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La Fille de l'ogre
Collection : Domaine français
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Les Escales

La Fille de l'ogre

Collection : Domaine français
Date de parution : 18/08/2022
Le bouleversant destin de Flor de Oro Trujillo, la fille d’un des plus sinistres dictateurs que la terre ait portés.
1915. Flor de Oro naît à San Cristóbal, en République dominicaine. Son père, petit truand devenu militaire, ne vise rien de moins que la tête de l’État. Il est déterminé... 1915. Flor de Oro naît à San Cristóbal, en République dominicaine. Son père, petit truand devenu militaire, ne vise rien de moins que la tête de l’État. Il est déterminé à faire de sa fille une femme cultivée et sophistiquée, à la hauteur de sa propre ambition. Elle quitte alors... 1915. Flor de Oro naît à San Cristóbal, en République dominicaine. Son père, petit truand devenu militaire, ne vise rien de moins que la tête de l’État. Il est déterminé à faire de sa fille une femme cultivée et sophistiquée, à la hauteur de sa propre ambition. Elle quitte alors sa famille pour devenir pensionnaire en France, dans le très chic collège pour jeunes filles de Bouffémont.
Quand son père prend le pouvoir, Flor de Oro rentre dans son île et rencontre celui qui deviendra le premier de ses neuf maris, Porfirio Rubirosa, un play-boy au profil trouble, mi gigolo, mi diplomate-espion, qu’elle épouse à dix-sept ans. Mais Trujillo, seul maître après Dieu, entend contrôler la vie de sa fille. Elle doit lui obéir, comme tous les Dominicains entièrement soumis au Bienfaiteur de la Patrie, ce dictateur sanguinaire.
Marquée par l’emprise de ces deux hommes à l’amour nocif, de mariages en exils, de l’Allemagne nazie aux États-Unis, de grâce en disgrâce, Flor de Oro luttera toute sa vie pour se libérer de leur joug.
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EAN : 9782365696944
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782365696944
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« L’autrice nous éclaire intelligemment et brillamment sur ce destin tragique, méconnu et rempli d’erreurs d’une pauvre petite fille riche.»
Laura Vliex / Flair

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sido73 19/02/2023
    C'est l histoire de flor de Oro Trujillo, la fille du dictateur de la République dominicaine qui imposa son régime de 1930 à 1961, Rafael Trujillo, aussi dénommé l'ogre des caraïbes.  C'est l'histoire d'une fille en manque, d'amour, de reconnaissance de la part de son père... c est l histoire d une perdition avec en toile de fond l'histoire de cette île... Même si Flor, aux accents tragiques, est touchante, les répétitions et les longueurs mettent un bémol à cette lecture... L'aspect historique est un peu délaissé, à mon grand regret, je n'ai rien appris de nouveau depuis ma lecture de " la fête au bouc" de Mario Vargas Llosa que j avais beaucoup appréciée. Pour conclure, ce fut une lecture agréable, facile, depaysante, sans plus ...
  • clo76 08/02/2023
    Un livre passionnant sur la fille du dictateur dominicain "El Jefe". Cette jeune femme aura été toute sa vie sous l'emprise de ce père manipulateur. Espionnée par ses sbires, mariée par sa volonté, achetée. Elle évolue d'histoire d'amour en déception, d'une vie à l'autre, toujours avec en arrière-plan ce père tyrannique dont elle ne peut se défaire.
  • Tostaky61 03/02/2023
    Une fois de plus, un(e) auteur, au travers d'un roman, me fait découvrir une page de l'histoire du monde et les personnages qui l'ont écrite. Qu'ils soient gens de spectacles, artistes, souverains, politiciens, soldats ou simples citoyens, l'écrivain nous invite à partager leur vie et nous immerge dans leur quotidien. La petite histoire rejoint la grande. Catherine Bardon, dans La fille de l'ogre, nous emmène en République dominicaine. Elle aurait pu nous conter le parcours de Rafael Trujillo (T dans le roman), celui qui régnera en dictateur, pendant trente ans, sur ce bout d'île partagée avec Haïti. Mais c'est de sa fille, Flor de Oro (Fleur d'or), prénom que lui a donné ce père qu'elle a passé sa vie à adorer, qu'elle a choisi de nous parler. Si belle et si souriante, sur la couverture du livre, au bras de T, et pourtant... L'aînée des enfants de l'ogre des Caraïbes, comme on le surnommait. Un premier rôle qui lui vaudra bien des tourments. Des années vingt jusqu'à sa disparition, à la fin des années soixante-dix. Incroyable destin. Effroyable destin. Elle qui aima sans compter, deux hommes en particulier, qui eux, n'auront su que la faire souffrir. Jamais libre, mal aimée, elle n'a jamais vraiment géré sa vie. Sous emprise permanente. Elle aurait pu, dû, se... Une fois de plus, un(e) auteur, au travers d'un roman, me fait découvrir une page de l'histoire du monde et les personnages qui l'ont écrite. Qu'ils soient gens de spectacles, artistes, souverains, politiciens, soldats ou simples citoyens, l'écrivain nous invite à partager leur vie et nous immerge dans leur quotidien. La petite histoire rejoint la grande. Catherine Bardon, dans La fille de l'ogre, nous emmène en République dominicaine. Elle aurait pu nous conter le parcours de Rafael Trujillo (T dans le roman), celui qui régnera en dictateur, pendant trente ans, sur ce bout d'île partagée avec Haïti. Mais c'est de sa fille, Flor de Oro (Fleur d'or), prénom que lui a donné ce père qu'elle a passé sa vie à adorer, qu'elle a choisi de nous parler. Si belle et si souriante, sur la couverture du livre, au bras de T, et pourtant... L'aînée des enfants de l'ogre des Caraïbes, comme on le surnommait. Un premier rôle qui lui vaudra bien des tourments. Des années vingt jusqu'à sa disparition, à la fin des années soixante-dix. Incroyable destin. Effroyable destin. Elle qui aima sans compter, deux hommes en particulier, qui eux, n'auront su que la faire souffrir. Jamais libre, mal aimée, elle n'a jamais vraiment géré sa vie. Sous emprise permanente. Elle aurait pu, dû, se révolter. Elle a toujours pensé, innocente, qu'un jour... Catherine Bardon, nous livre le portrait d'une femme fragile qui évolue dans un milieu qui ne semble pas être fait pour elle. Vie chaotique. D'un continent à l'autre. D'un homme à un autre. À travers elle, c'est l'histoire de son pays qui défile sous nos yeux. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Flor, en perpétuelle recherche du bonheur. La plume de Catherine Bardon n'y est pas étrangère, bien sûr. Elle n'a pas dû avoir la tâche facile pour la faire revivre, mais une telle vie ne pouvait que donner un roman bouleversant qui s'avère vite addictif. Une belle découverte.
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  • VivianeB 10/01/2023
    Catherine Bardon m'a régalée de sa série "Les déracinés" et 'La fille de l'ogre" m'a tout de suite attirée. le décor est vite planté, le lecteur est à nouveau à Saint-Domingue, île aux beaux paysages mais hélas dirigée d'une main sanguinaire par le Jefe. Et ce dictateur mène sa vie comme son pays, d'une poigne de fer en ne se préoccupant que de son bien-être au détriment de ses épouses et de ses nombreux enfants. Parmi eux, l'aînée au doux nom de Flor de Oro, une enfant puis une femme, on peut le dire, téléguidée par ce père à la fois présent, aimant très mal, et tour à tour reniant. Bien que cela soit un roman, l'autrice a fait des recherches pour découvrir et nous faire découvrir un destin particulier, ô combien dense en joie mais également en cruelles déceptions, voire souffrances et qui malgré des mariages, n'a pas pu ou pas voulu inconsciemment donner la vie. Cette femme m'a beaucoup touchée par sa puissance de vie et par sa terrible détresse face à un père super puissant et étouffant. Je me dis que peut-être à une autre époque la belle Flor se serait rebellée pour sortir des griffes paternelles,... Catherine Bardon m'a régalée de sa série "Les déracinés" et 'La fille de l'ogre" m'a tout de suite attirée. le décor est vite planté, le lecteur est à nouveau à Saint-Domingue, île aux beaux paysages mais hélas dirigée d'une main sanguinaire par le Jefe. Et ce dictateur mène sa vie comme son pays, d'une poigne de fer en ne se préoccupant que de son bien-être au détriment de ses épouses et de ses nombreux enfants. Parmi eux, l'aînée au doux nom de Flor de Oro, une enfant puis une femme, on peut le dire, téléguidée par ce père à la fois présent, aimant très mal, et tour à tour reniant. Bien que cela soit un roman, l'autrice a fait des recherches pour découvrir et nous faire découvrir un destin particulier, ô combien dense en joie mais également en cruelles déceptions, voire souffrances et qui malgré des mariages, n'a pas pu ou pas voulu inconsciemment donner la vie. Cette femme m'a beaucoup touchée par sa puissance de vie et par sa terrible détresse face à un père super puissant et étouffant. Je me dis que peut-être à une autre époque la belle Flor se serait rebellée pour sortir des griffes paternelles, quoique dans sa situation, "tuer" le père s'est avèré impossible. Flor de Oro revit sous la plume de Catherine Bardon et c'est un bel hommage qui lui est rendu.
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  • jadeau 22/12/2022
    Cette enfant qui aurait pu être aussi célèbre qu’une actrice de cinéma a vu le jour à San -Cristobal, R. dominicaine en 1915.Si elle tombe vite dans l’oubli, c’est que sa vie a été contée seulement dans les journaux à grand tirage. Elle apparait brutalement dans la lumière, pour disparaitre aussi vite, effacée par son père ou ses maris successifs. Elle a connu seulement neuf ans de bonheur insouciant auprès d’une mère simple et aimante, vite écartée par le général Trujilio. Puis son père l’envoie en pensionnat à Paris, dans un seul but : l’opprimer, comme toutes les femmes qui l’entourent. Ce général ambitieux accède vite au poste de président. Le dictateur est en place pour dévorer son peuple, ses maitresses, sa fille Flor de Oro. On le nomme « l’ogre des Caraïbes ». Son amour pour Flor est toxique au point de la faire surveiller en permanence en lui dictant sa vie, tout en la comblant de cadeaux matériels et valises de dollars. Flor a grandi durant huit ans de pension en école bourgeoise française. Elle s’épanouit mais de courte durée, car prisonnière de ce système patriarcal. Mariée à 17 ans avec Rubiriosa, qu’elle a choisi et aimé,... Cette enfant qui aurait pu être aussi célèbre qu’une actrice de cinéma a vu le jour à San -Cristobal, R. dominicaine en 1915.Si elle tombe vite dans l’oubli, c’est que sa vie a été contée seulement dans les journaux à grand tirage. Elle apparait brutalement dans la lumière, pour disparaitre aussi vite, effacée par son père ou ses maris successifs. Elle a connu seulement neuf ans de bonheur insouciant auprès d’une mère simple et aimante, vite écartée par le général Trujilio. Puis son père l’envoie en pensionnat à Paris, dans un seul but : l’opprimer, comme toutes les femmes qui l’entourent. Ce général ambitieux accède vite au poste de président. Le dictateur est en place pour dévorer son peuple, ses maitresses, sa fille Flor de Oro. On le nomme « l’ogre des Caraïbes ». Son amour pour Flor est toxique au point de la faire surveiller en permanence en lui dictant sa vie, tout en la comblant de cadeaux matériels et valises de dollars. Flor a grandi durant huit ans de pension en école bourgeoise française. Elle s’épanouit mais de courte durée, car prisonnière de ce système patriarcal. Mariée à 17 ans avec Rubiriosa, qu’elle a choisi et aimé, elle gardera avec lui un lien viscéral toute sa vie. Une vie qui aurait été plus simple sans ces deux hommes : un mari play-boy peu fiable et un père qu’on pourrait classer « pervers narcissique ». Il l’a modelée à son goût pour en faire un monstre. Monstre dans le sens littéral, pour la montrer, non pas dans les foires, mais dans les sphères du pouvoir, toujours à son avantage à lui. Elle subit sa vie plus qu’elle n’en profite, car, dit-elle, elle ne sait rien faire que se pavaner dans les milieux mondains. On a de l’empathie pour Flor, qui va se marier neuf fois de suite. Sa vie chaotique ne lui apporte que des cadeaux empoisonnés. Catherine Bardon, communicante puis écrivaine, nous envoûte avec cette narration qui se lit comme un conte, voire un polar truffé de scènes intrigantes. Avec son écriture précise, imagée, l’autrice dévoile toute cette vie de manière romancée et réaliste à la fois. Que retenir de Flor ? Son sourire éclatant comme un soleil tropical a bien souvent dissimulé ses souffrances morales et « sa goutte de sang noir », une trace des ses ancêtres esclaves, qui est aussi le lien principal avec son père. Enfin l’autrice nous ouvre une lourde page d’histoire des Caraïbes au cours du XXème siècle.
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