Le Sang des innocents : Le livre de S. A. Cosby

Lecture sur liseuse Ames sensibles s'abstenir ! Je ne pensais pas aimer autant ma lecture vu la cruauté et la difficulté des scènes. Le texte est tellement bien écrit que l'on est emporté dans cette ambiance afro américaine. Une histoire assez récente, qui amène plusieurs thèmes, le racisme envers les noirs, la justice et la religion. Du suspense jusqu'au bout ! Bravo !

Charon, petite bourgade de Virginie, est enracinée dans son passé ségrégationniste. Lorsque Titus Crown, ancien agent du FBI et natif des lieux, devient le premier shérif de couleur de la ville, la colère de la population blanche atteint son paroxysme. C'est dans ce contexte de défiance et de hautes tensions que Latrell, jeune noir, s'introduit dans le lycée et tue de sang froid M. Spearman, enseignant blanc apprécié de tous, avant d'être abattu par les forces de l'ordre. Juste avant de mourir, le jeune homme prononce des phrases incohérentes qu'on pourrait associer aux divagations d'un esprit malade. Et pourtant... À mesure que leurs investigations progressent sur Latrell et les raisons de son geste, Titus et son équipe découvrent avec effroi une affaire bien plus complexe et sordide qu'il n'y parait. C'est dans une ambiance pesante et oppressante que l'auteur nous embarque au fin fond d'une Amérique puritaine où tensions interraciales et fanatisme religieux sont omniprésents. La plume de S.A. Cosby décrit avec beaucoup d'authenticité ce climat si particulier, chaque mot en est imbibé. Une véritable immersion !! Et que dire de l'intrigue ? Une enquête explosive menée tambour battant par un charismatique shérif, mélange de Forest Whitaker et Samuel L. Jackson (oui bon à chacun son interprétation #128521;) qui tente de comprendre et stopper un tueur en série aux méthodes abjectes et motivations extrêmes. Ce dernier prend beaucoup de plaisir à faire souffrir ses victimes au nom d'une idéologie mystique exacerbée. Un thriller époustouflant que je verrais bien adapter au cinéma. L'auteur n'en est pas à son coup d'essai. Plusieurs de ses ouvrages sont parus en France. D'ailleurs, "La Colère" me tente bien et s'ajoute à la longue liste de livres que je souhaite lire.

#127911; #119826;é#119845;#119838;#119836;#119853;#119842;#119848;#119847; #119823;#119851;#119842;#119857; #119808;#119854;#119837;#119842;#119848;#119845;#119842;#119835; #120784;#120782;#120784;#120787; – #119828;#119847; #119853;#119841;#119851;#119842;#119845;#119845;#119838;#119851; #119849;#119838;#119851;#119836;#119854;#119853;#119834;#119847;#119853; #119850;#119854;#119842; #119850;#119854;#119838;#119852;#119853;#119842;#119848;#119847;#119847;#119838; #119851;#119834;#119836;#119842;#119852;#119846;#119838; #119838;#119853; #119843;#119854;#119852;#119853;#119842;#119836;#119838;. Hello tout le monde ! Avec les copines de @la.pause.litteraire.bookclub , @voyageslivresquesdhelene et @lequartdheuredelecture , on s’est lancées dans ce thriller noir et intense de S.A. Cosby, #119819;#119838; #119826;#119834;#119847;#119840; #119837;#119838;#119852; #119816;#119847;#119847;#119848;#119836;#119838;#119847;#119853;#119852;. Franchement, il y a matière à discuter ! Un récit dur, percutant, qui soulève des thématiques puissantes… mais qui ne m’a pas totalement convaincue#128584; #128270; #119819;#119838; #119849;#119842;#119853;#119836;#119841; : Dans une petite ville de Virginie où les tensions raciales sont omniprésentes, Titus Crown est devenu le premier shérif noir. Mais tout bascule lorsqu’un jeune homme noir abat un professeur blanc en plein lycée. Très vite, l’enquête révèle que ce crime cache une vérité bien plus sombre… Alors que Titus tente de faire éclater la justice, il se heurte à un système profondément inégalitaire où la vérité ne suffit pas toujours à rétablir l’ordre. #129655; #119820;#119848;#119847; #119834;#119855;#119842;#119852; : Un roman policier qui pose des questions essentielles et terribles. Les crimes racistes, la violence policière, les traumatismes enfouis… c’est fort, c’est brutal, et certaines scènes sont d’une intensité bouleversante. L’écriture de Cosby a un côté très cinématographique et j’ai vraiment eu l’impression d'assister à la projection d’un film, tant les descriptions sont visuelles. Toutefois, j’ai eu du mal à m’attacher vraiment au récit parce que j’ai ressenti un côté ultra-masculin. Tout est dans la force, la brutalité et l’action. Il y a peu d’espace pour les émotions autrement exprimées que par la rage ou la vengeance. Les personnages féminins sont quasi absents ou relégués à des rôles secondaires. L’univers reste dominé par des figures masculines dures et abîmées. #127911; #119810;ô#119853;é #119834;#119854;#119837;#119842;#119848;, j'ai trouvé que la narration de Jean-Paul Pilotin ne différenciait pas assez les voix des personnages et je me suis parfois perdue, ne sachant plus qui parlait. Certaines intonations ne collaient pas toujours à l'ambiance du moment, je trouve. Et ces aspects, pour moi, ça a clairement nuit à mon immersion.

Titus est de retour dans son comté natal de Charon, en tant que shérif. Sauf que Charon se situe dans la Virginie sudiste aux vieux relents d'esclavagisme et de Ku Klux Klan. Et que Titus est noir. Le roman s'ouvre sur une fusillade au lycée : Latrell, un jeune noir, vient de tuer le prof adulé de tout le comté... Et avant d'être abattu lui-même par les adjoints du shérif, il porte d'étranges accusations sur ce prof au-dessus de tout soupçon.. C'est le second roman de Cosby que je lis et, comme le précédent, je l'ai dévoré et apprécié malgré quelques faiblesses. Alors oui, j'adore les romans qui se passent dans ce sud américain encore pétri de son histoire, de fantômes d'esclaves et de suprémacistes regrettant cette époque. C'est un terreau pour les bons romans, une ambiance de chaleur, de citronnade et de regards en chien de faïence. L'intrigue est chouette mais l'enquête avance par à-coups, alors même qu'on voit assez peu la recherche d'indices et la manière dont est menée l'enquête. On a un shérif qui traite sa paperasse administrative alors qu'il a plusieurs cadavres sur les bras en quelques jours, qui n'interroge pas franchement les habitants et qui a parfois des fulgurances sorties de nulle part. Pourtant, allez savoir pourquoi, ça marche. Titus est un chouette gars, pétri de belles valeurs. Instantanément, il m'a été sympathique et m'a donné envie de le suivre et de croire en son histoire. Bref, Cosby, c'est comme un gâteau au chocolat un peu trop sucré : même si c'est loin d'être parfait, on en reprend quand même une part.