Et chaque fois, mourir un peu - Livre 1 : Blast : Le livre de Karine Giebel, Thierry Blanc

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Lizzie

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La voix profonde de Thierry Blanc nous plonge dans le premier livre de cette duologie tant attendue de Karine Giebel, pour une expérience d'écoute durant laquelle le temps est suspendu.

Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde.

De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit.

Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques.
Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame...

Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison.
Choisir.
Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant.
Choisir.
Endurer les suppliques d'une mère, d'un père.
Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu.
Choisir.
Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures.
Choisir.
Et chaque fois, mourir un peu.

Karine Giebel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, donne vie dans ce treizième roman à Grégory, héros des temps modernes. Tous deux nous forcent à garder les yeux grands ouverts sur que ce l'homme est capable de faire subir à ses semblables et interrogent l'humain qui est en nous, dans ce texte magistral qui embrasse la violence du monde.

De (auteur) : Karine Giebel
Lu par : Thierry Blanc

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Avis Babelio

julienurmelli

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Pfff, pas évident, je sais pas si je vais lire le tome 2, il sort des sentiers battus de l'auteur. Même si le style reste fluide le récit est rébarbatif. On suit Grégory un infirmier qui alterne sa vie, et donc chaque chapitre entre des théâtres de guerres et des moments de repos en France où il se repose et ne trouve pas sa place. Donc à chaque nouveau chapitre une nouvelle guerre, Somalie, Tchétchénie, Balkans, congo, Palestine, Afghanistan....toujours les horreurs de la guerre, tortures, viols, meurtres. Mais l'enchaînement des guerres aussi rapide ne permet pas d'y "plonger à fond" nous attacher aux protagonistes. J'ai l'impression d'etre touché comme en regardant le zapping ou une chaîne d'info, une guerre en chasse une autre. A voir...

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Laurent3375

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Grégory Delaunay est infirmier et humanitaire. Il mène des missions sur les terrains de guerre ou de catastrophes naturelles, au sein du Comité International de la Croix Rouge. Karine Giebel nous permet de suivre la vie de cet homme entre 1992 et 2010. Elle nous jette à la figure toute l’horreur que l’humain est capable de faire à l’humain. Aucun animal sur terre ne serait en mesure de faire subir autant d’ignominies à ses semblables. Alors, nous, simples lecteurs, nous assistons, impuissants, parfois voyeurs, à l’énumération d’une kyrielle d’atrocités au travers du monde : Kenya, Sarajevo, Rwanda, Tchétchénie, Colombie, Sénégal, Libéria, Pakistan, Congo, Bande de Gaza et Afghanistan. J’ai ressenti durant la première moitié du livre une forme d’usure liée au dégoût des actes perpétrés, alors même qu’à aucun moment, l’autrice, n’appuie sur des détails ou bascule dans une forme de gore. Non, les actes seuls décrits et notre imagination suffisent à peindre les scènes et à nous baigner dans un malaise nauséeux. Mais c’est aussi l’histoire d’un homme qui va subir des événements personnels definitement marquants et essayer de rebondir en nageant dans des eaux troubles. S’enfermer dans ce qui va devenir une quête jusqu’aux portes de la folie. Vous l’avez compris, vous engagez un peu de votre âme dans cette lecture et la force d’écriture de Madame Giebel vous tient debout, vous force à avancer. Pesant et haletant. Mon quatre étoiles sur cinq tient du fait de cet effet catalogue que j’ai ressenti. Ce livre de quatre cent cinquante pages se termine assez brutalement pour nous conduire vers le tome 2, qui lui pèse près de 900 pages. Envie de continuer et envie de souffler. Je vais commencer par reprendre ma respiration..

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Binaiade

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

L'histoire : Grégory a tout pour être heureux : un métier qu'il adore, une femme et une fille qu'il aime et un chalet dans sa chère montagne. Cependant, ce métier passion le pousse loin de sa famille, il est infirmier pour la Croix Rouge et part plusieurs mois en mission dans les pays en guerre. Misère, souffrance et violence rythment son quotidien mais son plaisir est infini quand il sauve une vie. Alors qu'il est en mission à Sarajevo il apprend une terrible nouvelle. A force d'aller chercher le malheur à l'autre bout du monde, il frappe dans sa vie et compte bien le briser. Mon avis : Pendant longtemps j'ai été très fan de Karine-Giebel. J'ai lu tous ses livres. Puis la noirceur qui lui est propre m'a lassée. Je pensais avoir fais le tour de son univers, pourtant quand j'ai découvert que ce livre avait pour thème les missions humanitaires ma curiosité s'est éveillée. J'ai senti le vent du renouveau souffler et j'ai succombé à l'appel du large, avec la peur de me noyer dans l'excès de désespoir, eh bien pas du tout ! J'ai adoré ! Avec plaisir j'ai retrouvé le style que j'ai affectionné si longtemps. Incisif, sombre, violent. Avec une différence notable, on s'éloigne du thriller psychologique pour se rapprocher du roman d'aventures. Que les fans se rassurent, le suspense qu'elle sait manier est bien au rendez-vous et la tension aussi. J'ai trouvé le mélange fiction-réalité passionnant. J'ai toujours aimé les histoires qui incorporent l'Histoire. On voyage des années 90 à 2010 à travers différents pays comme la Colombie, le Rwanda, l'Afghanistan, la Russie et tant d'autres. On découvre ou re-découvre les guerres plus ou moins connues, avec tout ce qui y est associé : la cruauté sans limite, les violences faites aux femmes, les enfants soldats... L'auteure s'est même amusée à intégrer de vraies personnes comme le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix réputé pour "réparer les femmes" violées sauvagement dans son hôpital congolais. En ce qui concerne Grégory, si on devait le décrire en un seul mot ce serait "passion". La routine ce n'est pas pour lui, il a besoin de se sentir bouger, vivant, utile. Seulement à force de côtoyer la violence et la douleur sa santé mentale va prendre un coup, ce qui donne un personnage torturé comme Karine Giébel sait si bien construire. Croyez moi, je n'aimerai pas être née sous sa plume ! Ce premier tome s'arrête à un moment crucial, évidemment j'ai maintenant la furieuse envie de découvrir la suite des mésaventures de Grégory ! Ce roman a le mérite de m'avoir réconciliée avec son auteure et j'ai hâte de découvrir si cette impression se confirmera avec le tome deux. C'est son treizième roman, si vous n'avez jamais lu un Giébel vous pouvez commencer par celui-ci, je suis certaine que vous ne serez pas déçu du voyage mais attention vous n'en reviendrez sûrement pas indemne.

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patriciabiron

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Avec Blast, premier des deux volets de son dernier roman, Karine Giebel nous entraîne au cœur de l’humanitaire, là où la survie ne tient qu’à un fil et se joue à chaque instant. Gregory, infirmier du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), parcourt le monde de 1992 à 2010 : Rwanda, Sarajevo, Tchétchénie, RDC, Gaza… Des territoires ravagés par la guerre, la haine et la souffrance. Chaque mission est une plongée en enfer. La violence brute, les blessures indicibles, les mutilations, les regards perdus des victimes : tout imprime des images qu’on voudrait chasser mais qui restent gravées. La tension est permanente, suffocante, et les émotions nous frappent de plein fouet – désespoir, colère, rage. Impossible de ressortir indemne. On s’attache à Grégory, on souffre avec lui. S’il enchaîne les missions, c’est autant pour sauver des vies que pour survivre à son propre drame intime. Mais derrière le soignant dévoué se cache un homme hanté, poursuivi par les morts et écrasé par le poids des choix impossibles. Trois autres personnages gravitent autour de lui. Paul, chirurgien humanitaire, est devenu son ami et son frère d’armes. Zina et son fils Anton, qu’il a arrachés à l’enfer pour les ramener en France, portent en eux des blessures invisibles. Mais Grégory pourra-t-il vraiment les sauver de leurs propres traumatismes ? La fin de ce premier tome est d’autant plus cruelle que le sort de ces quatre destins reste en suspens… Avec une écriture coup de poing, Karine Giebel signe un hommage vibrant aux soignants et humanitaires qui, chaque jour, défient l’horreur pour tendre une main aux victimes des conflits armés. Blast secoue, bouleverse, et rappelle à quel point la littérature peut porter une mémoire nécessaire. #128293; Un roman qui marque au fer rouge.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Policiers & Thrillers , Thrillers
  • EAN
    9791036635106
  • Collection ou Série
    Et chaque fois, mourir un peu
  • Format
    Format CD audio standard
  • Dimensions
    172 x 140 mm

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