Où vivaient les gens heureux - Collector : Le livre de Joyce Maynard

Poche

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" Une fresque familiale tumultueuse nourrie de drames, de trahisons, d'amour et d'émotion. " Madame Figaro

​Edition collector

Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, cette vie familiale au cœur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Jusqu'au jour où survient un terrible accident...

Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine.

" Un roman captivant. Du très grand Joyce Maynard. " ELLE
" Dense et magnifique. " Le Figaro
" Un poignant portrait de femme. Une épopée intime de notre siècle. " Le Monde
" Inoubliable. " Version Femina

Traduit de l'anglais (États-Unis) par Florence Lévy-Paoloni

De (auteur) : Joyce Maynard
Traduit par : Florence Lévy-Paoloni

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Par la grâce de son héroïne bouleversante, Joyce Maynard parvient à renouveler notre regard sur la condition féminine des années 70 à nos jours.
BIBA

Avis Babelio

fabriceverdure

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Où vivaient cette famille heureuse ? Dans une jolie ferme plantée dans le New Hampshire, isolée avec rivière. Pas facile pour le roman de Joyce Maynard, qui commence cette histoire par le mariage de sa fille Alison devenu un garçon, Al se mariant avec Teresa. Eléonore est ravie et regarde avec beaucoup d’émotion sa petite famille rassemblée pour cette occasion. Un moyen simple de remonter le temps, les années 70 pour retracer son enfance, un décor alcoolisé de ses parents, une enfant qui grandit seule. Ses premiers émois amoureux, à 16 ans, un fiasco pour une rencontre avec un futur politicien qui, régulièrement la ramenant chez elle, abuse de son corps, sans amour et bestialement dans une voiture jusqu’à l’annonce mal venue de se retrouver enceinte. C’est l’avortement ! Un départ pas cool, et pourtant, Eléonore est combative et réussie par ses illustrations à écrire une romance pour la jeunesse. C’est le succès, les meilleures ventes qui l’entraînent à recevoir suffisamment d’argent pour s’acheter « la maison du bonheur ». C’est la rencontre du beau Cam, un homme bien bâti, à la chevelure rousse et au sourire ravageur. Artisan, fabriquant des bols de bois et entourant d’amour de ses bras réconfortants, beaucoup de tendresse auprès d’Eléonore. Une union parfaite, ambiance très Hippie et l’arrivée du premier enfant, une fille Alison très secrète et peu de temps après Ursula la curieuse et enfin Toby, le petit dernier, l’imprévisible comique et rêveur. C’est l’évolution sociale de cette famille aimante. Peut-être un peu trop jusqu’au clash, la séparation. C’est là que Joyce Maynard nous entraîne dans la dérive de ses personnages, sans nommer des années, c’est la description des lieux, par la musique ou les informations, qui nous donne toute la nuance à cette romance. Une histoire construite comme un parc d’attractions avec des montagnes russes, les saisons qui passent et une famille qui s’étiole et s’effrite lentement. Un accident, des ruptures, des trahisons… C’est un magnifique roman, bouleversant, qui donne suffisamment d’amour à ses personnages pour affronter les aléas de la vie. La suite de ses aventures avec « Par où entre la lumière »

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Caludisme

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Cette belle histoire d’amour, comment va-t-elle mal finir ? (1) Le roman s’appelle « Où vivaient les gens heureux ». Avec un titre pareil, on se doute bien dès la couverture que le bonheur dont il va être question aura une date de péremption. Encore une histoire d’amour ? On en a un peu marre, quand même. C’est sans compter sur l’immense talent de la romancière Joyce Maynard. Je ne sais plus ce qui m’a poussé à acheter ce roman. Une chronique ici ? Une recommandation d’un proche ? Je n’en ai aucune idée. Mais bien m’en a pris : c’est un livre sublime, qui m’a ému comme rarement je l’ai été. L’autrice nous raconte l’histoire d’Eleanor, elle aussi autrice, de livres pour enfants dont elle réalise les illustrations et écrit les textes. À la mort de ses parents, survenue prématurément lors d’un accident de la route, elle décide d’acheter une ferme isolée dans le New Hampshire pour créer ses ouvrages, loin du tumulte. Elle a une vingtaine d’années. Elle rencontre Cam, un grand type élancé au charme ravageur. Elle écrit, dessine, et lui crée des bols, des coupes, des saladiers, etc., en bois. Il fait les marchés. Maigres recettes. Eleanor trouve toujours des solutions pour faire face aux dépenses qui s’accumulent. Les solutions ? Il s’agit toujours pour elle de prendre en charge les problèmes financiers du couple, car Cam est comme en dehors du monde matériel : les contingences glissent sur lui comme les gouttes de pluie sur le duvet d’un canard. Eleanor a beau évoquer le sujet délicatement avec lui : rien n’y fait. Vient le premier enfant, puis le deuxième et, enfin, le troisième. Ils naissent tous à la ferme, ce qui explique leur attachement viscéral à cet endroit miraculeux à l’écart du monde. Eleanor s’acquitte à merveille de toutes les tâches ingrates qui incombent à des parents. « L’art de Cam pour refuser de s’encombrer de tristesse ou d’inquiétude ressemblait à un don. Eleanor aurait aimé l’imiter. Parfois, elle avait l’impression que le poids du monde reposait sur ses seules épaules. Ce qui donnait à Cam cette insouciance enviable résultait peut-être également d’une faculté d’oubli exaspérante. La vie ne lui paraissait pas aussi sérieuse » (p. 325). Cam, s’il est absolument incapable de contribuer matériellement, est un père merveilleux : la nature n’a aucun secret pour lui, et son apport à l’éducation des enfants est, de ce point de vue, inestimable. Avec de tels parents, doués, complémentaires – un peu baba –, les trois enfants développent une sorte d’hypersensibilité très éloignée du formatage des « jeunes ordinaires ». Malheureusement, je ne peux pas aller plus avant dans le récit des « aventures » de la famille sans en révéler trop. Je dirai « juste » que, après la séparation de leurs parents, l’attachement des enfants à la ferme se révèlera bientôt plus fort que le cordon ombilical qui les reliait à Eleanor. « Eleanor avait déjà appris au fil des ans que les enfants de parents divorcés étaient comparables aux citoyens de deux pays ennemis : ils respectaient les lois et les coutumes de chacun, selon le lieu où ils se trouvaient. Ils traversaient les frontières, passaient la douane. Ils abandonnaient la langue, les vêtements et les usages culturels d’un pays en entrant dans l’autre, et inversement quand ils revenaient. Ils devaient rester en harmonie avec l’endroit où ils se trouvaient. Leur unique source de continuité était leur relation entre eux » (p. 374). J’ai l’impression que, résumée ainsi, l’histoire ne fera lever personne de sa chaise (pour aller dans une librairie acheter ce livre, par exemple). Et pourtant. Grâce au brio de Joyce Maynard nous vivons au milieu de cette famille, nous partageons leurs rituels, leur mode de vie si simple (et donc si particulier), dans cette ferme au milieu de la nature. Quand elle les fait parler, non seulement nous les entendons tous les quatre, mais nous les voyons. C’est époustouflant. Chaque personnage a une épaisseur exceptionnelle. Évidemment, son talent est tel que, même si elle raconte l’histoire du point de vue d’Eleanor, il n’y a aucun manichéisme. Qui a raison ? Qui a tort ? « Nul ne fait mieux que sa vie », écrivait Henri Michaux. Chacun fait de son mieux, même si son mieux laisse souvent à désirer. Non seulement Joyce Maynard a réalisé une fresque familiale exceptionnelle, mais elle parvient à toucher à l’universel. Il s’agit « juste » d’un roman sur l’importance de demander et d’accorder le pardon. Quelles que soient nos situations familiales, elle parvient à parler à chacun d’entre nous… Et puis, allez, rigolons un peu les amis : tous les couples divorcent, même ceux qui restent mariés ! (1) J’emprunte l’expression, mais je ne sais plus à qui. P.S. : Bizarrement, j’ai lu les remerciements à la fin de l’ouvrage de Joyce Maynard après avoir écrit ces quelques lignes. Et je suis encore plus persuadé que cette autrice est exceptionnelle. Son « épaisseur humaine » est inouïe. Il faudrait pouvoir la rencontrer.

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Chantalica

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Le 21 août sortira Par où entre la lumière, la suite tant attendue de ce roman magnifique. À cette occasion, j’avais envie de vous reparler de Où vivaient les gens heureux, un livre qui a laissé une empreinte durable en moi. C’est l’histoire d’Eleanor, de ses rêves d’une vie libre et simple, de son envie de construire un monde à elle, loin des carcans, entourée de ceux qu’elle aime. Une vieille maison à rénover, trois enfants à chérir, un compagnon passionné, un projet de vie un peu fou, un peu bancal, mais plein d’espoir. Mais Joyce Maynard ne raconte jamais les choses de façon lisse. Elle explore les failles, les désillusions, les renoncements et les recommencements avec une délicatesse infinie. Elle dépeint les liens familiaux dans toute leur complexité, la maternité dans sa vérité brute, sans fard ni filtre, avec une lucidité bouleversante. J’ai été profondément touchée par la trajectoire d’Eleanor. Par ses forces, ses erreurs, ses silences. Par cette quête obstinée d’une vie «#8239;heureuse#8239;», même lorsque tout semble s’effondrer. Une héroïne poignante qui m’a profondément marquée. Ce roman, c’est un peu comme une vieille photo qu’on retrouve au fond d’un tiroir#8239;: il évoque des souvenirs, des émotions enfouies, des moments suspendus. Je ne peux que vous conseiller cette belle lecture pour cet été. Prenez le temps de découvrir cette héroïne attachante, avant de retrouver son chemin dans Par où entre la lumière le 21 août.

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UneHistoireDeLivres

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 semaines

Il était une fois une ferme nichée dans la campagne du New Hampshire. Un lieu bucolique, paisible, presque hors du temps, où Eléanor - artiste solitaire au passé cafardeux - décide de s’offrir un nouveau départ. Très vite, elle y fonde un foyer avec Cam. Ils y élèvent leurs trois enfants : Al, Ursula et Toby. Au fil des années, cette maison deviendra le témoin de leurs vies, leur moteur et leur ancrage. Là où vivaient les gens heureux est une saga familiale poignante, une magnifique fresque de vie. Joyce Maynard dresse le portrait d’une femme généreuse, prête à tout par amour des siens. Une mère aimante, maladroite parfois, mais toujours debout quoi qu’il arrive. Au fil des pages, nous suivons les « saisons » de la vie d’Éléanor, parfois douces et heureuses, parfois sombres et injustes. Un récit qui court des années 70 à aujourd’hui, traversant plusieurs événements historiques, des premiers pas sur la lune au décès de Michael Jackson, mais toujours centré sur l’essentiel : la famille et la maternité. C’est dur, tendre et émouvant. C’est de la joie et de la tristesse. C’est la vie comme un ruisseau : calme un jour, tumultueux et agité le lendemain, mais qui coule toujours malgré les événements. J’ai pris le temps de savourer ce roman, habitée par cette famille que j’ai la sensation d’avoir accompagné dans ses moments de bonheur et dans ses drames. « Finalement, on survit à beaucoup de choses. On en est transformé. Mais on continue. » Un roman fort, empreint de nostalgie et d’espoirs. J’ai hâte de retrouver cette famille à la rentrée littéraire avecles Éditions Philippe Rey.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782264085344
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    608
  • Dimensions
    178 x 111 mm

L'auteur

Joyce Maynard

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12,00 € Poche 608 pages