Dune - Tome 4 L'Empereur-Dieu de Dune - Édition collector : Le livre de Frank Herbert

Grand format

Robert Laffont

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Le quatrième volet de l'épopée la plus fascinante de toute la science-fiction moderne.
Une édition collector avec préface d'Irène Langlet, postface de Serge Lehman et traduction révisée.

Plusieurs millénaires se sont écoulés sur Arrakis. Leto Atréides, fils de l'Empereur Paul-Muad'Dib, a consenti à une terrible métamorphose pour rester en vie. C'est d'une main de fer qu'il dirige son empire .
Siona, une Atréides elle aussi, fomente une rébellion pour mettre fin à sa tyrannie, ignorant qu'elle fait partie intégrante des plans du despote.
Le Sentier d'Or que Leto appelle de ses voeux se paiera au prix fort.

De (auteur) : Frank Herbert
Préface de : Irène Langlet
Postface de : Serge Lehman
Traduit par : Guy Abadia

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Ipyu

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Contrairement à l'opinion populaire, j'ai aimé ce tome bien plus que les précédents. Je l'ai trouvé clair, moins encombré de discussions pseudos philosophiques qui n'allaient nulle part dans mon opinion, moins pédant ... mieux. Cela me donne envie de lire la suite.

bobfutur

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Voilà l'épisode qui chamboule définitivement l'ensemble ; le plafond, la poutre. Deux solutions émergent : - « eurêka ! », comme ici, on jubile. - ou bien le lecteur se vexe, comprenant à demi-mot que l'auteur l'ait délicatement pris pour une buse, ce début d'histoire beaucoup trop manichéen pour être sérieux. … Le tome précédent amorçait déjà ce virage, rendant sa possible future adaptation par le Divertissement hollywoodien plutôt compliquée, sauf à différer grandement du scénario original, ce que la production s'était permis jusqu'ici afin de remplir ses obligations de représentativité sectionnelle uniquement. … Il est difficile de savoir si cette explosion avait été dès le début envisagée par l'auteur, où bien si ce besoin s'est fait sentir à mesure de la rédaction de cette saga : plus d'une décennie permettant un sacré nombre d'allers-retours… Quelques indices laissent à penser que ses débuts n'auguraient pas de tels développements, telles ces entrées de son lexique fourni avec les premiers tomes : certaines ne correspondant ni n'entrainant rien ( pistes abandonnées ? ) ; d'autres carrément fausses au vue de la suite ( le Tleilax par exemple ). … On ne s'est jamais autant approché du Prince de Machiavel et du Corpus Christi dans un livre contenant également des rayons-laser. … Certains, bien-sûr, s'ennuient, n'ayant pas payé le voyage intersidéral pour le passer avec un moraliste. D'autres, plus récents, se rendent même compte que cette oeuvre serait réactionnaire selon leurs principes post-moderne ; pourtant, la délicieuse incertitude Tleilaxu n'a jamais été aussi forte… Des lecteurs relèvent d'ailleurs ici quelques clins d'oeil à la culture gay, « de l'époque » s'entend-on dire… … Bref, trois tomes pour mettre en place cette expérience littéraire unique : tentative d'imaginer ce qu'il adviendrait de l'humanité avec à sa tête un être moral aux pouvoir proche d'un dieu… et ce, avec humour… Un ton carrément parodique anime ces pages, surtout quand il s'agît de l'unique personnage récurant à toute la série, le clone Duncan Idaho, sorte de preux chevalier sans-peur-et-sans-reproche-des-temps-modernes, traité comme un jouet. Tout le « sérieux » de cette quête du Bien contre le Mal balayé avec élégance et intelligence, resplendissante balle dans le pied pour une série qui semble reposer sur un malentendu, Herbert au final ne développant pas grand chose d'autre que cet essai humaniste, politique et religieux ; tout ce qui fait le sel d'un « space opera » délaissé au profit de ce récit hybride et ambigu… comme le Tleilaxu… et ses cuves axlotl… ( …Gourmand à répéter ces noms inspirés par la mythologie lovecraftienne…) … Oeuvre unique donc, et pas pour les raisons pour lesquelles on devrait s'y attendre… L'épisode suivant allant surfer sur cette singularité…

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Leaducouret

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Le livre est assez intéressant même si je ne comprends pas tous sachant que je l'ai lu en anglais j'aurais peut être du le livre d'abord en français. J'ai du passé a cote de plein dinformairon important car la compréhension n'étais pas toujours au rdv. C'est pour ça que j'ai mis seulement 3#xNaN

shadowthrone

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Quand Frank Herbert publie L'Empereur-Dieu de Dune en 1981, il prend un risque créatif stupéfiant. Imaginez découvrir que votre héros, le jeune Leto II Atréides, est devenu un tyran immortel mi-homme mi-ver des sables, régnant sur l'humanité depuis 3500 ans. C'est le choc que les lecteurs ont ressenti en ouvrant ce quatrième tome de la saga Dune. L'audace d'Herbert ne s'arrête pas là. Arrakis, la planète désertique que nous connaissions, a été transformée. Les vers des sables ont pratiquement disparu. L'épice, cette substance mystique au cœur des premiers tomes, n'existe plus que dans le corps même de Leto II. C'est un univers méconnaissable qui s'offre à nous, reflet déformé de celui que nous avions appris à aimer. Mais sous cette métamorphose radicale se cache une réflexion d'une profondeur vertigineuse. À travers Leto II, Herbert explore l'ultime paradoxe du pouvoir absolu : peut-on être un tyran bienveillant ? Notre protagoniste se voit comme le sauveur de l'humanité, guidant notre espèce sur ce qu'il nomme le "Sentier d'Or", seule voie permettant d'éviter notre extinction. Sa cruauté apparente masque une nécessité terrible, du moins selon lui. Le roman nous plonge dans la solitude écrasante de cet être qui voit tous les futurs possibles. Leto II est devenu une créature quasi divine, mais à quel prix ? Sa transformation physique n'est qu'un reflet de son isolement spirituel. Il observe l'humanité qu'il prétend sauver avec un mélange de tendresse et de mépris, comme un parent regardant des enfants capricieux, sachant que sa protection les étouffe mais la jugeant nécessaire. La prose d'Herbert prend ici une tournure plus contemplative. Les scènes d'action, bien que présentes, cèdent souvent la place à des réflexions philosophiques profondes. On pourrait reprocher au roman son rythme parfois lent, ses digressions métaphysiques qui peuvent sembler obscures. Mais ces "défauts" sont aussi sa force : L'Empereur-Dieu de Dune n'est pas un simple divertissement, c'est une méditation sur le pouvoir, la prescience et les limites de l'humanité. L'œuvre pose des questions qui résonnent étrangement avec notre époque. Jusqu'où peut-on restreindre la liberté au nom du bien commun ? Que reste-t-il de notre humanité quand nous nous transformons radicalement ? Le pouvoir absolu peut-il être justifié par un but noble ? Herbert n'offre pas de réponses simples, mais nous invite à réfléchir à ces questions à travers le prisme de sa fiction. La beauté du roman réside dans sa capacité à maintenir un équilibre précaire entre ses ambitions philosophiques et les exigences du récit. Même dans ses passages les plus contemplatifs, l'histoire nous tient en haleine, portée par la personnalité fascinante de Leto II. Ce n'est plus le jeune homme que nous avons connu, mais un être complexe dont les motivations nous échappent parfois, tout en restant profondément humaines dans leur contradiction. L'Empereur-Dieu de Dune est une œuvre qui divise, et c'est peut-être là sa plus grande réussite. Elle nous force à sortir de notre zone de confort, à confronter des idées dérangeantes. Elle transforme une saga de science-fiction déjà ambitieuse en une réflexion philosophique d'une rare profondeur. Ce n'est pas le tome le plus accessible de la série, mais c'est peut-être le plus riche en enseignements. C'est un livre qui demande un effort, qui exige qu'on s'y plonge entièrement, mais qui récompense généreusement cet investissement. Dans l'histoire de la science-fiction, peu d'œuvres ont osé une telle ambition philosophique tout en restant fidèles à leur univers. L'Empereur-Dieu de Dune y parvient, créant ainsi un monument littéraire qui continue de fasciner et de provoquer la réflexion, plus de quarante ans après sa publication.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782221263174
  • Collection ou Série
    Ailleurs et Demain
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    550
  • Dimensions
    220 x 145 mm

L'auteur

Frank Herbert

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23,90 € Grand format 550 pages