Dernier meurtre au bout du monde : Le livre de Stuart Turton

J'adore la plume de Turton que j'ai découvert (comme beaucoup) avec Les Septs Mortd d'Hevelyn Hardcastle. Il a décidé que tous ses livres seraient différents, et c'est le cas: cette histoire n'a rien à voir avec son 1er roman, mais est tout aussi plaisant ! Alors on y retrouve tout de même 2 particularités qui suivent le genre de l'auteur : le huis clos et le côté SF qui sert en fond d'histoire. Cette histoire est un page-turner avec des personnages intéressants que j'ai aimé suivre et il prend des genres (post-apo, huis clos et SF) en ajoutant des éléments uniques et originaux ! Facile à lire, je le conseille!

Stuart Turton frappe encore fort avec Dernier meurtre au bout du monde ! L’intrigue est bien différente de ses deux premiers romans, mais on retrouve tout ce qui fait son talent : un suspense haletant, des rebondissements à foison et une ambiance captivante. Si vous avez adoré Les Sept morts d’Evelyn Hardcastle et La Traversée du Saardam, foncez les yeux fermés ! Impossible de le lâcher avant la dernière page.

J’avais lu tout à fait par hasard le premier roman de l’auteur, Les sept morts d’Evelyn Hardcastle, il y a 3 ans ; je l’avais dévoré. J’avais ensuite tout autant adoré L’étrange traversée du Saardam, et il me tardait de lire son dernier livre, sorti pour la rentrée littéraire. Dans le premier, on plongeait dans un thriller fantastique (même si en lisant on change de genre littéraire) ; dans le second, un thriller historique, et cette fois, nous sommes au cœur d’un thriller d’anticipation. J’aime beaucoup la promenade dans les différents genres que l’auteur se permet, et surtout, j’ai l’impression qu’il excelle dans chacun… Sur une île vit l’intégralité de ce qui reste de vie humaine. Les villageois sont organisés pour répondre à tous leurs besoins, protégés et guidés par les trois anciens. Autour d’eux, il n’y a que le brouillard, un brouillard qui dévore toute vie sur son passage, arrêté aux portes de leur paradis par un système de sécurité surpuissant. Et tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce qu’un corps soit retrouvé au petit matin… Quelle joie de retrouver le suspense à la Turton. Je me suis régalée du début à la fin ! La longue scène d’exposition permet de découvrir les personnages, leur organisation, leurs rapports ; je me suis passionnée par leur petit modèle sociétal. Ensuite, on plonge dans l’inconnu et les révélations s’enchaînent, jusqu’à la grande révélation finale, qui comme dans les romans précédents, m’a complètement soufflée. Il est difficile de chroniquer ce roman sans divulgâcher, aussi je ne vais pas en dire beaucoup plus, à part que j’ai été enthousiasmée tout du long, et que je conseille fortement ce roman et son auteur à tous ceux qui ne le connaissent pas encore !

Amateur de polar et science-fiction, j'aurais pu me régaler avec cette farce apocalyptique mais presque, j'ai pourtant passer le temps de la lecture à me demander si elle en valait la peine. A l'instar d'Abi, plonger dans les méandres du cerveau d'Emory pour tenter de démêler une intrigue pas tant tarasbicotée que cela, m'a juste donné quelques maux de tête plutôt inutiles car la solution de l'énigme ne semble pas être une priorité pour l'auteur, mais alors pourquoi avoir tenté de nous plonger dans le brouillard ?