Le Cercle : Le livre de Bernard Minier

Fin du second de la seconde aventure du commandant Martin Servaz. Au cœur dune intégré indépendante, se profile la quête du policier. Celle de trouver (ou retrouver) celui qui le hante de façon indélébile. Le duo Servaz/Hirtman, un combat à la Holmes et Moriarty, en version thriller contemporain. Une écriture qui glace le sang. Un polar totalement réussi. Heureusement Bernard Minier nous offre une suite...

Un très bon tome ! Roman policier très bien écrit avec du rythme, du suspens, un gendarme qui "mouille la chemise" et qui frôle la mort à plusieurs reprises, son passé qui refait surface et qui impacte son présent, une équipe constitué de fortes personnalités attachantes, un serial killer bien sadique qui agit dans l'ombre ... Tous les ingrédients qui font de ce roman un page turner qu'il est très difficile de fermer. Je continue la suite ...#x1f609

*** Oui, on tourne en rond ... *** Après Glacé du même auteur, voici le deuxième opus des enquêtes de Martin Servaz : Le cercle. Un cercle, oui, car avec ce pavé de plus de 700 pages j'avais souvent l'impression de tourner en rond avec un abus des états d'âmes de notre cher commandant de police judiciaire, assez dérangeant, en ce qui me concerne dans cette enquête. Enquête qui aurait pu être haletante, sous fond d'étudiants universitaires, et où, nous faisons la connaissance de Margot, la fille de Servaz. Nous retrouvons aussi (et heureusement car elle met du piment dans l'aventure) de l'agent Irène Ziegler qui enquête dans l'ombre de Servaz et qui, en quelque sorte le protège. De qui me direz-vous ? Du tueur en série Julian Hirtmann (voir Glacé) ... L'enquête tourne autour d'un professeur de la prestigieuse université de Marsac (petite ville dans le Sud-Ouest) retrouvée morte dans sa baignoire avec une lampe torche dans la bouche, sa piscine remplie de poupées, un CD du virtuose Mahler dans sa chaîne hi-fi et Hugo, un étudiant retrouvé sur les lieux et immédiatement considéré comme le meurtrier. Marianne, la mère d'Hugo, appelle immédiatement Servaz et lui demande d'enquêter persuadée que son fils est innocent. Certes, l'intrigue est très habilement élaborée dont la clé n'est donnée qu'après de très mystérieux évènements qui entretiennent sciemment le suspense. Le commandant Sezvaz donne à la fois une impression de grande intelligence et de fragilité passagère car il se retrouve dans l'environnement qui a construit son passé. Mais, j'ai l'impression qu'il a pris quelques rides, qu'il a perdu de sa superbe et qu'il passe un peu à la trappe, complètement dépassé par les évènements de son passé. La lecture de ce roman est bousculée par beaucoup de "scènes" complètement inutiles, des temps morts, et des personnages qui ne sont pas importants dans l'histoire. Ainsi, l'enquête, qui est haletante est coupée, bafouillée, hachée et c'est bien dommage. Cela dit, je laisse encore une chance à Servaz de se rattrapper car il faut absolument savoir ce que devient le Suisse Julian Hirtmann, le "fameux" tueur en série qui se cache dans l'ombre de notre policier.

« Le Cercle » de Bernard Minier, suite du roman Glacé, est un thriller psychologique fascinant. L’intrigue nous plonge dans une petite ville universitaire, Marsac, où un meurtre particulièrement macabre déclenche une enquête menée par le commandant Servaz. Ce dernier, déjà marqué par son passé personnel, se retrouve à devoir affronter des secrets enfouis qui remontent à des années, et son enquête prend une tournure de plus en plus personnelle. Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est la façon dont Minier joue avec le suspense et la tension. L’auteur parvient à installer une atmosphère lourde et intrigante grâce à des personnages complexes et des indices semés de manière subtile. L’écriture est maîtrisée, et bien que le rythme soit parfois lent, cela permet de maintenir une pression croissante, intensifiant ainsi le mystère au fil des pages. Le personnage de Servaz est encore plus profond et torturé que dans Glacé, ce qui m’a donné l’impression de mieux le comprendre et de m’y attacher. Les thèmes de la vengeance, de la culpabilité et des secrets de famille sont omniprésents, et l’intrigue, bien que complexe, m’a poussé à lire sans m’arrêter, désireux de découvrir la vérité. Cependant, certains critiques ont trouvé l’intrigue un peu trop alambiquée, et il est vrai que Minier prend son temps pour dévoiler les révélations. Mais pour moi, cela n’a pas été un obstacle, au contraire, c’est ce qui rend le roman si palpitant. En résumé, Le Cercle est un excellent polar, bien ficelé, avec une atmosphère pesante et un personnage principal auquel on s’attache profondément. Un thriller qui, tout en étant complexe, reste extrêmement agréable à lire.