Carnages : Le livre de Maxime Chattam

Salut les lecteurs, Harlem Est, 18 novembre. Les élèves patientent dans le hall d’un lycée, quand soudain un adolescent sort une arme. Le carnage commence. L’inspecteur Lamar Gallineo, dépêché sur place, découvre que le tireur s’est suicidé après son acte. Mais ce qui semblait être un drame isolé se transforme vite en épidémie macabre : d’autres tueries éclatent ailleurs. Et bien sûr… les apparences sont trompeuses. Toujours. Même si le format est court, Chattam arrive à poser une ambiance lourde et un thème glaçant avec une efficacité redoutable. Pas de longueurs, pas de fioritures : tout est à sa place, tout sert l’histoire. C’est sombre, intense, parfaitement maîtrisé. Et franchement, pour un premier contact avec sa plume, ça m’a donné envie d’en lire bien plus ! Mon Verdict : Carnages est un petit livre par la taille mais grand par l’impact. Maxime Chattam aborde un sujet sensible avec justesse et tension, et ça m’a happée du début à la fin. Un vrai coup de poing littéraire. C'était mon premier Maxime Chattam mais certainement pas le dernier ! A très vite :-)

C’est court, mais ça saigne. Avec Carnages, Chattam balance une rafale sèche. Pas le temps de poser l’ambiance, pas besoin : il te colle d’entrée dans une salle de classe, des enfants, un massacre. Et c’est pas de la fiction qui rassure. C’est une réalité transposée, stylisée, mais douloureusement crédible. On suit une enquêtrice paumée, cynique, plus flic que femme. Et autour d’elle, un monde en roue libre. Des armes partout, des idéologies foireuses, des parents absents, des ados paumés. Le mal n’a pas d’éclat ici. Pas de grand discours. Juste un flingue et une envie de tirer. Le style est tendu, tranchant. Pas de fioriture. Chattam écrit ici comme on envoie un message d’alerte. Il tape là où ça fait mal : l’Amérique, sa culture de la violence, sa normalisation de l’horreur. C’est un roman politique, déguisé en polar. Et c’est pour ça que ça fonctionne. Alors oui, c’est frustrant. Trop court. Trop vite fini. Tu voudrais creuser, plonger plus profond. Mais en même temps… c’est peut-être ça, le but : laisser un goût de métal en bouche, et filer. Comme un tireur qui ne reste jamais sur les lieux. 4.5 étoiles, pour la densité, pour le propos, pour le tir tendu. Pas cinq parce qu’il manque la durée, le poids narratif d’un vrai roman. Mais comme pamphlet noir, comme tir de sommation, Carnages vise juste. Et touche.

[masquer]J'avais deja lu ce livre il y a un certains temps mais je ne m'en souvenais plus. J'ai décider de my replonger et je n'ai pas regretter. Le livre fait échos à la tuerie de Colombine et de plusieurs autres dont je n'ai pas les noms. Au premier abords, l'histoire peut paraitre tirer par les cheveux mais les mutlitples tueries scolaires aux états unis démontre la réalité présente dans ce roman. Comme tous les romans de maxime chattam, le dénouement de fin est vraiment inattendu. Cependant il touche tout de même des éléments de la vie quotidienne avec l'emprise que Quincey à sur les jeunes adolescents. Le racisme présent dans le livre démontre également l'absurdité de cette mentalité, qui n'a absolument rien à faire dans nos sociétés. je recommande fortement cette lecture [/masquer]

J'ai lu pas mal de livres de Maxime Chattam, et si j'ai beaucoup aimé ceux qu'il a écrit à ses débuts, je suis plus mitigée pour les autres. A New York, un lycéen fait feu sur ses camarades en tuant quatorze d'entre eux. Un fait divers tragique, mais relativement courant aux Etats Unis, où se procurer une arme est facile. Mais quand deux autres lycées sont victimes de tueries de masse par deux autres étudiants, l'inspecteur Lamar Gallineo subodore un mouvement d'une plus grande ampleur... Un thriller qui se lit très rapidement, un petit page turner. L'action est très concentrée, ce qui rend le suspense haletant. L'inspecteur Lamar est particulièrement bien inspiré, je n'ai rien vu venir. Cependant, j'aurais aimé que ce livre soit plus long et plus développé. J'aurais apprécié une réflexion sur la facilité à se procurer des armes à feu dans ce pays, sur la peine de mort... Un très bon moment de lecture malgré ça.