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Germinal
Date de parution : 26/09/2018
Éditeurs :
Pocket

Germinal

Date de parution : 26/09/2018
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Pour suivre le destin d’Étienne Lantier, Zola visite les bassins houillers, descend dans les puits, étudie Marx et Proudhon, s’informe sur les luttes prolétariennes.
Mineur à...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Pour suivre le destin d’Étienne Lantier, Zola visite les bassins houillers, descend dans les puits, étudie Marx et Proudhon, s’informe sur les luttes prolétariennes.
Mineur à la fosse du Voreux, dans le Nord, Étienne prend pension chez les Maheu, ouvriers de père en fils. À leurs...
LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

Pour suivre le destin d’Étienne Lantier, Zola visite les bassins houillers, descend dans les puits, étudie Marx et Proudhon, s’informe sur les luttes prolétariennes.
Mineur à la fosse du Voreux, dans le Nord, Étienne prend pension chez les Maheu, ouvriers de père en fils. À leurs côtés, il lutte pour leur émancipation et, lorsque la grève éclate, il tente vainement d’organiser la lutte sociale. Mais la faim entraîne bientôt les mineurs dans la violence et la troupe tire sur les émeutiers. La mine est inondée par l’anarchiste Souvarine. Les conséquences seront sanglantes.
Étienne échouera, pour reprendre plus tard le combat. Le printemps naissant éveille en lui l’espoir qu’un « Germinal » fera enfin triompher la justice…

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE
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EAN : 9782266289191
Code sériel : 6029
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 656
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266289191
Code sériel : 6029
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 656
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Angy16 11/04/2024
    En 1902, à l'enterrement d'Émile Zola, une délégation de mineurs de Denain accompagna le cortège, scandant : « Germinal ! Germinal ! ». Zola s'est inspiré pour ce roman[réf. nécessaire] de la catastrophe des mines de Lalle à Bessèges le 11 octobre 1861 - la même catastrophe a aussi inspiré Hector Malot pour son roman Sans famille. Fin 2021, le manuscrit de l'adaptation théâtrale est mis en vente aux enchères par un vendeur privé. La vente suscite de vives réactions dans la classe politique12. Il est finalement acquis par la Bibliothèque nationale de France et rejoint les collections nationales13.
  • Roberte53 06/04/2024
    Pendant huit jours, Émile Zola a parcouru le vaste bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, allant jusqu’à descendre dans la fosse Renard de la Compagnie des mines d’Anzin à Denain, afin de s’imprégner des conditions laborieuses dans lesquelles évoluaient les mineurs. Son travail de recherche documentaire est talentueusement retranscrit à la faveur d’un récit angoissant dont le réalisme, la sensibilité et l’émotion vibrent sous la plume experte de l’auteur. Le titre « Germinal » pourrait évoquer cette maladie souterraine qui « germinait » insidieusement et irrémédiablement en pénétrant les corps meurtris des « herscheuses » et des « gueules noires » dont l'espérance de vie se trouvait écourtée en raison de leur dur labeur dans l'extraction du charbon et du contact permanent avec le minerai toxique. En 2021, ce chef d’œuvre littéraire a été magnifiquement adapté en feuilleton historique télévisé franco-italien !
  • Apache 22/03/2024
    Une fabuleuse découverte. Tout y est : peinture sociale, Histoire de l'exploitation minière, suspense, huis clos de village, mécanique des foules, terreur, ahurissement. C'est vibrant, vivant, magistral. Pour le coup, j'ai commandé les 3 Rougon-Macquart qui me manquaient, avec l'idée un peu ambitieuse de lire (ou de relire) les 20 volumes dans l'ordre...
  • elo01212 16/02/2024
    Quel plaisir de retrouver la plume et le style d’Émile Zola. Dans Germinal, il nous plonge dans l’univers des corons et des mines du nord. On est tout de suite immergé dans la vie difficile des mineurs grâce à ses descriptions complètes. Tout est détaillé, on se rend tout de suite compte des recherches approfondies que l’auteur a dû faire pour produire son récit. L’atmosphère est excessivement bien rendue, on suit les personnages dans cette mine, on ressent le travail harassant, la chaleur, l’obscurité, la promiscuité et la crasse, on compatit devant la misère sociale des personnages, on endure la faim avec eux. J’ai adoré le style, et oui, Zola est un maître de la description et c’est également un livre dit « classique » qui utilise un vocabulaire choisi avec précision mais qui reste facilement accessible. La psychologie des différents personnages est fine. Zola, comme dans la majorité de ses romans, arrive à rendre le psychologie humaine dans toute sa complexité. Ce n’est pas manichéen, aucun personnage n’est bon ou mauvais, mais on retrouve toutes les facettes des personnalités humaines. En ce qui concerne l’histoire, Cette tentative de révolte contre le système m'a beaucoup touchée, c'est l'échec d'un héros qui aurait voulu changer les choses. J’ai apprécié les parallèles entre la vie ouvrière et la vie bourgeoisie de l'époque. Zola excelle, ici encore, à nous dépeindre le développement politique et social de son temps, son regard est sans concession sur le monde ouvrier du XIXème. Je recommande et et j’ai hâte de poursuivre ma lecture des Rougon-Maquart.Quel plaisir de retrouver la plume et le style d’Émile Zola. Dans Germinal, il nous plonge dans l’univers des corons et des mines du nord. On est tout de suite immergé dans la vie difficile des mineurs grâce à ses descriptions complètes. Tout est détaillé, on se rend tout de suite compte des recherches approfondies que l’auteur a dû faire pour produire son récit. L’atmosphère est excessivement bien rendue, on suit les personnages dans cette mine, on ressent le travail harassant, la chaleur, l’obscurité, la promiscuité et la crasse, on compatit devant la misère sociale des personnages, on endure la faim avec eux. J’ai adoré le style, et oui, Zola est un maître de la description et c’est également un livre dit « classique » qui utilise un vocabulaire choisi avec précision mais qui reste facilement accessible. La psychologie des différents personnages est fine. Zola, comme dans la majorité de ses romans, arrive à rendre le psychologie humaine dans toute sa complexité. Ce n’est pas manichéen, aucun personnage n’est bon ou mauvais, mais on retrouve toutes les facettes des personnalités humaines. En ce qui concerne l’histoire, Cette tentative de révolte contre le système m'a beaucoup touchée, c'est l'échec d'un héros qui aurait...
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  • Bibliorium 11/12/2023
    Au commencement était le charbon. Un charbon qui rend malheureux: il rapporte de moins en moins aux ouvriers qui crèvent de faim, les actionnaires tremblent en investissant pour lui. Au commencement était l’incompréhension: les ouvriers ne comprenant pas le système d’offre et de demande, de concurrence qui joue sur leur salaire, les actionnaires persuadés qu’il est doux de gagner chaque mois avec régularité le fruit de son travail, sans réaliser qu’un quignon de pain n’est pas suffisant. Zola replace cette antinomie dans le contexte des mines du Nord où l’arrivée d’Étienne Lantier, fils de Gervaise, fait éclater la contestation. Ça gronde entre ouvriers et patrons, ça gronde aussi entre ouvriers, où les vues divergent: du pacifique qui veut « attendre de voir venir » à l’anarchiste extrémiste voulant tout faire sauter, en passant par le virulent, le tiède et le désabusé. Que de malheureux pour un peu de bonheur! Dans le calendrier, Germinal commençait le 21 mars, jour du printemps, début du renouveau de la nature: Zola remet un peu de lumière dans son tableau plus que sombre en montrant l’espoir acharné de ces mineurs de fond qui ne lâchent rien. Mon expérience de lecture s’est faite en deux temps: tout d’abord, calmer les attentes (car, comme pour tous les « monstres de la littérature » tels que Les Misérables, Don Quichotte, La Peste et bien d’autres, elles étaient démesurées) et m’empêcher de voir la tête de Renaud à chaque fois que je lisais le nom d’Étienne Lantier (pour plus d’ironie, sache que je n’ai jamais vu le film avec Renaud), ensuite me plonger dans l’histoire. Les premières pages m’ont laissée froide, puis sont venus la description du travail au fond, le rude quotidien des familles à la surface, la révolte qui gronde, qui éclate: jamais la plume de Zola ne m’avait autant sauté à la figure et emportée.Au commencement était le charbon. Un charbon qui rend malheureux: il rapporte de moins en moins aux ouvriers qui crèvent de faim, les actionnaires tremblent en investissant pour lui. Au commencement était l’incompréhension: les ouvriers ne comprenant pas le système d’offre et de demande, de concurrence qui joue sur leur salaire, les actionnaires persuadés qu’il est doux de gagner chaque mois avec régularité le fruit de son travail, sans réaliser qu’un quignon de pain n’est pas suffisant. Zola replace cette antinomie dans le contexte des mines du Nord où l’arrivée d’Étienne Lantier, fils de Gervaise, fait éclater la contestation. Ça gronde entre ouvriers et patrons, ça gronde aussi entre ouvriers, où les vues divergent: du pacifique qui veut « attendre de voir venir » à l’anarchiste extrémiste voulant tout faire sauter, en passant par le virulent, le tiède et le désabusé. Que de malheureux pour un peu de bonheur! Dans le calendrier, Germinal commençait le 21 mars, jour du printemps, début du renouveau de la nature: Zola remet un peu de lumière dans son tableau plus que sombre en montrant l’espoir acharné de ces mineurs de fond qui ne lâchent rien. Mon expérience de lecture s’est faite en deux temps:...
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