La Bête humaine : Le livre de Émile Zola

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LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Le sang exécrable des Rougon-Macquart court dans les veines de Jacques Lantier, fils de Gervaise et héritier d'une lignée maudite.
Lantier a assisté au meurtre d'un notable par le chef de gare du Havre. Pour se protéger, la femme de ce dernier, Séverine, le séduit et devient sa maîtresse. Auprès d'elle, et dans les vapeurs de sa chère Lison, sa locomotive, Jacques pense pouvoir conjurer ses pulsions meurtrières, résister à " la bête enragée qu'il sent en lui " à la seule vue de la nudité d'une femme.
Un voyage tragique commence, où la démence, la jalousie et le crime sont portés à l'incandescence dans le plus russe des romans français.


De (auteur) : Émile Zola
Préface de : Marie-Thérèse Ligot

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Expérience de lecture

Avis Babelio

marmottegio

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

La Bête humaine est un roman haletant où Zola mêle avec brio tension dramatique, psychologie troublante et critique sociale. L’histoire de Jacques Lantier, mécanicien rongé par une pulsion meurtrière incontrôlable, captive dès les premières pages. À travers ce personnage ambivalent, Zola explore la part sombre de l’âme humaine, ce que la science de son temps appelait "l’hérédité" — un thème central de la série des Rougon-Macquart. Le décor du chemin de fer, magnifiquement décrit, donne une dimension presque mythique au récit. Les locomotives deviennent des personnages à part entière, témoins silencieux d’un destin implacable. Le rythme du roman est effréné, à l’image des trains lancés à toute vitesse vers une fatalité inévitable. Zola allie son talent naturaliste à une véritable intrigue de roman noir, avec meurtres, jalousie, trahisons et passion destructrice. La Bête humaine est aussi un témoignage puissant sur la violence sociale et la condition ouvrière à la fin du XIXe siècle. Un chef-d’œuvre troublant, fascinant et d'une modernité étonnante.

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CaVaNessa

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu/relu de littérature classique et je m'étais même demandée comment j'allais revivre des phrases à rallonge ou de longues descriptions d'un Paris divisé par la Bourgeoisie et l'Ouvrier (ou autre opposition plus ou moins politique). Après tout, jusqu'à quel point on peut changer ou ne pas être disponible pour un livre ? Et bien non, je n'ai pas changé ou alors j'étais disponible parce que, quand même, quel chef d'oeuvre ! Alors soit je suis tombée sur un opus qui ne comporte pas tant que ça de descriptions fleuve soit c'est ma vision d'ancienne lectrice plus jeune qui parlait et qui a été détrompée mais j'ai trouvé La bête humaine enthousiasmante, de bout en bout. La description de Paris qui se modifie sous le progrès des transports, la Locomotive, incarnation du changement, ayant sa propre personnalité, outil de l'humain au gré de ses humeurs, le quotidien des travailleurs, la mécanique des plus nantis qui ont quelque chose à protéger, quoi de plus actuel ? Et les humains, la grande force de Zola, ses instincts, ses pulsions, le sang qui bat, son asservissement à sa condition, sans espoir de changement, c'est... Classe ;-) J'ai trouvé les thématiques abordées actuelles, rien n'a changé (le train était déjà blindé et les passagers devaient protéger leur place, tellement cocasse quand on y pense ^^), les portraits des personnages passionnants, l'histoire pleine de rebondissements, tout m'a plu. Je sais qu'on peut parler de l'oeuvre de manière plus analytique mais je laisse ceux qui connaissent le sujet le faire et je me contenterai de dire : oui, relisons Zola, il se pourrait qu'on y retombe avec passion ^^ Détail que j'ai aimé lire dans la postface : La bête humaine est un feuilleton qui a été publié une fois par semaine sur 5 mois.

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Cricri08

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Avec La Bête humaine, le 17e tome de la grande série des Rougon-Macquart, Émile Zola nous plonge dans une histoire sombre, pleine de tension, où l'on sent dès le début que les choses vont mal finir. Ce roman parle d'un homme pris au piège de sa propre nature. Un homme qui, au fond, est peut-être né pour tuer. Le personnage principal, Jacques Lantier, est mécanicien de train. C'est quelqu'un de calme en apparence, sérieux, presque banal. Mais en réalité, il cache une pulsion meurtrière qu'il ne comprend pas lui-même. Lorsqu'il est face à une femme, il sent monter en lui une envie de tuer, qu'il ne peut pas contrôler. Zola montre ici un homme qui lutte contre ce qu'il est profondément, comme s'il était né avec une bête en lui. Il ne devient pas tueur : il l'est déjà, par hérédité. Dans toute la série des Rougon-Macquart, Zola explore l'idée que l'hérédité, c'est-à-dire ce que transmettent nos parents et grands-parents, peut déterminer nos vies. Jacques Lantier est l'un des descendants d'une famille où la folie, l'alcoolisme et la violence sont présents depuis des générations. Pour Zola, ces défauts se transmettent comme une maladie. Jacques ne choisit pas d'être comme ça : il porte en lui un poison depuis sa naissance. Il essaie de se contrôler, mais il est condamné d'avance. Tout au long du roman, le train – et en particulier la locomotive, la Lison – prend une place importante. Pour Jacques, conduire son train est l'un des rares moments où il se sent apaisé, presque en sécurité. Mais Zola ne montre pas le progrès technique comme une solution. Au contraire, le train devient un symbole de la fatalité : une machine lancée à pleine vitesse, qu'on ne peut plus arrêter. Comme la vie de Jacques, ou son instinct meurtrier. La fin du roman est à la fois brutale et symbolique. Un train chargé de soldats fonce sans conducteur, vers la guerre, sans personne pour le contrôler. C'est une image très forte de ce que Zola veut dire : quand on laisse la violence et la folie humaine sans frein, c'est l'ensemble de la société qui court à la catastrophe. Et c'est ce qui rend ce roman toujours aussi puissant.

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chanelhander

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Histoire: #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; Personnages: #127765;#127765;#127765;#127761;#127761; Rythme: #127765;#127765;#127765;#127761;#127761; Ecriture: #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; Dénouement: #127765;#127765;#127765;#127767;#127761; #77955;#128394; Zola écrit un récit qui teste le psychologique en l'alliant au monde ferroviaire. Sombre et violent "La Bête humaine" incarne la passion de la fin du XIXème siècle.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782266295956
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    416
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Émile Zola

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