Avec Bobards et compagnie, découvrez un roman qui pousse les jeunes lecteurs à développer leur imagination, aux côtés d'une fratrie pas comme les autres. Si vous avez besoin d'un mensonge, la famille Alonzi aura la solution !
Frédéric, Marianne, les jumeaux Théo et Léa et l’Alien vous attendent pour créer avec eux les plus gros mensonges de l'Histoire. Pour en savoir plus sur la fratrie, Faustina Fiore répond à nos questions.
Nouvelle autrice aux éditions Poulpe Fictions, pouvez-vous nous dire quelques mots sur vous ?
J'aime lire et écrire, j’aime les mots, je n’ai jamais cessé d’aimer la littérature jeunesse, je parle plusieurs langues ; je suis donc assez naturellement devenue traductrice de romans pour les enfants. Mais au fond, j’ai toujours voulu en écrire ! Ce qui m’a longtemps manqué, c’était du temps pour m’y mettre… Maintenant que je me suis lancée, j’espère pouvoir continuer dans cette voie, tout en continuant mes traductions.
Bobards et compagnie est votre deuxième roman publié. Comment vous est venue cette idée ?
Mon premier roman jeunesse est paru chez Casterman il y a une dizaine d’années : Les oiseaux noirs, un roman assez sombre, un brin philosophique, pas du tout dans la même veine que Bobards et compagnie, donc.
L’idée d’enfants qui vendent des mensonges me trotte dans la tête depuis si longtemps que je ne sais plus exactement d’où elle sort. Par contre, les personnages sont inspirés de ceux que j’ai sous les yeux chaque jour : mes propres enfants !
Pouvez-vous nous présenter la famille Alonzi ?
Il y a Frédéric, qui est paresseux, encore très gamin, et fan de jeux vidéo. Marianne, très grande lectrice, très bonne élève, la plus mûre de tous. Puis Léa, qui est la seule à être relativement « normale », et son frère jumeau Théo, une boule d’énergie phénoménale. Et enfin l’Alien, à la fois surdoué et totalement imperméable à toute morale ; pas méchant, mais assez inquiétant, malgré son visage d’ange. Et puis il y a leur mère, qui passe son temps à travailler pour entretenir tout ce petit monde, et leur grand-mère, une forte tête à laquelle je me suis beaucoup identifiée.
Quel est votre préféré de la fratrie ? Et pourquoi ?
Celle qui me ressemble le plus est sans aucun doute Marianne : moi aussi, je passais tout mon temps à lire quand j’étais petite, et je me sentais du coup assez décalée par rapport à mes camarades. Mais évidemment, c’est l’Alien qui m’amuse le plus… sur le papier, car ça ne m’amuserait pas du tout de l’avoir sous mon toit !
Le mensonge est au cœur de votre histoire, mais aussi l’imagination. Avant d’écrire ce roman, aviez-vous déjà pensé à vendre des mensonges ?
Je suis quelqu’un qui ment vraiment très peu (et très mal), donc j’en serais bien incapable ! Et pourtant, d’une certaine manière, c’est exactement ce que je fais à présent… Car si on y réfléchit, les romans sont de délicieux mensonge : ils vous racontent une histoire qui n’est pas réellement arrivée. Et nous sommes bien contents d’y croire, le temps de la lecture.
Peut-on espérer découvrir, un jour, la suite des aventures de la famille Alonzi ?
Je crois bien que oui ! En tous cas, l’éditrice et moi y avons déjà songé…
Vous avez le mot de la fin. Qu'aimeriez-vous dire à vos lecteurs et lectrices ?
Lisez ! Et faites du vélo. Je sais, ça n’a rien à voir, mais ce sont deux des choses qui rendent ma vie plus belle, et j’ai envie de les partager !
Faustina Fiore vous présente sa nouvelle héroïne : Marion, et cette dernière n'a pas peur de se faire remarquer !