La Fille du train : Le livre de Paula Hawkins

Tient en haleine !! Alors certes, on découvre le plot twist avant la toute fin du livre mais n’est ce pas un souhait de l’autrice, grâce à des indices dissimulés ? (Comme la soi disante amnésie de beaucoupppp de souvenirs de Rachel). En clair je vous recommande ce livre si vous n’arrivez peut être pas à lire , que vous voulez une lecture pour un moment de distraction, et sans ennui, comme durant un trajet dans un train par exemple…

Dans ce roman, nous faisons la rencontre de Rachel qui tout les jours fait le même trajet en train et s’arrête devant la même maison à chaque fois. Elle voit régulièrement pas la fenêtre les deux occupants et s’imagine qu'elle peut être leurs vies. J'ai dans l'ensemble bien aimé ce roman qui se lit très bien notamment grâce à la fluidité de l'écriture, j'ai également bien apprécié l'alternance de point de vue, qui permet de donner en un peu plus de rythme à ce roman. Mon seul petit regret est la redondance de certaine scène.

Que dire? Vu la longueur de l’histoire, et la lenteur jusqu’à ce que l’intrigue se dessine vraiment on va dire que je m’attendais à un dénouement de dingue, quelque chose de fou qu’on ne pourrait pas imaginer et qu’on se dirait « oh la vache sérieux? » ça traîne tellement qu’on a le temps de se poser milles questions mais on a rien dans les mains, le livre est bien construit, l’histoire est pas mal même si certains passages paraissent assez loufoque ça se lit facilement et on a très envie de découvrir la suite, juste dommage que ce soit à la fois si « banal » et si « improbable » après tout ce n’est qu’un livre mais ça nous rappelle quand même que le mal est partout et que des choses comme celles ci arrives tous les jours

Trouvé dans une boîte à livres, j’étais heureuse de découvrir ce polar dont j’ai beaucoup entendu parler il y a quelques années. Le point de départ est original et me semblait prometteur : qu’est-il arrivé à cette femme que Rachel voit tous les jours en allant et rentrant du travail ? Et pourtant… arrivée à la moitié du livre, je commençais à en avoir marre… on tourne en rond, tellement de longueurs, l’impression d’avoir lu plus ou moins la même chose vingt fois… Il faut dire que la construction de l’histoire, découpée en « matin » et « soir » pour coller aux passages de trains n’amène pas de dynamisme : le lecteur/la lectrice appréciera ou pas du tout. Ensuite, les trois personnage à travers lesquels on découvre l’intrigue sont des anti-héroïnes : Rachel, la passagère du train, alcoolique notoire et complètement perdue, Anna, jeune maman qui devient parano, et Megan, plutôt instable, ça donne un ensemble que je n’avais pas de plaisir à retrouver pendant ma lecture. Néanmoins, il faut avouer que le switch final est plutôt réussi et vaut le coup de s’accrocher si la lecture semble parfois ennuyeuse.