Les Armes de la lumière - ed. collector : Le livre de Ken Follett
1792. Un gouvernement tyrannique est déterminé à faire de l'Angleterre un empire commercial puissant. En France, c'est le début de l'ascension au pouvoir de Napoléon Bonaparte.
Parallèlement, une révolution industrielle sans précédent balaie le pays et a des conséquences désastreuses sur la vie des ouvriers des prospères usines de textile de Kingsbridge.
Tandis qu'un conflit international devient inéluctable, un petit groupe d'habitants de Kingsbridge – dont Sal Clitheroe, fileuse, Spade, tisserand et Kit le fils volontaire et ingénieux de Sal – va incarner la lutte d'une génération pour un avenir libre de toute oppression.
Le cinquième opus de la saga Kingsbridge, et certainement le roman le plus ambitieux de Ken Follett, nous entraine au cœur de l'Histoire et culmine avec la bataille de Waterloo.
De (auteur) : Ken Follett
Traduit par : Odile Demange, Valentine Leÿs, Christel Gaillard-Paris, Renaud Morin
Expérience de lecture
Avis Babelio
cmonteil
• Il y a 2 mois
Superbe comme toujours , un roman historique située à Kingsbridge entre 1792 et 1818, mêle destins individuels et bouleversements collectifs, sur fond de révolution industrielle et de guerres napoléoniennes. Une période que je ne connaissais pas.Le principal atout du roman réside dans la reconstitution minutieuse de l’époque. Les descriptions sont vivantes, l’action soutenue, et certains passages, comme la bataille de Waterloo, marquent par leur intensité. Cependant, le roman souffre de quelques faiblesses. La structure narrative reste classique, parfois prévisible, et les personnages manquent parfois de nuance. Malgré ces réserves, Les Armes de la lumière demeure un roman efficace, accessible et plaisant, porté par une écriture fluide et une documentation solide.
cmonteil
• Il y a 2 mois
Superbe comme toujours , un roman historique située à Kingsbridge entre 1792 et 1818, mêle destins individuels et bouleversements collectifs, sur fond de révolution industrielle et de guerres napoléoniennes. Une période que je ne connaissais pas.Le principal atout du roman réside dans la reconstitution minutieuse de l’époque. Les descriptions sont vivantes, l’action soutenue, et certains passages, comme la bataille de Waterloo, marquent par leur intensité. Cependant, le roman souffre de quelques faiblesses. La structure narrative reste classique, parfois prévisible, et les personnages manquent parfois de nuance. Malgré ces réserves, Les Armes de la lumière demeure un roman efficace, accessible et plaisant, porté par une écriture fluide et une documentation solide.
Franckg
• Il y a 3 mois
Dernier chapitre de la saga Kingsbridge. Après Le Crépuscule et l'Aube qui nous ramenait au tournant du premier millénaire et des premières fondations de Kingsbridge, c'est avec Les Armes de la Lumière que Ken Follett clôt la destinée de sa ville fictive plus de 800 ans plus tard et dans ce qui pourrait être sa plus grande fresque après la série du Siècle. J'avais quand même quelques réserves avant de m'y lancer. Le Crépuscule et l'Aube ne m'avait pas trop convaincu et ma dernière lecture de Follett, Pour rien au Monde, m'avait un peu ennuyée. Malgré tout, sa facilité à nous imprégner dans son monde est fascinante et j'ai toujours hâte de connaître ses personnages. Donc pas de surprise ici, l'auteur reprend sa recette gagnante et c'est aux premiers balbutiements de la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle qu'on est plongée. Après quelques dizaines de pages, j'ai eu l'impression de lire un clone du Crépuscule et l'Aube mais à une différente époque. À la différence de ce dernier, le contexte historique est de loin beaucoup plus exploité et les personnages un peu plus variés et c'est ce qui le rend plus vivant. Entre les avancées technologiques venant perturber le travail déjà précaire de la classe ouvrière et l'économie de guerre dû aux visées expansionnistes de Napoléon qui enrichissent les riches et appauvrissent les pauvres, on remarque encore rapidement ce concept de lutte des classes entre les différents personnage, sujet souvent mis de l'avant par Ken Follett dans ses romans historiques. Il y décrit ici les conditions épouvantables des travailleurs du textile largement exploités par des propriétaires cupides, condescendants et méprisants. J'en suis venu moi-même à ressentir de la frustration face à ce mépris qui fut historiquement documenté et dont même les instances politiques ont participés. Il faut dire que certains passages sont difficiles à lire tellement il y a de l'injustice. Qui dit Ken Follett dit personnages attachants et ce roman ne déroge pas à la règle. On éprouve rapidement de la sympathie pour eux et à l'inverse, les antagonistes sont détestables. C'est étonnamment l'une des mes critiques car malgré cette approche qui rend l'immersion facile, c'est souvent "trop". Trop de gentillesse, trop d'innocence, trop d'amabilité ou de l'autre côté, trop de méchanceté, trop de froideur. C'est bien mais c'est une formule qui peut devenir lassante. Autre point négatif, les sauts de plusieurs années (le roman s'étend sur plus de 30 ans) qui coupent souvent des intrigues sans y donner de suite ou bien des personnages qui sombrent tout à coup dans l'oubli, comme Will Riddick par exemple. À l'inverse, le contexte historique est habilement utilisé, autant au niveau social avec le syndicalisme et la grogne populaire que le conflit armée face aux menaces napoléoniennes. Le passage sur la bataille de Waterloo est peut-être un peu long mais j'ai aimé en faire parti grâce à la plume de Ken Follett. Par contre, certains sujets abordés m'ont fait sourciller, comme ces couples homosexuels qui vivent leur amour sans trop de problème à une époque où le moindre écart à la "morale" est puni et des adolescents pendus pour avoir volé un fruit. Je n'ai rien contre mais j'ai l'impression que l'auteur en parle par nécessité et le bien paraitre et non pour y ajouter un plus-value à l'histoire. Un très belle finale dans l'ensemble dans cette série Kinsbridge. Ce n'est toutefois pas la fin pour moi alors qu'il me reste encore Un Monde sans Fin à lire, ce qui sera fait très bientôt. Pourquoi pas aussi une relecture après plus de 10 ans des Pilliers de la Terre?
Franckg
• Il y a 3 mois
Dernier chapitre de la saga Kingsbridge. Après Le Crépuscule et l'Aube qui nous ramenait au tournant du premier millénaire et des premières fondations de Kingsbridge, c'est avec Les Armes de la Lumière que Ken Follett clôt la destinée de sa ville fictive plus de 800 ans plus tard et dans ce qui pourrait être sa plus grande fresque après la série du Siècle. J'avais quand même quelques réserves avant de m'y lancer. Le Crépuscule et l'Aube ne m'avait pas trop convaincu et ma dernière lecture de Follett, Pour rien au Monde, m'avait un peu ennuyée. Malgré tout, sa facilité à nous imprégner dans son monde est fascinante et j'ai toujours hâte de connaître ses personnages. Donc pas de surprise ici, l'auteur reprend sa recette gagnante et c'est aux premiers balbutiements de la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle qu'on est plongée. Après quelques dizaines de pages, j'ai eu l'impression de lire un clone du Crépuscule et l'Aube mais à une différente époque. À la différence de ce dernier, le contexte historique est de loin beaucoup plus exploité et les personnages un peu plus variés et c'est ce qui le rend plus vivant. Entre les avancées technologiques venant perturber le travail déjà précaire de la classe ouvrière et l'économie de guerre dû aux visées expansionnistes de Napoléon qui enrichissent les riches et appauvrissent les pauvres, on remarque encore rapidement ce concept de lutte des classes entre les différents personnage, sujet souvent mis de l'avant par Ken Follett dans ses romans historiques. Il y décrit ici les conditions épouvantables des travailleurs du textile largement exploités par des propriétaires cupides, condescendants et méprisants. J'en suis venu moi-même à ressentir de la frustration face à ce mépris qui fut historiquement documenté et dont même les instances politiques ont participés. Il faut dire que certains passages sont difficiles à lire tellement il y a de l'injustice. Qui dit Ken Follett dit personnages attachants et ce roman ne déroge pas à la règle. On éprouve rapidement de la sympathie pour eux et à l'inverse, les antagonistes sont détestables. C'est étonnamment l'une des mes critiques car malgré cette approche qui rend l'immersion facile, c'est souvent "trop". Trop de gentillesse, trop d'innocence, trop d'amabilité ou de l'autre côté, trop de méchanceté, trop de froideur. C'est bien mais c'est une formule qui peut devenir lassante. Autre point négatif, les sauts de plusieurs années (le roman s'étend sur plus de 30 ans) qui coupent souvent des intrigues sans y donner de suite ou bien des personnages qui sombrent tout à coup dans l'oubli, comme Will Riddick par exemple. À l'inverse, le contexte historique est habilement utilisé, autant au niveau social avec le syndicalisme et la grogne populaire que le conflit armée face aux menaces napoléoniennes. Le passage sur la bataille de Waterloo est peut-être un peu long mais j'ai aimé en faire parti grâce à la plume de Ken Follett. Par contre, certains sujets abordés m'ont fait sourciller, comme ces couples homosexuels qui vivent leur amour sans trop de problème à une époque où le moindre écart à la "morale" est puni et des adolescents pendus pour avoir volé un fruit. Je n'ai rien contre mais j'ai l'impression que l'auteur en parle par nécessité et le bien paraitre et non pour y ajouter un plus-value à l'histoire. Un très belle finale dans l'ensemble dans cette série Kinsbridge. Ce n'est toutefois pas la fin pour moi alors qu'il me reste encore Un Monde sans Fin à lire, ce qui sera fait très bientôt. Pourquoi pas aussi une relecture après plus de 10 ans des Pilliers de la Terre?
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman Historique
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- EAN
- 9782221278260
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- Collection ou Série
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- Format
- Grand format
-
- Nombre de pages
- 792
-
- Dimensions
- 250 x 159 mm
Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.
28,50 € Grand format 792 pages