"Et puis au pire au s'aimera" : 3 bonnes raisons de dévorer le nouveau roman de Thierry Cohen

1. Pour son intrigue romantique

Depuis la parution de son premier roman, J’aurais préféré vivre en 2007, traduit dans vingt pays, Thierry Cohen s’est spécialisé dans les histoires sensibles, où se mêlent émotions fortes et réflexions philosophiques. Les lecteurs ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, plébiscitant chacun de ses opus et les hissant au rang de best-sellers. Si tu existes ailleurs, Si un jour la vie t’arrache à moi, Je le ferai pour toi… Autant de romans vendus à des milliers d’exemplaires et qui ont érigé Thierry Cohen comme l’un des auteurs de romans grand public les plus appréciés.

Après la sortie remarquée de L’académie des âmes abîmées (Plon), dans lequel deux adolescents délaissés se reconstruisent au sein d’une énigmatique institution, le romancier change ici de registre pour proposer une histoire plus légère et sentimentale. Celle d’Alice, trentenaire solitaire, dont la vie morose n’est rythmée que par les émissions de télévision qu’elle regarde le soir et les coups de sang de Fantin, son désagréable patron. Quand un jour, Alice retrouve une rose sur son palier, elle croit voir son destin basculer. Va-t-elle enfin vivre l’histoire d’amour qu’elle espère tant ? Mais bientôt, ce romantique scénario prend une tournure inattendue pour la jeune femme. Ces déclarations d’amour enflammées sont-elles aussi sincères qu’elle l’espère ? Revisitant le registre de la comédie romantique, Thierry Cohen livre, avec cette intrigue inattendue, une vraie réflexion sur l’amitié, le célibat aujourd’hui... et sur la course au sensationnalisme auxquelles se livrent certaines émissions de télévision.

2. Pour ses personnages attachants

Thierry Cohen n’a pas son pareil pour imaginer des personnages aussi réalistes que touchants, auxquels on peut aisément s’identifier. Il y a Alice bien sûr, qui a vu ses rêves sapés par un accident de scooter quand elle était encore lycéenne et qui depuis, laisse sa vie dériver. Timide, désuète, mais aussi douce et terriblement drôle, elle n’attend qu’une étincelle pour se révéler au monde. A ses côtés, Thierry Cohen brosse une galerie de personnages hauts en couleurs, à qui il prend le temps de consacrer quelques chapitres. Sandrine, la voisine d’Alice, ses collègues Candice, Olga et Dallia, son amie d’enfance Marianne… Mais aussi Antoine, chef d’entreprise amer et désabusé et qui, lui seul, perçoit en Alice ce qu’elle prend tant de soin à dissimuler.

3. Pour son humour tendre

Lauréat pour J’aurais préféré vivre du grand prix Jean-d'Ormesson, qui récompense un roman pour sa capacité à défendre la langue française, Thierry Cohen sait manier les mots pour leur donner toute leur puissance romanesque. Dans Et puis au pire on s’aimera, il met cette fois-ci sa plume pleine de finesse au service d’un humour tendre et bienveillant. Ainsi, sous ses airs de jeune femme réservée, Alice cache une personnalité espiègle, analysant d’un regard vif le monde qui l’entoure.

Sans jamais juger ses personnages ni les prendre de haut, Thierry Cohen leur offre dans ce nouveau roman un écrin pour qu’ils s’épanouissent, fassent rire et surprennent le lecteur. Et ce, jusqu’à la dernière page.

Et puis au pire on s'aimera

Thierry Cohen

Plon

Roman Français

Il y a du mystère également, car la dite Alice ignore qui lui envoie des fleurs et, lui offre de belles déclarations. Une situation romantique à souhait mais qui peut également paraitre… quelque peu inquiétante.
Tout prend donc la forme d’une comédie romantique pleine d’humour et… de doutes.
Entre les copines du travail, heureuses de voir Alice ainsi courtisée, et son directeur, pressé de la licencier, Alice passe par des émotions contrastées qui la rendent tour à tour heureuse, désespérée, charmée, affolée. Tant de bouleversements dans une vie monotone sont fantastiques et perturbants à la fois. Ne sont-elles pas nombreuses, les âmes seules qui rêveraient d’être emportées par un mystère aussi romantique ?
Jusqu’au jour où… ça dérape. Où le rêve devient cauchemar. Où, comme dans les cauchemars, le pire ne se révèle jamais sous la forme attendue.

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