La Nuit des temps - édition prestige : Le livre de René Barjavel, Christian de Metter

Ce roman est magique il réinvente la magie l'amour, il me fait penser au film Avatar, il faut être très concentré pour visualiser ce nouveau monde ou plutôt cet ancien monde mais waouh je vous conseille de le lire, je suis ébloui par ce voyage, et l'amour et le respect qui en découle

Mr BARJAVEL était un visionnaire. Les membres d’une expédition polaire française font une découverte qui pourrait remettre en cause tout ce qu’ils pensaient savoir sur l’évolution de l’Homme. Ce livre m’a été offert et cela tombait bien car j’avais envisagé de découvrir une œuvre de cet auteur. Il a été difficile de se retrouver du fait que je ne savais pas à quel moment j’étais dans le présent et quand j’étais dans le passé. L’histoire se passe à la fois dans le présent (actuel) et le passé très très lointain (900 000 ans). Nous faisons connaissance d’Eléa, d’une beauté indécente (en hibernation depuis tout ce temps- mais quel est son secret ? partage !!!) qui nous raconte son histoire. Elle décrit un monde qui était plus avancé que le nôtre actuel. Perturbant tout de même !!! pour moi la SF est une histoire de notre futur avec de meilleures évolutions (exemple Star Wars) ou dans le passé avec des dragons ( ah non, c'est du Fantastique). Dans cette version, je précise (à 900 000 ANS) l’Homme est plus avancé que nous, les ordinateurs décident avec qui nous accoupler par des critères de comptabilité (Meetic a fait un voyage temporel) , la femme n’a pour se défendre que sa beauté (sois belle et tais toi!) pas très évolutif, la nourriture se prépare grâce à une « mange-machine » (Cookeo ! tu as pris ton temps pour venir à nous) ; une bague permet d’ouvrir toutes les portes (passe-partout), elle est aussi utilisée pour la contraception (la pilule! la pilule!!). je précise qu'Eléa nous parle dans notre langue (merci Babbel!) Ha oui… j’avais oublié que la bombe atomique existe aussi ( no comment...) Les personnages scientifiques du présent passent à côté pour des arriérés, misogynes. Malgré mes critiques, j’avoue avoir apprécié ma lecture. C’est mon côté romantique qui prend le dessus. A vous de faire votre propre avis hi hi!!

La Nuit des temps de René Barjavel fait partie de ces rares romans que je relis sans jamais m’en lasser. Dès la première page, j’ai été saisi. Par l’élan, par l’ampleur, par cette voix singulière qui mêle la science et la poésie, l’Antarctique et l’amour, l’avenir et la fin du monde. J’aime ce mélange, cette audace. Rien n’est plat, rien n’est simple. Barjavel raconte une histoire d’amour absolue, mais il parle aussi d’humanité, de civilisation, d’effondrement. Je suis toujours frappé par ce que ce livre dit de nous, en creux. Sous le vernis de la découverte scientifique, il y a la question de la mémoire, de ce qu’on détruit, de ce qu’on transmet. L’histoire d’Éléa et Païkan m’émeut à chaque fois. Pas seulement parce qu’elle est belle ou tragique, mais parce qu’elle est posée au cœur d’un monde qui s’écroule, comme un dernier souffle de grâce. J’admire chez Barjavel cette capacité à anticiper, à voir venir. La peur de la guerre, l’orgueil des États, le saccage de la planète, la fragilité de la paix… tout cela est là, écrit avec douceur, avec lucidité. Il ne donne pas de leçon, il raconte. Mais ce qu’il raconte continue d’éclairer. Et puis il y a cette langue. Fluide, musicale, limpide. J’aime ce style qui ne cherche jamais l’effet, mais qui touche juste. Il y a dans ce roman une lumière douce, un désespoir tranquille, une tension permanente entre l’éphémère et l’éternel. La Nuit des temps, c’est pour moi une histoire d’amour, oui, mais surtout un chant funèbre pour un monde disparu et une mise en garde adressée au nôtre. Un roman profondément humain, avant-gardiste sans en avoir l’air, bouleversant sans jamais forcer l’émotion. Un livre qui me parle, encore et toujours.

Nous sommes au Pôle Sud, des chercheurs français font une découverte exceptionnelle : la trace d'une ville sous la glace. Une ville qui a 900 000 ans... Et là, bien conservés par le froid, deux corps endormis. Le titre de ce roman correspond à la durée depuis laquelle il était dans ma PAL... Comme d'habitude, la version audio m'a aidée à l'en sortir ! Et je suis contente d'avoir découvert cette œuvre culte. Je ne l'ai pas aimée sur tous les points... Tout l'aspect très technique des machines utilisées par les savants, la description d'un monde digne d'un décor de science-fiction ne m'a pas trop passionnée. En revanche, il y a des passages absolument magnifiques qui m'ont procuré une grande émotion, des moments où le message devient universel, philosophique, essentiel. L'amour tel qu'il est raconté par l'auteur est si beau, cet amour infini entre Éléa et Païkan ! Et cette fin... Incroyable, je ne m'y attendais absolument pas ! Je dirais donc que je n'ai pas eu le coup de cœur que j'aurais aimé avoir sur cette œuvre mais c'est quand même un roman à lire une fois dans sa vie.