Faustina Fiore vous présente sa nouvelle héroïne : Marion, et cette dernière n'a pas peur de se faire remarquer !
Pour la sortie du roman, l'autrice revient sur la création de son histoire.
Au début du roman, c'est une vraie petite peste ! Elle fait beaucoup de bêtises, parfois même un peu méchantes, et essaie de se convaincre que c'est drôle… Elle va évoluer un peu pendant le roman, mais reste jusqu'au bout très loin d'une petite fille modèle.
L'idée du double journal intime m'est venue il y a si longtemps que je ne me souviens plus comment, mais j'ai toujours aimé les récits où la même histoire est racontée de plusieurs points de vue différents. Souvent, ce genre de romans présente les versions de deux ou multiples personnages ; là, ce qui m'amusait, c'était que ce soit le même personnage qui nous raconte les événements de deux manières diamétralement opposées. Et à part ça, j'avais envie d'aborder d'autres sujets : l'entrée en sixième, le droit à la vie privée y compris pour les enfants, les mauvaises influences, etc.
Oui, je tenais un journal intime, et j'aurais évidemment détesté que quelqu'un le lise, même si j'étais plutôt une petite fille sage et qui ne mentait presque jamais.
(J'ai bien dit presque ! Se tromper sur le nombre de carreaux de chocolat qu'on a mangé au goûter, ça ne compte pas vraiment, hein ?)
Quand j'écris, je m'inspire beaucoup de ma vie ou de ce que me racontent mes enfants. En l'occurrence, dans ce roman-ci, ce sont plutôt des personnages que des anecdotes qui viennent tout droit de la réalité. J'aurais pu dédicacer le livre à mon prof de maths et ma prof de français du collège, un grand bonhomme rigolo et une femme sévère-mais-juste que j'aimais beaucoup ! Et il y a aussi eu une Samira dans mon enfance.
Attention, aveu : ma préférée n'est pas de moi ! C'est le verbe surlecufier, qu'utilisait une collègue et qui me faisait beaucoup rire (merci Dan !). Dans les miennes, j'adore « d'une pierre qui roule deux coups dans la mousse ». Il y en a plusieurs que j'ai trouvées dans un second temps, quand j'avais déjà écrit l'essentiel du roman mais que je traquais les expressions toutes faites dans le journal noir de Marion, parce qu'il me semblait que ça l'amuserait de détourner la langue française.
Si vous aimez les histoires tristes, les atmosphères lugubres, les héros sages, les descriptions interminables et les fins moralisatrices, ne lisez surtout pas ce roman !
Les fêtes approchent à grand pas. Il sera bientôt temps de fêter Noël en famille !
Pour ça, nous vous avons préparé une sélection pour les enfants pleine de douceur et d'humour !