Almah - la jeunesse viennoise des Déracinés : Le livre de Catherine Bardon
Vienne, 1911. Almah Kahn naît au sein d'une famille de la grande bourgeoisie juive. Son père, chirurgien réputé et grand amateur d'art, est aussi un mécène qui côtoie les plus grands artistes de l'époque. Sa mère, pianiste de talent, soigne son spleen auprès du docteur Freud dont elle est l'une des premières patientes.
Au cœur de ce bouillonnement culturel, Almah chemine vers l'âge adulte. Elle grandit dans une Autriche terriblement meurtrie par la guerre et marquée par la chute de la maison Habsbourg, tandis que se profile le spectre du nazisme.
À travers l'enfance et la jeunesse privilégiées d'Almah, ses amitiés, ses doutes et les premières épreuves infligées par la vie, Catherine Bardon dresse le tableau d'une Vienne qui jette ses derniers feux dans une Autriche au bord du gouffre, livrée aux soubresauts de l'Histoire.
Almah est le portrait puissant et ciselé d'une enfant puis d'une jeune femme vive, effrontée, indépendante et habitée par une soif d'absolu qui ne la quittera jamais.
De (auteur) : Catherine Bardon
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
Natoche2001
• Il y a 2 mois
Très contente d'avoir fait connaissance avec Almah avant de lire la saga "Les déracinés". Un préquel qui se lit très vite et qui vous plonge directement dans l'ambiance des années 191 à 1932 à Vienne, dans un contexte qui annonce une grande tourmente. Almah est tellement en avance pour cette époque, déjà toute petite, elle est indépendante, fonceuse, rebelle, et féministe en grandissant, mais elle est aussi terriblement attachante. Je vais commencer la lecture de la saga très prochainement car j'ai eu du mal à quitter Almah.
mccb78
• Il y a 2 mois
Almah une jeunesse viennoise par Catherine Bardon, lu par Marie-Eve Dufresne, Éditions Lizzie Dans ce roman, Catherine Bardon nous délivre l'enfance et la jeunesse d'Almah, héroïne de la fameuse saga Les déracinés. Almah naît à Vienne d'un père chirurgien et d'une mère pianiste. Almah grandit dans l'insouciance malgré la chute de la maison des Hasbourg et la montée en puissance du nazisme. Encore une fois, la plume de Catherine Bardon m'a enchanté. J'ai aimé retrouver Almah, connaître son enfance et sa jeunesse en Autriche. Me retrouver dans l'ambiance pesante et étouffante de ces années au côté d'une famille juive aisée permet de comprendre ce que de nombreux juifs ont vécu : une descente douce vers l'enfer. Comme dans la saga, Almah est une jeune fille solaire, charmante et très sympathique. Catherine Bardon a eu une excellente idée en écrivant ce prequel qui est vraiment à la hauteur de cette saga. Une mention spéciale à Marie-Eve Dufresne pour sa lecture merveilleuse. Ce roman valide la consigne "avec le mot sur la 4ème de couverture " du #historybookchallenge et me permet de terminer le chapitre " Voyage dans le temps".
VivianeB
• Il y a 2 mois
Je ne suis pas fan des préquel au cinéma et j'avoue que je découvre celui ci en littérature, j'ai été charmée et la lecture fut des plus agréables, l'autrice nous permet de ne pas quitter Almah, emblématique héroïne déracinée et confrontée avec les siens à l'exil. Un bémol me laisse à penser que ce retour aux sources de la série n'apporte pas grand chose bien que divertissant.
YsaM
• Il y a 2 mois
Almah est et restera ce personnage un peu mythique de la saga des déracinés dont on tombe instantanément sous le charme. Une héroïne qui traverse le temps sans jamais se renier. Femme libre, indépendante, courageuse, résiliente, pleine de joie de vivre, elle sourit et garde le cap même quand l’enfer s’abat sur sa famille. J’avais tellement de peine de la laisser à la fin des quatre tomes de la saga des déracinés que j’ai sauté de joie quand j’ai appris que Catherine Bardon avait écrit un préquel la concernant. Rester encore un peu dans la vie d’Almah c’est un bonheur que je n’ai pas boudé. Une nouvelle fois la magie opère avec ce retour aux sources où l’auteure nous projette en avril 1911 avec la naissance d’Almah, un prénom choisi par Hannah sa maman et qui fait référence à Almah Malher, une artiste peintre qui a aussi mis en musique des textes de poètes. Almah est choyée et hyper protégée, Hannah a déjà perdu deux enfants et elle fait figure de bébé miracle. C’est Téofila, domestique au service des Khan depuis très longtemps qui se charge de la petite fille. Almah grandit dans l’aisance financière, Julius Kahn est un éminent chirurgien, mécène à ses heures et ami de Gustav Klimt et de Max Kurzweil qui fera d’ailleurs de magnifiques portraits d’Almah. Hannah est une ancienne pianiste d’une grande beauté, issue de la bourgeoisie juive. Elle est fragile moralement et souffre souvent de dépression. Peut-être qu’à notre époque on pourrait la qualifier de bi-polaire. Julius lui fait suivre des thérapie avec le Docteur Freud. Tous les ans, Almah passe ses vacances avec Henrich, fils de la famille Heppner, des amis de longue date des Kahn, les petits grandissent comme frère et soeur et peut-être que les deux familles forment déjà le voeux que ces deux là se marieront plus tard. Almah est une enfant remuante, un peu rebelle qui sait ce qu’elle veut. Quand elle réclame un petit frère que ses parents ne peuvent lui donner, elle exige un chien, et elle choisit le plus moche du refuge ! C’est en 1915 que Kurzweil peint le premier portrait d’Almah, qui, pour l’occasion pose en robe blanche et boucles anglaises retenues par un petit noeud. Le portrait est magnifique Almah traverse la première guerre mondiale avec le manque de son père qui est parti à la guerre. Elle prend des cours de piano et sa mère engage un précepteur pour lui donner une éducation. C’est une fillette hyper active curieuse de tout et qui a déjà un caractère bien trempé, la danse classique l’indispose, elle préfère l’équitation. La guerre se termine, Julius rentre sain et sauf et heureux de retrouver les siens. Almah fait son entrée dans une école privée pour jeunes filles où elle fait la connaissance de Matilda qui va devenir son amie et son âme soeur. En 1927, c’est ensemble qu’elles franchissent, pour la première fois, les portes de l’université pour des études de dentiste, un métier qui pour l’instant reste majoritairement masculin. Almah n’a rien lâché et a imposé ce qu’elle voulait faire. Les années universitaires sont les plus belles, Almah, se sent libre, s’arrête dans les cafés, visite les musées, Matilda et Almah sont inséparables. Mais la situation politique du pays et la montée d’un certain Hitler inquiète Almah, Matilda évoque de plus en plus son départ à l’étranger avec sa famille. Julius ne veut rien voir, il reste confiant en l’avenir. Mais Matilda finit par quitter Vienne pour les Etats-Unis, la famille reviendra quand la situation se sera apaisée. C’est un premier gros chagrin dans la vie d’adulte d’Almah. Heinrich, son ami d’enfance, celui qu’elle considère comme son frère commence à lui faire la cour, Almah ne sait pas comment l’éconduire sans lui faire de la peine, elle sait simplement qu’elle l’aime comme un ami, mais comment le lui faire comprendre sans le blesser. Almah rêve d’un grand amour, d’un homme qu’elle rencontrerait un jour, qui envahirait chacune de ses pensées et qui la rendrait folle de désir. Elle ne se doute pas un seul instant qu’elle va bientôt le trouver, lors d’un vernissage. Il s’appelle Wilhelm, il est journaliste à la section culture d’un grand journal, il est pétrifié face à la jeune femme, Cupidon vient de frapper et la vie d’Almah vient de basculer. Oh mais quel beau roman encore une fois ! je le dévore, ralentissant parfois la cadence pour ne pas arriver trop vite à cette fin qui cette fois marquera la rupture définitive avec Almah. J’aime me retrouver dans sa vie, de ses débuts jusqu’à cette rencontre avec Wilhelm. J’aime l’enfant turbulente et volubile, celle qui grandit et dont les idées s’affinent, l’adolescente qui s’affirme. J’admire cette famille où il y a plein d’amour et de respect. Almah s’épanouit parce qu’on tient compte de ses désirs, tout en mettant des limites, elle est soutenue et encouragée, ce n’est pas une enfant trop gâtée, on lui inculque la valeur de chaque chose. Almah est aussi très cultivée ce qui ajoute à sa beauté que tout le monde reconnaît. Je pense que ce roman pourrait très bien être lu avant de commencer le premier tome des déracinés, mais comme je l’ai dit en début de chronique, c’est pour le plaisir de retrouver Almah une dernière fois que je trouve sa place parfaite en cinquième tome. Quand j’arrive à la dernière page c’est le coeur serré que je le referme, cette fois je sais qu’Almah ne sera plus qu’un personnage ancré dans ma mémoire, une héroïne de roman que je n’oublierai jamais.
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Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Français
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- EAN
- 9782365699174
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 192
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- Dimensions
- 226 x 144 mm
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19,90 € Grand format 192 pages