Nuit : Le livre de Bernard Minier

Depuis la Norvège jusqu'à l'Autriche, en passant par la France, Julian Hirtmann sème des indices pour Martin Servaz. Une mystérieuse photo avec un enfant "GUSTAV" est au cœur de ce terrible jeu de piste. MON AVIS : BIEN. C'est le roman que j’ai le moins bien apprécié de la série. Le style demeure très agréable et les personnages très attachants, mais l'intrigue m'a semblé moins captivante.

On retrouve Servaz, Hirtmann, et de nouveaux personnages. Une nouvelle enquête. Quels sont les liens entre tous ces personnages ? Servaz va-t-il avoir enfin la réponse à ses questions sur le passé ? Pour les amateurs de Bernard Minier. En ce qui me concerne, juste de temps en temps...

Après Glacé, Le Cercle et N’éteins pas la lumière, je retrouve avec beaucoup de plaisir le commandant Servaz dans cette enquête palpitante qui lève le voile sur plusieurs mystères semés tout le long des romans précédents. Dès les premières pages, j’ai été hâpée par les évènements. Il n’y a pas de temps morts et comme à son habitude Servaz n’en fait qu’à sa tête pour mon plus grand plaisir. Même si on voit le dénouement qui se profile, on reste hébété par les révélations, tout comme le personnage principal. Mon seul regret est les interventions moins présentes de Samira et Vincent, les fidèles coéquipiers de Servaz. Et enfin, que dire de ce cliffhanger qui nous ne laisse qu’une seule option : se ruer sur la suite des aventures de Martin Servaz pour enfin avoir le fin mot de l’histoire… ou pas ! Un thriller captivant que je vous conseille sans hésitation !

Alors non seulement, ce bouquin m’a empêché de dormir, pas moyen de le lâcher, mais en plus, au fil des lectures de la série Servaz, j’ai le sentiment que tout devient meilleur. Les personnages récurrents s’implantent plus fortement, et l’intrigue, toujours nouée autour de ce Julian dont on a l’impression qu’il est l’Arlésienne, disparaissant et réapparaissant au fil des histoires, gagne en puissance. C’est excellemment bien ficelé, le suspense est parfois presque insupportable, mais quel régal ! Bon, il faut avoir le cœur bien accroché, mais une fois qu’on a fait son baptême Minier, on sait à quoi s’en tenir. Âmes sensibles, attention.