Les fake news ont la vie dure, c’est pourquoi le média scientifique Curieux ! s’est fixé pour mission de déconstruire les idées reçues les plus répandues.
100 fake news face à la science décortique certaines d’entre elles.
Pour Curieux !, l’objectif de ce livre est de susciter la réflexion et le débat sur les fake news qui peuplent l’imaginaire collectif. Ces fausses informations sont expliquées sans jugement et sur un ton léger et humoristique mais toujours sérieux. Alimentation, mémoire, maths, changement climatique, biodiversité, espace, santé et sexologie, aucun sujet n’est épargné.
Aujourd’hui, nous vous proposons donc de découvrir et déconstruire 3 fake news !
Les matières grasses ont longtemps été pointées du doigt, accusées des pires maux : maladies cardiovasculaires en tête, et évidemment embonpoint. Pourquoi ? La faute à une étude qui liait graisses et indice de masse corporelle (IMC) trop élevé.
Comme le rappelle l’ANSES, les lipides font partie des trois constituants des aliments, avec les glucides et les protéines. En cela, ils occupent une fonction primordiale dans l’apport énergétique en stockant l’énergie. Les lipides permettent aussi la synthèse de plusieurs hormones, et ils ont même un effet bénéfique contre le cancer.
Tout est question d’équilibre : il faut savoir varier notre alimentation, afin qu’elle réponde à l’apport nutritionnel nécessaire, tout en évitant de rester sédentaire.
Avec leur air cotonneux, les nuages semblent constitués de vapeur d’eau. Et pourtant, ce n’est pas le cas. La vapeur d’eau étant un gaz invisible, nous ne pourrions pas voir les nuages s’ils étaient uniquement composés d'eau à l’état gazeux. Cependant, ils se forment bien à partir de vapeur d’eau, produite par évaporation à la surface terrestre et aquatique.
Par ailleurs, la composition des nuages n’est pas la même selon leur type et leur altitude. Ainsi, le cirrus, le cirrostratus et le cirrocumulus, des nuages sont à moins de 15 kilomètres d’altitude sont essentiellement composés de cristaux de glace. En revanche, le nimbostratus, le stratocumulus et le stratus, qui se forment à moins de 2 000 mètres contiennent surtout des gouttelettes d’eau liquide, et parfois des cristaux de glace et des flocons de neige quand la température est suffisamment basse.
Température de -63°C, atmosphère irrespirable, radioactivité très forte, eau uniquement sous forme de glace, tempêtes de poussières… Décrit ainsi, le cadre de vie martien ne fait pas rêver.
En effet, Mars étant particulièrement hostile, les humains ne pourraient y survivre que dans des environnements artificiels confinés, voire souterrains. Cela impliquerait de transporter dans le véhicule spatial des quantités astronomiques de matière, hors de portée. Leur alimentation dépendrait de serres en circuit fermé, que l’on ne sait toujours pas faire fonctionner... sur Terre !
Environnement mis à part, le problème du transport est loin d’être résolu. Le trajet durera plusieurs mois, dans le meilleur des cas. Les spécialistes estiment une durée hypothétique totale de six cent quarante jours.