Plongez dans l’enfance hors du commun de Roland Perez !
Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, le roman de Roland Perez, est désormais disponible en librairie ! A cette occasion, Roland Perez partage avec nous quelques photos marquantes qui nous permettront de mettre des images sur certains de ses mots.
//Attention Spoiler//
Sylvie Vartan, la bonne fée de Roland Perez qui n’a appris que bien plus tard la vérité sur l’enfance de son ami. (DR)
« — Je vais lui fabriquer plusieurs corsets et des attelles. […] Il devra rester allongé très longtemps.
— Longtemps combien ?
— Longtemps ! […] Il va falloir que vous l’occupiez. Qu’est-ce qu’il aime ? Il fait quoi de ces journées ?
— Il y a cette petite chanteuse, elle est mignonne comme tout. Il l’écoute tout le temps. Elle s’appelle… Comment elle s’appelle ta petite chanteuse, Mchikpara ?
— Sy-lvie Vartan !
— Ah, je vois. C’est sûr, c’est pas du Mozart. Mais bon. Maintenant écoutez-moi bien madame Perez, vous allez lui acheter un petit mange-disque, vous allez lui acheter tous les disques qu’elle sort cette petite. Vous allez lui acheter tous les magazines qui parlent d’elle. Vous allez devoir concentrer votre enfant sur une seule chose, Elle ! »
Roland Perez au Théâtre de Paris dans la pièce « Hadrien VII », 1971. (DR)
« J’avais décroché un rôle dans Hadrien VII, de Peter Luke, au Théâtre de Paris où, un soir sur deux, je jouais un enfant de chœur aux côtés de Claude Rich. C’était la consécration. »
Roland Perez et sa mère, Esther, le jour de sa prestation de serment au Barreau de Paris. (DR)
« Lorsque je la vis arriver à la porte de l’imposante première chambre d’appel de Paris, flanquée de mon père et de mes sœurs, je n’en cru pas mes yeux. Elle portait une robe portefeuille rose à motif panthère agrémentée d’un manteau de renard argenté négligemment jeté sur ses épaules. Il faisait près de trente degrés dans la salle, mais qu’importe, ce n’était pas ce détail qui allait gâcher cette occasion d’exhiber cette merveille. »
Roland Perez et son amie Sophie Davant, qui l’a incité à livrer son histoire. (DR)
« Lorsque je suis remonté dix minutes plus tard avec mes gobelets, Sophie avait des larmes dans les yeux. Quant à Esther, elle affichait ce petit air satisfait que je lui connaissais bien. J’avais baissé la garde, elle en avait profité pour tout déballer !
— Roland, je ne connaissais pas ton histoire avec Sylvie Vartan. Ta mère m’a raconté ta malformation, la rebouteuse, la place qu’a tenue Sylvie… Tout cela est incroyable, bouleversant.
Furieux, j’ai lancé un regard assassin à Esther.
— Oh ça va, hein ! C’est Sophie là, devant moi. C’est pas Sylvie. Tu la vois où Sylvie ? Alors il est où le problème ? J’ai bien le droit de raconter ce que je veux quand même !
J’étais fait comme un rat. Esther 1, Roland 0. »
Roland et sa mère Esther. (DR)
« Merci maman d’avoir permis tous ces miracles et de nous avoir rendu la vie si douce. Ce livre est pour toi, avec tout mon amour. »